le 20 February 2018
Déterminé-e-s, unitaires, les retraité-e-s ont décidé de manifester à nouveau le 15 mars prochain pour exiger la justice sociale et fiscale. Ils refusent les mesures régressives imposées par le gouvernement Macron pour satisfaire les insatiables appétits du grand patronat et de la finance.
Des politiques qui maltraitent les retraité-e-s
Sous le fallacieux prétexte que les retraité-e-s seraient des privilégié-e-s et en les opposant honteusement aux jeunes générations, gouvernement et patronat instaurent le durcissement des conditions d’obtention de la retraite,(allongement à 63 ans pour la retraite complémentaire), le blocage des pensions, l’indexation du
niveau des retraites sur les prix et non plus sur les salaires, l’allongement de la durée de cotisation, la suppression de la demi-part supplémentaire aux veuves et aux veufs, l’imposition du supplément de 10% pour les retraités ayant eu trois enfants, la contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie.( 0,3%) pour les retraité-e-s imposables et dernièrement la hausse de 25,75 % de la CSG. Ces décisions injustes aggravent encore les inégalités. Elles sont inefficaces pour redresser l’économie.
Des luttes efficaces
Comme le rappelle la CGT, en 2017 plus de 300 luttes ont été gagnantes pour les salarié-e-s sur la question de l’emploi des salaires, du maintien des services publics. La grève dans les établissements d’hébergement des personnes âgées dépendantes, non seulement a permis de dénoncer les conditions déplorables faites aux soignants et aux résidents, mais elle a contraint la ministre à annoncer une rallonge budgétaire.
Face à la colère qui monte, le président des riches lâche quelques mesures mais il garde sa boussole, le taux de profit. Il prépare une nouvelle réforme des retraites qui constituerait si elle était mise en oeuvre un immense recul de société.
La retraite un choix de société
Le choix qui a été fait est de distribuer tout le produit de la croissance aux actifs-ves et rien aux retraité-e-s.
C’est-à-dire que les mêmes personnes seront « avantagées » comme actives et « désavantagées » comme
retraitées. Le non dit de toutes ces réformes, c’est que les actifs.ves bénéficiant de plus de revenus sont prévenu-e-s que leurs pensions futures seront maigres et qu’il serait prudent qu’elles et ils compensent par une épargne privée.
La retraite, issue d’une part des richesses créées par le travail, doit permettre aux salarié-e-s, après leur vie professionnelle, de jouir pleinement de cette nouvelle vie hors travail. Les communistes considèrent que la retraite est un choix de société essentiel qui suppose d’intégrer pleinement dans les politiques publiques mises en oeuvre la notion de société pour tous les âges. Il s’agit de faire face aux défis posés par les évolutions démographiques en posant le principe d’une solidarité intergénérationnelle.
Le rassemblement le plus large et le plus massif sera nécessaire pour imposer pour imposer une réforme de progrès de civilisation.