Commission santé et protection sociale du Parti communiste français

Dans son discours de clôture du 38e con grès du PCF, Fabien Roussel, nouveau secrétaire national, a rappelé notre soutien aux infirmières en lutte contre le plan santé 2022, à travers le tour de France des
hôpitaux de nos parlementaires, notre appel urgent à l’embauche de 100 000 personnes à l’hôpital et 200 000 dans nos Ehpad, et notre adhésion aux revendications des «gilets jaunes».
Car la revendication de ce mouvement, partie de la hausse de la taxation des carburants, rejoint celle que
nous portons sur les fermetures des services de soins dans les hôpitaux publics de proximité, entrainant de fait l’éloignement d’une partie de la population à l’accès aux soins ; le combat sur le pouvoir d’achat, qui
en toute logique est désormais mené, ne peut que nous rassembler.
Nous ne cessons d’exiger des moyens pour la santé, pour nos hôpitaux publics, nos Ehpad, nos hôpitaux psychiatriques, moyens humains mais aussi augmentation des salaires, accès à la formation, nouveaux
droits pour les salariés et leur représentants et cela depuis de nombreuses années.
à cela, le gouvernement Macron répond:910 millions d’euros de tour de vis supplémentaire aux hôpitaux pour 2019, un quasi-gel des allocations familiales et des pensions de retraites après l’injuste augmentation
de la CSG.
Comparé au cadeau de 40 milliards d’euros offert aux entreprises et aux actionnaires dans le cadre du CICE
pour 2018 et des exonérations de cotisations pour 2019, c’est de l’indécence et du mépris pour tous les
personnels hospitaliers, pour toute cette France qui a rejoint les « gilets jaunes ».
Les militant-es du PCF, nos parlementaires mettent à disposition de toutes et de tous nos propositions pour un système de santé public, solidaire avec une Sécurité sociale du XXIe siècle et sont prêt.e.s à en débattre avec toutes celles et ceux qui pensent que c’est possible, possible tout de suite et qu’il y a urgence.