Commission santé et protection sociale du Parti communiste français

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Plein Temps - mai 2019 - Retraité.e.s de tous les régimes, unissons nous !

le 28 mai 2019

La réforme Macron des retraites n’a qu’un but, maintenir l’enveloppe des moyens con sacrés à la retraite à 14 % des richesses créées par le travail. Compte tenu de l’augmentation d’environ 6 millions de la population des plus de 60 ans d’ici 2040, ce verrouillage des ressources induira nécessairement une baisse drastique des pensions pour chaque retraité-e-.
Et le reste, les injustices sociales, les retraité-e-s dans la misère… Il s’en fout ! Emmanuel Macron n’est là que pour servir SA classe sociale, la fraction la plus aisée des classes moyennes. Pour cela, il multiplie les cadeaux aux plus fortuné-e-s et joue la division, jeune/vieux, actif/retraité, régime général/régimes spéciaux.
Pas de moyens, face aux besoins de santé.
SA loi santé, actuellement discutée au Parlement, va « labelliser » 500 à 600 hôpitaux de proximité, ce qui va se traduire par de nombreuses fermetures de services et de lits en chirurgie, obstétrique et urgences dans
les territoires. Cela va aboutir à moins d’offres de soins, concentration dans les grandes métropoles et moins de proximité pour toute la population quelque soient les besoins.
Alors que des moyens considérables sont nécessaires pour faire face à l’augmentation attendue du nombre de personnes en perte d’autonomie, le gouvernement propose une fois de plus de prendre dans la poche des salarié-e-s et des retraité-e-s. Pour le financement des mesures, les besoins étant estimés à 9,2 milliards € d’ici 2030, le rapport Libault propose qu’après 2024, la contribution à la réduction de la dette sociale (CRDS) qui arrive alors à son terme, soit prolongée pour financer en partie la perte d’autonomie.
Si c’est lui qui le dit !
Ainsi, nous sommes dans une période où les forces néolibérales ont besoin, pour relever le taux de profit, de s’en prendre aux fondamentaux conquis à la libération, la Sécurité sociale, les retraites, la protection sociale.
Pour autant, faisant le constat que : « notre capitalisme mondial produit plus d’inégalités qu’il n’en a jamais créées dans nos pays développés », Emmanuel Macron ne considérait-il pas que nous étions peut-être arrivés « au stade final du capitalisme mondial qui par ses excès manifeste son incapacité à durer véritablement ».
 

 
 

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