Commission santé et protection sociale du Parti communiste français

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Les coopérations internationales en matière de santé.

 

Propositions :

  • Un nouveau rôle pour l’OMS

  • Une forte coopération pour former des professionnels de santé

  • Une nouvelle politique internationale du médicament

Ayant inventé et fait vivre la Sécurité sociale et un système de protection sociale performant, la France a une place spécifique à tenir en terme de coopération internationale sur la santé. Attachés à un internationalisme progressiste, nous sommes porteurs d’exigences en termes de coopération internationale. Le rayonnement de la France a tout à y gagner.

 

Agir concrètement pour réduire les inégalités de santé dans le monde

Une nouvelle politique mondiale de santé est à inventer. Une politique basée sur la coopération plutôt que la concurrence, sur la satisfaction des besoins des populations plutôt que sur les profits des actionnaires. Un nouveau rôle de l’Organisation mondiale de la santé est à inventer et à promouvoir. En effet, nous en sommes au Moyen Âge de la mondialisation des droits fondamentaux de l’Humanité. Il faut en finir avec les rapports de domination des pays riches sur les pays pauvres. Au plan mondial, cela suppose notamment la création et le développement des systèmes de prévention, de soins et de protection sociale pour tous. L’extension des systèmes favorisant l’égalité face aux risques et la gratuité des soins constituent une priorité. Les services publics ont sur l’ensemble de ces dimensions un rôle prépondérant à jouer.

La lutte contre les grandes maladies, notamment le sida, le paludisme et la tuberculose, doit constituer une priorité majeure des organisations internationales et des États. Les ravages humains et sociaux mettent en effet en péril le développement présent et à venir des pays pauvres, et déséquilibrent les États et les sociétés de nombreux pays du Sud et d’Asie.

Les avancées des dernières années, notamment la création du Fonds mondial de lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose, sont loin, très loin de répondre aux besoins, et leurs résultats sont décevants. L’OMS devrait être dotée de moyens élargis pour développer les grandes campagnes de santé publique, l’aide à l’émergence de systèmes de santé et le développement de systèmes de protection sociale. Ces programmes mondiaux devraient être concomitants avec les mobilisations contre les grandes épidémies.

La création d’une caisse de sécurité médicale, celle aussi d’un fonds thérapeutique international, la mise en conformité avec la convention sur la biodiversité des Nations Unies de 1990, permettraient – comme les grandes puissances savent le faire pour sauver la finance – de mutualiser les moyens pour sauver des millions de vies.

Coopération dans le domaine de la formation des professionnels de santé

Il faut inventer de nouveaux modes de coopérations dans le domaine de la formation des professionnels de santé et en finir avec les formes de « pillages » des intellectuels des pays les plus pauvres par les grandes puissances économiques de la planète. Ces nouvelles coopérations doivent être réellement mutuellement avantageuses au niveau des formations professionnelles.

Du nouveau de manière urgente sur les médicaments aussi !

Les molécules indispensables à la survie des populations (médicaments du sida, Grippe aviaire, etc. ...) pourraient être classées Patrimoine de l’Humanité. La création d’une caisse de sécurité médicale, celle aussi d’un fonds thérapeutique international, la mise en conformité avec la convention sur la biodiversité des Nations Unies de 1990, permettraient de mettre à la disposition de pays les molécules les plus chères par un système de péréquation du prix au plan mondial.

En matière de recherche, il faut investir davantage et constituer, au plan national, européen et mondial, des pôles publics, capables de mutualiser les moyens, par exemple pour le développement des recherches sur les maladies rares. Concernant le médicament, il faut immédiatement multiplier les exceptions aux règles de la propriété intellectuelle. Et, il faut revoir profondément les systèmes de brevets et de commercialisation médicale, limiter les pouvoirs de l’industrie pharmaceutique face aux États, contraindre celle-ci à répondre aux immenses besoins.

Des moyens pour les équipes participant aux missions internationales

Le système sanitaire français est souvent mis à contribution pour des missions internationales. Il est important que les moyens humains, techniques et financiers à la hauteur soient mis à disposition des équipes intervenant sur le terrain.

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