le 26 August 2013
La protection sociale : solidarité et efficacité sociale !
La défendre, la promouvoir, la financer, un enjeu de choix de gauche.
L'enjeu est clair : soit les options politiques proposées s’opposent frontalement à la déclaration de guerre que le Médef et la droite n’ont jamais abandonnée, soit elles s’adaptent à cette remise en cause. C’est une des questions posées à la gauche pour faire vraiment une politique de gauche.
Les différentes façons de présenter la diminution des dépenses prises en charge par la protection sociale se
sont succédées ces dernières années, toutes travaillent dans le même sens politique : il faut diminuer la place du solidaire pour ouvrir celle de l’individuel donc du potentiellement disponible pour les produits financiers. à noter que les banques proposent des prêts pour couvrir des dépenses de santé, le profit est bon quel que soit
le support !
C’est bien le coeur du problème. Pour le pouvoir financier, l’objectif est de diminuer le niveau des dépenses socialisées.
Il s’agit d’ouvrir un espace de plus en plus grand pour le financement individuel qui est source de profit pour le monde bancaire et financier. Ce qui se joue en France, depuis de nombreuses années, est une véritable course contre la montre pour installer, dans tous les domaines où intervient la Sécurité sociale, un système assurantiel individualisé !
Il faut vraiment faire du neuf, de l’inédit. Nos propositions sont claires et réalistes : une Sécurité sociale remboursant à 100% les soins prescris, la retraite à 60 ans à taux plein, l’accès à un service public de santé de proximité sur tout le territoire, une politique familiale universelle assise sur la cotisation, active et préservant le droit au travail des femmes, une prise en charge à 100% de la perte d’autonomie tout au long de la vie, une gestion démocratique de la Sécurité sociale.
Nous savons les financer, avec des propositions de développement de l’emploi, d’augmentation des salaires,
de modulation des cotisations, de mise en place d’une cotisation sur les revenus financiers, etc.
« Jamais nous ne tolérerons que soit renié un seul des avantages de la Sécurité sociale. Nous défendrons à
en mourir, et avec la dernière énergie, cette loi humaine et de progrès » Ambroise Croizat, octobre 1950.
Nous y sommes tout autant attachés et déterminés à ne rien lâcher !