le 27 September 2013
La colère s’est exprimée avec force lors de la manifestation pour la maternité des Lilas le 21 septembre au matin. En cette journée internationale pour la Paix, les femmes, les bébés, les parents ont dit leur volonté que
cette maternité emblématique reste sur place.
Après des années de lutte, au printemps dernier, un projet de reconstruction sur un terrain dans la ville des
Lilas avait été accepté par l’ARS. En juillet, la même ARS annonce le transfert de la maternité sur le site de l’hôpital de Montreuil, ce qui signifie la disparition de la maternité de niveau1 pour la population du secteur.
Ce dossier est symbolique de la situation, comme les urgences de Watreloo. Le personnel est engagé dans une bataille exemplaire, dans un affrontement avec les décisions absurdes et iniques des ARS. Plus que jamais, notre proposition d’en finir avec les ARS, avec la loi Bachelot est d’actualité. Il faut d’urgence un
moratoire sur les restructurations, sur les fermetures de services et d’activité, il faut un vrai débat public pour une nouvelle loi de santé qui réponde aux besoins de la population.
C’est important que la mobilisation des élu-e-s de toutes sensibilités s’exprime lors des rassemblements. Mais il est aussi déterminant que les actes politiques soient en cohérence. Comment dénoncer les décisions des ARS un peu partout en France et ne pas soutenir la proposition des parlementaires communistes d’une autre organisation sanitaire ?
Le prochain débat sur la loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) sera éloquente.Il faut rejeter un PLFSS qui ne permette pas de maintenir une offre de santé sur le territoire, qui se concrétise par encore plus de fermetures d’activités, qui augmente le reste à charge pour les familles, c’est-à-dire qui augmente
le renoncement aux soins. Allons interroger les parlementaires de la majorité gouvernementale sur leur intention de vote !
Une politique de gauche solidaire, juste, équitable, permettant de répondre aux besoins des professionnel-le-s et des ayants-droits à la santé est possible. La finance dehors, l’Humain d’abord !