le 25 August 2014
Depuis 2012, le ministère renvoie systématiquement les multiples demandes à la loi Santé. Elle est maintenant
connue dans une forme projet dont le débat parlementaire n’est annoncé que début 2015… ce qui veut dire que la mise en oeuvre de cette loi ne sera pas avant une année encore. C’est autant de temps supplémentaire
pour que la loi « HPST » continue de faire reculer le service public.
Le texte présenté contient de vrais dangers pour le service public et des reculs démocratiques. Il ne tourne pas la page des lois de droite actuellement en oeuvre mais poursuit la même logique. Il n’est pas une alternative.
En l’état, il n’y a rien de bon a en a t t e n d r e…
Les opérations de communication de la ministre n’y changeront rien. C’est une mauvaise loi.
D’autant que le Plan Valls des 50 milliards d’économies, dont plus de 25 sur la protection sociale, est en oeuvre.
Une organisation de la santé axée sur le service public, promouvant la prévention, articulant des actions concrètes sur l’alimentation, sur le logement, sur la santé au travail, structurée par une démocratie sanitaire réelle est possible.
C’est légitime de porter un projet novateur. Il n’y a pas de fatalité à gérer l’austérité !
Un projet de santé progressiste nécessite la reconquête de la sécurité sociale. Son caractère universel est fondateur du caractère solidaire de la protection sociale telle qu’inventée par Ambroise Croizat.
Oui, un projet progressiste de santé et une protection sociale solidaire renforcée, c’est possible et c’est urgent ! Ce sont des choix de gauche, vraiment !