Commission santé et protection sociale du Parti communiste français

Une majorité de député-e-s socialistes et radicaux a voté à l’Assemblée nationale le texte de loi Santé de Marisol Touraine. Ce n’est pas un acte qui grandit la gauche !
En effet, cette loi n’est pas la loi cadre de santé publique dont le pays a besoin.
C’est une série de diverses mesures d’ordre sanitaire et social sans l’élan que donnerait une grande
loi progressiste de gauche.
C’est une loi qui poursuit et aggrave les reculs de la loi Hôpital, patients, santé, territoires. Elle ne s’y oppose pas du tout car elle conforte en les élargissant les pouvoirs exorbitants des directeurs généraux des agences régionales de santé (DG ARS).
C’est une loi qui accélérerait de manière considérable les restructurations avec la mise en place obligatoire des groupements hospitaliers de territoire (GHT). Le gouvernement tombe le masque en avouant qu’il
s’agit de réaliser des économies sur les dépenses de l’assurance maladie alors que le plan Valls a fait
plus de 50 milliards d’économies en plus des 30 milliards d’exonérations des cotisations employeurs de la branche famille.
Après avoir imposé la loi Macron par le «49-3», le gouvernement a décidé de la procédure d’urgence pour la loi santé limitant le débat parlementaire à une lecture par chambre.
Alors, face au refus du gouvernement d’entendre, face à la violence des coups portés par son projet,
la résistance et la rue seront les réponses adaptées.
Les communistes sont totalement engagé-e-s dans toutes les initiatives qui vont se prendre de manière décentralisée pour informer sur la réalité de cette loi et organiser la résistance et empêcher la mise en oeuvre de cette loi !
C’est de la légitime défense, pour la santé publique, pour la sécurité sociale.