le 16 June 2015
La loi Santé vient en débat au Sénat en septembre et octobre ! Pour autant, des Directeurs généraux d’Agences régionales de santé (DG ARS) imposent des pans entiers de la loi avant qu’elle ne soit votée. C’est la marque d’un profond mépris pour le travail parlementaire et une attitude anti-démocratique forte. Ce
n’est pas une attitude digne d’un gouvernement de gauche.
Le Parti communiste, membre du Front de gauche, est clairement opposé à ce projet de loi qui poursuit celle de Roselyne Bachelot «Hôpital, patients, santé, territoires ». Les député-e-s communistes ont voté contre, le groupe au Sénat va engager la bataille cet été dans les travaux de la commission des Affaires sociales et en séance mi-septembre.
Mais pour s’opposer à la loi et à sa mise en oeuvre, le travail parlementaire ne suffit pas. C’est concrètement sur le terrain, dans les établissements de santé, dans les villes et les villages qu’il est urgent de mettre en alerte. Il est indispensable de surveiller les fermetures de services, les réorganisations imposées par les
ARS, les structures de coopérations qui se mettent en place.
Le plan Valls d’économies sur la santé et la sécurité sociale se poursuit. Que ce soit la fermeture des centres d’accueil du public pour la Sécurité sociale en Seine- Saint-Denis, les retards de paiements des pensions dans les CARSAT comme celle du Nord/Pas-de-Calais, le projet de modification de l’accord sur le temps de travail à l’AP-HP comme dans de nombreux établissements, il s’agit de différentes concrétisations de la même politique
austéritaire du gouvernement.
Oui, il faut mettre notre système de santé et de protection sociale sous surveillance cet été.
Oui, la sécurité sociale solidaire est une idée d’avenir aujourd’hui !