Vendredi 28 Janvier, une trentaine de Choletais se sont retrouvés à l’occasion d’une rencontre-débat sur ce thème : Se soigner dans le Choletais : comment, à quel prix ?
Après une introduction autour de la situation locale, Paul Cesbron a présenté la loi HPST. Au cours du débat, l’insuffisance du nombre de médecins généralistes a été évoquée, mais aussi celle de nombreux spécialistes tels que homéopathes, gynécologues, ophtalmologistes... avec des délais d’attente pour les rendez-vous en constante augmentation, jusqu’à six mois et plus.
Insuffisance aussi bien en secteur hospitalier qu’en secteur libéral. À l’hôpital, disparition des consultations en ophtalmologie et mammographie, tout le secteur de l’urologie étant assuré par la polyclinique de Cholet, dans ce domaine l’absence de choix du malade a été soulignée.
À l’occasion du scandale du Mediator, la problématique de la pharmacovigilance a été débattue ainsi que le poids excessif des laboratoires pharmaceutiques : seul un retour à la recherche dans le domaine public pourrait mettre fin à ces abus. Le conditionnement des médicaments devrait également être complètement revu pour être mieux adapté aux besoins.
Concernant le territoire de santé, enfermer l’hôpital de Cholet dans les limites départementales ou régionales est absurde. L’hôpital dessert la population issue de quatre départements et deux régions.
Les personnes présentes ont souhaité donner une suite à cette rencontre-débat en décidant de s’organiser pour la journée du 2 avril 2011 en direction de l’ARS de Nantes.
Nicole Veylit, animatrice de la section de Cholet du PCF
le 01 March 2011
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