le 27 août 2016
Les attentats du 14 juillet ont marqué la relance du débat sur la lutte contre le terrorisme. Il n’est pas seulement national, mais se nourrit, à l’échelle européenne et mondiale, d’un contexte anxiogène, de replis
identitaires, communautaristes et nationalistes. Le pouvoir a repris l’offensive pour faire de la peur, omniprésente dans l’opinion, un élément saillant dans la poursuite de son offensive de remodelage social.
La reprise de la mobilisation sociale est l’un des enjeux prioritaire de la rentrée. La mobilisation contre « la loi Travail», les mobilisations sur l’emploi, les rendez-vous pour le financement de la sécurité sociale… D’au tant que les cadeaux aux grands groupes ont été confirmés avec le rapport parlementaire sur le CICE, l'argent existe…
Pour la santé, la résistance contre les Groupements hospitaliers de territoire est engagée. Elle doit se développer d’autant que des projets existent d’une aggravation réelle courant 2017.
A propos de l’élection présidentielle, l’over dose médiatique des candidatures de droite, le FN en embuscade et l’avalanche d’annonce de candidatures à gauche caractérisent cette rentrée politique.
Nous sommes d’autant plus confortés dans notre choix de congrès : tout faire pour faire bouger les lignes pour éviter une fragmentation désastreuse du camp progressiste.
C’est la seule posture politique de nature à faire sortir la gauche de l’impasse.
Nous allons poursuivre avec les rendez-vous de la rentrée et la Fête de l’Humanité. Ce sera un grand rendez-vous populaire et convivial, un espace de liberté, d’ouverture, d’émancipation, de tolérance et de fraternité.
Elle sera une belle tribune pour faire entendre nos propositions de résistance, de rassemblement pour des alternatives de gauche.