Commission santé et protection sociale du Parti communiste français

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Projets régionaux de santé : STOPPONS la catastrophe sanitaire qui s'installe !

 

Le Parti communiste Français salue et prend toute sa place dans les luttes qui se multiplient pour la défense du service public de santé: personnels des hôpitaux et des EHPAD en danger et catastrophés du service rendu, usager·e·s voyant leur médecin généraliste partir à la retraite sans remplaçant ou leur hôpital de proximité fermer service après service, quand ce n’est pas l’hôpital lui-même qui disparaît du paysage sanitaire.

Une situation qui va empirer si nous ne stoppons pas les agences régionales de santé (ARS) qui, imperturbables et en l’absence de toute démocratie, ont concocté des plans régionaux de santé 2018-2027(PRS) aggravant les politiques d’austérité publique qui ont conduit à ce désastre.

Ces PRS, accessibles sur les sites internet des ARS, sont actuellement au stade de consultation obligatoire pour une durée de trois mois. Utilisons ce temps pour populariser ces questions, recenser les besoins, inciter les collectivités à donner un avis négatif sur le PRS de leur région (en avril, mai ou au plus tard début juin, selon les régions).

Derrière un verbiage de bonnes intentions, enveloppé de coordination, coopération, collaboration, avec des variantes selon les régions dans l'intensité du paravent technocratique, ces plans régionaux de santé ne sont que les déclinaisons de la stratégie nationale de santé : poursuivre les économies en adaptant la « demande à l’offre », plutôt que de répondre aux besoins des populations. Il s’agit de laisser libre court à l'initiative privée, plutôt que développer le service public que ce soit dans la santé ou le social, continuer les regroupements hospitaliers au détriment de la proximité, en élargissant le champ du « toujours plus grand mais plus loin » aux laboratoires, maisons de retraites … avec quelques mots clés : télémédecine, ambulatoire, innovation. L'humain disparaît sur l'autel des économies.

Manifestons à cette occasion notre colère et que toutes les communes, interco, départements, régions disent : STOP !

Prenons à bras le corps la question du manque de professionnels, supprimons le numerus clausus, faisons un moratoire sur les restructurations hospitalières, donnons un pouvoir de décision aux personnels, aux élus, aux usagers, créons des centres de santé, faisons en sorte que la sécurité sociale prenne en charge la perte d'autonomie, donne des moyens nouveaux aux hôpitaux par un prélèvement sur les revenus financiers des entreprises et des cotisations modulées...Dans l’immédiat exigeons la mise en place d’un Plan d’urgence pour l’hôpital public : nous avons des propositions.

Les plans régionaux de santé ne doivent pas être validés dans le silence ! Le débat doit gagner toutes les communes, leurs élu.e.s et leurs habitant.e.s. pour leur permettre d'exprimer les besoins de santé, de médicosocial dans leur territoire, avec une étape déjà prévue dans les luttes le:

23 juin, journée de convergences des luttes sur les services publics, la santé en particulier.

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le 18 avril 2018

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