Commission santé et protection sociale du Parti communiste français

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Communiqué de la CGT cheminot. Attribution à Transdev de la ligne Marseille-Nice

le 08 septembre 2021

Communiqué de la  CGT cheminot. Attribution à Transdev de la ligne Marseille-Nice

Déclaration : Le plan « RATP 2023 », démantèlement et dumping social pour tous !

le 07 septembre 2021

Déclaration : Le plan « RATP 2023 », démantèlement  et dumping social pour tous !

 

Ces dernières semaines, le démantèlement de l’entreprise publique RATP connaît une accélération brutale.

Il y a un an, la Loi d’Orientation des Mobilités imposée par le gouvernement ouvrait la voie à la filialisation-privatisation du réseau bus : 19000 des 45000 agents de l’Etablissement Public RATP doivent être transférés à l’horizon 2025 dans des sociétés de droit privé, perdant le bénéfice du Statut du personnel et se voyant imposer des conditions de travail dégradées.

Mais aujourd’hui, c’est à d’autres secteurs de l’EPIC RATP, non concernés par la LOM, que s’applique ce même processus :

·      C’est le projet de regrouper dans une filiale les activités de maintenance de l’atelier central de Championnet, et des sites de Bastille et de Saint-Ouen Michelet. Les salariés concernés n’auraient plus le Statut RATP et seraient rattachés à une Convention collective à définir.

·      C’est aussi le projet de créer une filiale regroupant les 200 agents des ressources humaines, de la comptabilité et de la paye. Ces personnels seraient rattachés à la Convention collective des bureaux d’étude et sociétés de conseil (dite « Syntec ») qui prévoit notamment 12 jours de travail en plus par an par rapport à la RATP.

·      Parallèlement, plusieurs autres services sont transformés en « business units », préfiguration de leur future filialisation.

Il faut souligner que ces modifications organisationnelles fondamentales ne découlent d’aucune obligation légale. Il s’agit d’un choix de la direction de l’entreprise nommée par le Président de la République et son gouvernement.

Ainsi se met en place le plan intitulé « RATP 2023 », concocté dans le plus grand secret, mais dont la teneur fait peu de doute. Ce qu’il dessine à brève échéance, c’est une RATP dont la partie publique serait réduite à la portion congrue : une simple holding pilotant une myriade de filiales ayant toutes le statut de société anonyme et employant des salariés sous contrat privé. Avec en parallèle l’extinction du Statut du personnel et la remise en cause des 35 heures. C’est une logique d’éclatement de l’entreprise publique et de dumping social.

Ce plan s’inscrit dans un projet plus global impulsé par les droites libérales et conservatrices ces 30 dernières années et accéléré par Emmanuel Macron.

Il s’agit de livrer les services publics au modèle du tout-marché et du tout-privé. Ce qui suppose d’en finir avec les entreprises publiques créées à la Libération et d’abaisser toujours plus le « coût du travail ». C’est la découpe et la liquidation d’un patrimoine collectif au seul bénéfice des grands investisseurs, toujours à la recherche de nouvelles sources de profit. Un programme pleinement soutenu par la droite régionale guidée par Valérie Pécresse qui cherche à accélérer la privatisation des transports publics en Ile-de-France et réclame l’allongement du temps de travail pour les salariés du secteur.

Les communistes de la RATP dénoncent ces plans réactionnaires. Ils apportent tout leur soutien aux personnels qui s’y opposent avec raison, à l’image de ceux du CSRH, de la comptabilité et de la paye qui ont très majoritairement exprimé par voie de pétition leur refus d’être transférés dans une filiale.

Les élections présidentielle et législatives qui auront lieu en 2022 seront l’occasion de dire NON à cette politique et de changer de cap.

A l’opposé des régressions portées par la droite macronienne ou classique comme par l’extrême-droite, les communistes défendent pour les transports publics trois idées que porte Fabien Roussel, le « candidat des jours heureux » :

  • Un monopole public géré démocratiquement par les représentants de la population, les usagers et les salariés ;

  • Un Statut unifié de haut niveau et des conditions de travail alignées sur le « mieux-disant » social pour ses salariés ;

  • De nouvelles ressources pour le financement du service public, fondées sur la mise à contribution des profits capitalistes.

Le service public est un bien trop précieux pour être abandonné à l’appétit de profit d’une poignée de privilégiés. Il est temps que les citoyens se le réapproprient ! La mobilisation, aujourd’hui dans les luttes syndicales et demain dans les urnes, peut changer radicalement la donne.

 

Paris, le 7 septembre 2021

Vernet-le-Bains. Une rentrée maussade (L’Indep)

le 07 septembre 2021

Vernet-le-Bains. Une rentrée maussade (L’Indep)

L’Indépendant, le 7 septembre 2021

Les transports scolaires de la Région gratuits presque partout (L’Indep)

le 07 septembre 2021

Les transports scolaires de la Région gratuits presque partout (L’Indep)

La nouvelle politique de gratuité des transports scolaires de la Région a concentré les discussions de la conférence de presse de rentrée des élus de la majorité. Et pour cause, les 36 communes de la Communauté urbaine ne peuvent pas bénéficier de cette mesure. Explications.

L’Indépendant, le 7 septembre 2021

La CGT Éduc’action 66 accueille ses nouveaux adhérent

le 06 septembre 2021

La CGT Éduc’action 66 accueille ses nouveaux adhérent
UD CGT
8, rue de la Garrigole
Perpignan

Mardi 14 septembre à 18h

Accueil des nouveau camarades arrivés dans le département autour d'un verre et échange sur les premiers jours de rentrée dans les établissements.

Éducation. Une rentrée sous Covid

le 05 septembre 2021

Éducation. Une rentrée sous Covid

Pour la deuxième année consécutive, la rentrée des élèves se fait sous le signe de la pandémie et donc des gestes barrières. Les enfants doivent être masqués du Cours préparatoire jusqu'à la Terminale.

L’épidémie de Covid-19 produit des effets dévastateurs chez les élèves en difficultés. Le décrochage laissera des traces dont on ne mesure pas encore toutes les conséquences. Cela aurait dû pousser le gouvernement et le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer à mettre le paquet dans les moyens humains et matériels.

En dépit des effets de manche du gouvernement, on est loin du compte. Le manque de moyens humains et logistiques inquiète enseignants et parents d’élèves. Entre le variant Delta, les classes surchargées, les réformes critiquées… jamais une rentrée scolaire n'aura suscité autant de défiance. Le ras-le-bol est tel que les syndicats enseignants (FSU, CGT, Solidaires, FO) ont déjà prévenu qu’ils seront en grève le 23 septembre pour réclamer un « vrai plan d’urgence pour l’éducation ».

En matière de moyens, il faudrait recruter massivement des enseignants et des AESH (Accompagnants des Élèves en Situation de Handicap). Le blocage des salaires avec le gel du point d’indice depuis 2012 aggrave le mécontentement du monde enseignant. Les nouveaux outils pédagogiques ne font pas davantage l’unanimité. Les colonies apprenantes, le dispositif « devoirs faits au collège » ou l’opération de travail en petits groupes « Je réussis mon lycée » suscitent un enthousiasme très mesuré. Les réformes du lycée et du nouveau Bac avec son contrôle continu à 40 % sont toujours combattues. Quant au fameux « carré républicain » (laïcité, lutte contre les violences, le harcèlement et le communautarisme) de Jean-Michel Blanquer, le doute est permis au vu de la campagne du ministère qui confond laïcité et intégration en jouant sur des amalgames douteux.

Protocole très insuffisant

Le protocole sanitaire qui prévoit des cours en distanciel et une isolation de 7 jours pour les seuls élèves malades non vaccinés, laisse pour le moins dubitatif. D’un point de vue logistique, la FSU pointe le manque d’outils, notamment en matière d’aération des salles de classe. Sur ce point, on ne peut que saluer l’initiative de la Région Occitanie, qui a promis de fournir des capteurs de CO2 à tous les lycées. Après les masques ou les tests, la Région pallie une fois encore les carences de l’État.

Cette situation inquiète également les parents d’élèves qui auront « apprécié » les propos abjects de Jean-Michel Blanquer sur l’utilisation de l’Allocation de rentrée scolaire, montrant du doigt les familles bénéficiaires qui, selon lui, s’offriraient des écrans plats en place des fournitures scolaires. Cette sortie témoignent d’une haine assumée et glaçante des classes populaires. C’est l’expression du mépris d’un exécutif plus pétri d’idéologue que du sens de l’intérêt général. C’est l'inverse du défi posé : en finir avec une école qui, au lieu d’être le creuset de l’émancipation, fabrique des inégalités.

L’enjeu de la vaccination est au cœur de cette rentrée. C’est dans les quartiers populaires que la fracture vaccinale est la plus visible. L’école a donc un rôle fondamental dans l’accès au vaccin. Dans une communauté éducative affaiblie, sous-dotée et mal rémunérée l’État ne pourra organiser une campagne de vaccination à la hauteur des enjeux de la crise sanitaire.

Dominique Gerbault

Rentrée scolaire. 17 ouverture et 8 fermetures de classes de dernière minute dans les écoles des P.-O. (L’Indep)

le 04 septembre 2021

Rentrée scolaire. 17 ouverture et 8 fermetures de classes de dernière minute dans les écoles des P.-O. (L’Indep)

À l’issue du comité technique d’hier, l’Inspection a décidé d’ouvrir dix-sept classes et d’en fermer huit autres en fonction des effectifs d’élèves constatés lors de la rentrée.

L’Indépendant, le 4 septembre 2021

Rentrée scolaire. Les syndicats ne décolèrent pas (L’Indep)

le 03 septembre 2021

Rentrée scolaire. Les syndicats ne décolèrent pas (L’Indep)

L’Indépendant, le 3 septembre 2021

Résultats de carte scolaire de rentrée du premier degré

le 03 septembre 2021

Résultats de carte scolaire de rentrée du premier degré

Ce matin, l'Unsa Education a été heureuse de souhaiter à chaque personne du comité, avec un jour de décalage, une bonne rentrée des classes. Nous sommes ravis car, oui, notre ministre n'a pas le monopole de cet objectif précieux qui est d'enseigner ou d'exercer son métier en présentiel, face à tous ses élèves. Malgré un contexte encore dégradé, cette rentrée a été minutieusement préparée par chacun et chacune à son poste avec comme à l'accoutumée une touche d'excitation, un soupçon de stress et de l'hésitation mêlée à de la détermination. Car l'envie est là malgré l'usure installée depuis de nombreux mois à cause de la crise sanitaire mais pas seulement. Notre ministre est sensé donner le cap, tenir la barre. Au fil des interventions publiques et des coups de com, les annonces s'éloignent de plus en plus du réel et ce à tous les niveaux. Tous les discours, mesures, réformes s'apparentent davantage à une campagne électorale permanente qu'à un vrai pilotage du système public d'Éducation. Ce n'est pas en cette année pré-électorale que les choses vont s'améliorer.

En cette rentrée l'Unsa Education souhaite vivement à l'ensemble des personnels de s’affranchir des attentes qu'ils nourrissent encore envers leur hiérarchie pour se concentrer sur leurs cœurs de métiers. En cette nouvelle année scolaire, les représentants de l'Unsa Education continueront à se consacrer chaque jour à faire entendre la voix de tous les acteurs de terrain afin que les difficultés ne soient pas balayées du revers de la main mais bien gérée une à une pour être dépassées. A cet égard, nous avons engagé ce matin des discussions qui souligneront notre soutien aux écoles dont les effectifs justifient pleinement une ouverture de classe. Dans une école publique désormais à multiples vitesses nous avons veiller au traitement en équité de toutes les situations. La quasi totalité des situations que nous avions relevé en ouverture ont été actées. Des situations de vigilance ont été pointé par l'UNSA afin d'être mises au projet de la prochaine carte scolaire. De nombreuses écoles ont réussi à éviter une fermeture qui aurait pu considérablement mettre à mal le bon déroulement de l'année scolaire de l'ensemble des personnels et des élèves. Toutes les fermetures se sont faites dans les écoles avec moins de 20 élèves par classe.

Ouvertures conditionnelles

  • École maternelle Élisa-Jacomet à Saint-André
  • École élémentaire Jules-Ferry à Sainte-Marie-de-la-Mer
  • École maternelle Alfred-Sauvy à Villeneuve-de-la-Raho
  • École élémentaire Jean-Jaurès à Toulouges
  • École élémentaire François-Arago au Soler, classe bilingue

Ouvertures de classes

  • École élémentaire Simone-Veil à Peyrestortes
  • École élémentaire Claude-Simon à Salses-le-Château
  • Vigilance sur la fermeture/maternelle – poste ATSEM
  • École élémentaire Roger-Toreilles à Saint-Hippolyte
  • École élémentaire Les Platanes à Saint-Génis-des-Fontaines
  • École élémentaire Pablo-Picasso à Céret en monolingue
  • École primaire A. Saisset à Banyuls-des-Aspres
  • École maternelle Claude-Simon à Perpignan
  • École maternelle Paul-Eluard à Pollestres
  • École élémentaire D'Alembert I à Perpignan CP CE1 monolingue
  • École primaire de Terrats
  • École maternelle de Llupia
  • École maternelle F. Mitterrand à Pia

Fermetures de classes

  • École maternelle Claude-Simon à Salses-le-Château
  • École maternelle à Saint-Hyppolyte - pas de baisse de décharge annoncée par le DASEN
  • École maternelle à Palau-del-Vidre
  • École élémentaire de Corneilla-del-Vercol
  • École maternelle Louis-Noguères de Saint-Cyprien
  • École maternelle Vertefeuille à Perpignan
  • École élémentaire Jean-Zay Marie-Curie à Perpignan
  • École maternelle Antoni-Gaudi à Ponteilla

Rééquilibrage

  • École élémentaire Jordi-Barre à Perpignan : fermeture en CP/CE1 , ouverture en CE2/CM2

Fermetures de postes de remplaçants :

  • un poste sur Agly
  • un poste sur Céret
  • deux postes sur la circonscription Roussillon

Transformation de poste

  • Chargé CASNAV > Conseiller Pédagogique (même fiche de poste - même personne)

Elne. Une rentrée scolaire sous le signe de la sécurité sanitaire

le 03 septembre 2021

Elne. Une rentrée scolaire sous le signe de la sécurité sanitaire

Ce jeudi 2 septembre, plus de 850 enfants ont fait leur rentrée dans les écoles illibériennes.

Après un passage  par le collège Paul Langevin, c’est à l’école élémentaire Françoise Dolto, que M. Nicolas Garcia, maire, accompagné de madame Hayat Outaoukhtalt-Yousri, adjointe déléguée à l’Enfance et à la Jeunesse ont tenu à accueillir les parents et souhaiter une bonne rentrée aux enfants.

Comme dans tous les établissements de la ville, le protocole sanitaire a été mis en place afin que la rentrée scolaire se passe dans les meilleures conditions possibles. Suivant les préconisations du ministère de l’Éducation nationale qui précise les modalités applicables dans les classes, le port du masque et la distanciation physique reste obligatoire ainsi que le lavage des mains plusieurs fois par jour. Le port du masque est obligatoire en intérieur et à l’extérieur sauf pour les maternelles.

Les enseignants des différentes sections feront un rappel des consignes sanitaires auprès des élèves. Il est cependant rappelé aux parents qu’en cas de suspicion de COVID ils doivent garder leurs enfants à la maison. Les autres établissements ont reçu la visite des adjoints et conseillers municipaux pour une rentrée scolaire qui est encore particulière en raison des mesures sanitaires toujours en vigueur, mais toujours partagée entre la joie des retrouvailles avec les copains et le déchirement de la séparation avec les parents.

Bonne rentrée à tous !