le 03 September 2021
Ce matin, l'Unsa Education a été heureuse de souhaiter à chaque personne du comité, avec un jour de décalage, une bonne rentrée des classes. Nous sommes ravis car, oui, notre ministre n'a pas le monopole de cet objectif précieux qui est d'enseigner ou d'exercer son métier en présentiel, face à tous ses élèves. Malgré un contexte encore dégradé, cette rentrée a été minutieusement préparée par chacun et chacune à son poste avec comme à l'accoutumée une touche d'excitation, un soupçon de stress et de l'hésitation mêlée à de la détermination. Car l'envie est là malgré l'usure installée depuis de nombreux mois à cause de la crise sanitaire mais pas seulement. Notre ministre est sensé donner le cap, tenir la barre. Au fil des interventions publiques et des coups de com, les annonces s'éloignent de plus en plus du réel et ce à tous les niveaux. Tous les discours, mesures, réformes s'apparentent davantage à une campagne électorale permanente qu'à un vrai pilotage du système public d'Éducation. Ce n'est pas en cette année pré-électorale que les choses vont s'améliorer.
En cette rentrée l'Unsa Education souhaite vivement à l'ensemble des personnels de s’affranchir des attentes qu'ils nourrissent encore envers leur hiérarchie pour se concentrer sur leurs cœurs de métiers. En cette nouvelle année scolaire, les représentants de l'Unsa Education continueront à se consacrer chaque jour à faire entendre la voix de tous les acteurs de terrain afin que les difficultés ne soient pas balayées du revers de la main mais bien gérée une à une pour être dépassées. A cet égard, nous avons engagé ce matin des discussions qui souligneront notre soutien aux écoles dont les effectifs justifient pleinement une ouverture de classe. Dans une école publique désormais à multiples vitesses nous avons veiller au traitement en équité de toutes les situations. La quasi totalité des situations que nous avions relevé en ouverture ont été actées. Des situations de vigilance ont été pointé par l'UNSA afin d'être mises au projet de la prochaine carte scolaire. De nombreuses écoles ont réussi à éviter une fermeture qui aurait pu considérablement mettre à mal le bon déroulement de l'année scolaire de l'ensemble des personnels et des élèves. Toutes les fermetures se sont faites dans les écoles avec moins de 20 élèves par classe.
Ouvertures conditionnelles
Ouvertures de classes
Fermetures de classes
Rééquilibrage
Fermetures de postes de remplaçants :
Transformation de poste
le 03 September 2021
Ce jeudi 2 septembre, plus de 850 enfants ont fait leur rentrée dans les écoles illibériennes.
Après un passage par le collège Paul Langevin, c’est à l’école élémentaire Françoise Dolto, que M. Nicolas Garcia, maire, accompagné de madame Hayat Outaoukhtalt-Yousri, adjointe déléguée à l’Enfance et à la Jeunesse ont tenu à accueillir les parents et souhaiter une bonne rentrée aux enfants.
Comme dans tous les établissements de la ville, le protocole sanitaire a été mis en place afin que la rentrée scolaire se passe dans les meilleures conditions possibles. Suivant les préconisations du ministère de l’Éducation nationale qui précise les modalités applicables dans les classes, le port du masque et la distanciation physique reste obligatoire ainsi que le lavage des mains plusieurs fois par jour. Le port du masque est obligatoire en intérieur et à l’extérieur sauf pour les maternelles.
Les enseignants des différentes sections feront un rappel des consignes sanitaires auprès des élèves. Il est cependant rappelé aux parents qu’en cas de suspicion de COVID ils doivent garder leurs enfants à la maison. Les autres établissements ont reçu la visite des adjoints et conseillers municipaux pour une rentrée scolaire qui est encore particulière en raison des mesures sanitaires toujours en vigueur, mais toujours partagée entre la joie des retrouvailles avec les copains et le déchirement de la séparation avec les parents.
Bonne rentrée à tous !
le 03 September 2021
Maya et bien d’autres enfants ont franchi pour la première fois le seuil de l’école ! Elle avait des étoiles dans les yeux… Moment essentiel, teinté d’espoirs, de craintes et d’excitation.
Côté ministre, c’est devenu coutumier, au lieu de passer par les canaux d’information officiels, J.-M. Blanquer a choisi le JDD pour faire connaître ses décisions, le 22 août, à huit jours de la rentrée. Les enseignants sont priés de consulter la presse !
Le ministre compte sur la seule vaccination pour endiguer le variant Delta. De dénis en atermoiements, nous voilà rendus à la pensée magique…
Idem pour la continuité pédagogique promise. Les enseignants se sont dotés, au cours de l’été, du don d’ubiquité et seront capables de faire cours dans le même temps en présentiel et à distance.
Quid de l’éviction des jeunes non vaccinés au collège et au lycée, face à la bronca des syndicats d’enseignants et des parents d’élèves. Les élèves non vaccinés devront s’isoler une semaine s’ils sont cas contact, « sur la base d’une attestation des parents… Les parents sont donc libres de ne pas dire si leur enfant est vacciné ou non, mais cela relève de leur responsabilité. » Ainsi, un positionnement irresponsable, faisant reposer une politique sanitaire sur des choix individuels, est symptomatique d’un libéralisme qui génère de la défiance et fracture toujours plus la société française.
Et que dire de cette campagne « Laïcité à l’école », gloubi-boulga indigeste, où sont amalgamés religion, couleur de peau, pays d’origine supposé, le tout en affublant les enfants représentés de prénoms suggestifs. Une dérive raciste et xénophobe des principes fondamentaux de la laïcité, qui va rester sur l’estomac de nombreux enseignants.
D’aucuns espéraient que J.-M. Blanquer allait prendre à bras le corps la question du niveau des élèves et du nécessaire rattrapage après les deux années de Covid. Force est de constater l’absence de moyens pour remédier au décrochage et réparer les inégalités scolaires qui ont explosé. Mais pour le ministre, il ne s’agirait pas de « faire croire que l’école aurait été le talon d’Achille de la gestion de la crise ».
Dormez tranquilles braves gens, ayez confiance… Une chose est sûre : Kaa, le serpent du Livre de la jungle est détrôné…
le 02 September 2021
le 02 September 2021
L’Indépendant, le 2 septembre 2021
le 01 September 2021
En 2021, la rentrée scolaire la moins chère de France se trouve toujours en Occitanie. Les élus communistes ont toujours soutenu cette volonté de redonner du pouvoir d’achat aux habitants et d’accompagner la réussite de tous les élèves, grâce à des dispositifs qui ont démontré leur succès comme la Carte Jeune représentant 500 € d’économies en moyenne, ainsi que l’extension des mesures de gratuité (manuels, ordinateurs pour les élèves…). A noter, une première en France : la gratuité totale des transports scolaires gérés par la Région dans les 13 départements.
Cette rentrée est évidemment marquée par le contexte sanitaire et la lutte contre les contaminations au Covid-19 pour laquelle la Région s’engage fortement à travers la sensibilisation à la vaccination et l’installation de capteurs de CO2 dans les lycées publics. Les élus communistes soutiennent toutes les actions visant à favoriser la vaccination la plus large possible de la population âgée de plus de 12 ans.
Une fois de plus, le gouvernement n’est pas au rendez-vous. Force est de constater que la majeure partie des opérations permettant le retour effectif en classes repose sur les épaules des collectivités locales. Nous appelons l’Etat à s’extraire des coups de communication pour garantir, en actes, une véritable continuité éducative non-discriminante et des compensations financières aux collectivités mobilisées. Il faut agir nationalement pour garantir la sécurité sanitaire des enseignants et des élèves et, à terme, il faut des embauches massives et le dédoublement des classes.
Les préoccupations sanitaires ne doivent pas occulter l’injustice des politiques éducatives poursuivies depuis 2017. Le Ministre Blanquer se sera illustré par sa conception rétrograde de l’Education nationale et son mépris constant des revendications enseignantes. Face aux moyens insuffisants, reculs pédagogiques, promesses de revalorisations bien éloignées des attentes, confusion entretenue par les protocoles successifs, les communistes apportent leur soutien à la journée d’action du 23 septembre pour un « plan d’urgence pour le service public de l’éducation ». Nous n’oublions pas la rentrée étudiante qui se fera dans des salles pleines à craquer et avec des tensions récurrentes sur le logement étudiant et le coût de la vie.
Fabien Roussel, candidat du pouvoir d’achat et des jours heureux à l’élection présidentielle de 2022, défend un plan massif d’embauche de 90 000 enseignants sur 5 ans qui permettra d’augmenter le temps et la qualité d’enseignement pour les élèves. C’est cette ambition que nous soutenons pour nos jeunes.
Dans les luttes comme dans le débat public, les communistes porteront l’exigence du développement du service public de l’éducation comme levier de transformation sociale, pour l’égalité et l’émancipation citoyenne.
le 01 September 2021
le 01 September 2021
L’Indépendant, le 1er septembre 2021
le 01 September 2021
L’Indépendant, le 1er septembre 2021
le 01 September 2021
L’Indépendant, le 1er septembre 2021