Commission santé et protection sociale du Parti communiste français

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le 10 juin 2016

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Les Cahiers de santé publique et de protection sociale

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Globule Rouge - Avril/Mai 2018 - Rêver l'hôpital pour donner du souffle aux luttes

le 15 mai 2018

L’hôpital va mal, très mal, comme en témoignent toutes les luttes qui se développent. Il est victime des politiques austéritaires et des attaques incessantes contre les services publics, mais il est aussi un lieu d’évolution très rapide des connaissances et des techniques et des besoins des populations à satisfaire, pouvant ouvrir des opportunités nouvelles.
Faire face à l’urgence sanitaire, à la souffrance au travail des soignants, suppose à la fois de s’opposer
aux politiques ultralibérales et de faciliter ce que ces évolutions peuvent apporter de progrès, nécessite
de penser à la fois l’urgence et l’hôpital d’après-demain
C’est tout le sens d’un plan d’urgence pour l’hôpital et de la journée de travail organisée par la commission nationale Santé/protection sociale, le 21 avril, pour réfléchir aux évolutions en cours : les composantes en sont multiples :
- la composante démographique avec un allongement de la durée de la vie, conséquence des progrès de tout type ;
- la composante épidémiologique, avec la disparition de certaines maladies, la chronicisation d’autres, dont on mourrait prématurément autrefois :
- la composante science et techniques transformant moyens diagnostics et thérapeutiques, exigeant des investissements nouveaux, matériels, mais aussi humains, imposant de tirer vers le haut l’ensemble des professions hospitalières :
- la composante numérique avec toutes ses potentialités et ses dangers;
- la composante « nouveau rôle social de l’hôpital » : l’hôpital refermé sur lui-même, en vase clos, coupé de la médecine ambulatoire est obsolète ;
- la composante, « droit des salariés et de leurs représentants » à intervenir dans la gestion de l’hôpital.
- la composante « exigence des malades », facteur de démocratie.

Nous ne laisserons pas le capitalisme gâcher les opportunités qu’offre le monde nouveau qui s’ouvre devant nous.
Le PCF a pris à bras le corps la question de l’hôpital.
Le plan d’urgence veut donner une bouffée d’oxygène tout de suite, mais s’appuie sur les réformes structurelles nécessaires. Les parlementaires communistes ont engagé un tour de France des hôpitaux pour soutenir les luttes et favoriser l’expression des besoins nouveaux : l’hôpital de demain
ne se fera pas sans un pouvoir accru des personnels hospitaliers et des usagers.

Cela suppose une autre utilisation de l’argent !

Comme les personnels hospitaliers, les salarié.e.s des EHPAD, de l’aide à domicile, n’en peuvent plus de
maltraiter les personnes dont ils/elles ont à s’occuper. La perte d’autonomie nécessite, comme l’hôpital,
des moyens nouveaux. La solution gouvernementale d’une deuxième journée de solidarité relève du scandale. Le remède ne passe pas non plus par une cinquième branche de la sécurité sociale, cheval
de Troie d’une privatisation, mais bien par la prise en charge à 100% par la branche maladie et le
développement des services publics.

Une cotisation du XXIe siècle avec une cotisation sociale additionnelle, assise sur les revenus financiers
des entreprises et une modulation des cotisations patronales, en donnerait les moyens.

 
 

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