le 25 October 2018
Qu’elle fût belle notre Fête de l’Huma 2018, joyeuse, chaleureuse, fraternelle, studieuse et mobilisatrice !
Studieuse et mobilisatrice à travers tous les débats, les échanges d’idées et de propositions qui se sont tenus pendant trois jours et notamment dans le champ de la santé et de la protection sociale.
Débats autour de notre campagne sur l’hôpital public et les Ehpad qui se veut permanente, mais aussi autour des retraites, du Tour de France des hôpitaux de nos parlementaires, de la psychiatrie en lutte, du handicap, de la Sécurité sociale, de la santé en Europe, réunissant citoyen-nes, syndicalistes, associations,
collectifs et politiques. Riches en échanges, ces débats ont tous convergé vers une même alternative : un service public de santé financé par une protection sociale universelle et solidaire.
Notre campagne pour un plan d’urgence pour l’hôpital public et les Ehpad doit s’installer dans la durée, au regard des luttes et des mobilisations qui se développent chaque jour partout dans le territoire et en écho au tour de France des hôpitaux de nos parlementaires. Et bien évidemment elle doit rester en permanence connectée au financement, à notre bataille pour une Sécurité sociale du XXIe siècle, c’est notre projet de société !
En ce moment commence l’examen par les parlementaires du PLFSS 2019 (projet de loi de financement de la Sécurité sociale) qui, tout en annonçant la fin du déficit du régime général, confirme un nouveau coup de rabot sur les dépenses de santé et les nécessaires investissements à réaliser, avec 3.8 milliards d’euros d’économies sur le budget de la santé.
Il y a bien une détermination farouche de Macron d’en finir avec notre Sécurité sociale, celle d’Ambroise Croizat et de ses camarades, en multipliant les mensonges habilement médiatisés. Gains de pouvoir d’achat avec la suppression d’une partie des cotisations salariales, reste à charge zéro pour le dentaire, l’optique et l’audition et le matraquage sur le coup du travail avec la pérennisation de l’exonération des cotisations patronales.
Alors matraquons nous aussi, en continuant sans relâche à dénoncer le coût du capital en criant haut et fort que la cotisation sociale est un outil de la solidarité, qui met au service de la collectivité humaine une part des richesses créées en les mutualisant.
C’est aujourd’hui un vrai combat idéologique et nous devons le gagner !