Commission santé et protection sociale du Parti communiste français

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A coeur ouvert : Supplément spécial salariés Globules Rouges

le 17 décembre 2009

Cette publication est pour les salariées et salariés du secteur de la santé et de la protection sociale . Nous souhaitons régulièrement (tous les trimestres) nous adresser à vous , vous faire part de nos analyses et propositions sur ce domaine si important qu'est la protection sociale. N'hésitez pas à nous faire par t de vos avis et réactions ! Nous revenons dans ce numéro sur le financement de la protection sociale . Nous considérons que c'est la question centrale , celle qui doit permettre d'ouvrir de réelles perspectives à gauche . Les élus régionaux doivent aider à construire de la résistance face au libéralisme débridé du pouvoir en place . C'est l'engagement que prennent les candidates et les candidats présentés par le Par ti communiste . Bonne lecture et à très bientôt dans les mobilisations et les actions pour imposer d'autres choix que ceux de la logique financière et des profits pour un petit nombre .

LA SÉCURITÉ SOCIALE : une création communiste toujours nécessaire Ambroise Croizat, ministre communiste , créa, au sortir de la guerre de 39/45, la Sécurité sociale . Son principe , « une cotisation selon ses moyens pour des soins selon ses besoins », est l'expression de la solidarité nécessaire à une société de progrès. Pourfendeur de toute solidarité,la droite promeut la loi de la jungle, le chacun pour soi. La peur inspirée par le mouvement communiste mondial, le poids du Parti communiste dans notre pays ont contraint le capitalisme national à accepter cette avancée sociale.

Depuis on instauration, la droite et les gouvernements successifs ont tout tenté pourvider de son sens cette institution. En appuyant leur propagande sur « le trou abyssal de la Sécurité sociale », ils essayent de privatiser son mode de financement. En 2009, le« trou » est passé e 10 à 23 milliards d'euros. Même le gouvernement est obligé de reconnaître que cela est dû à la baisse des cotisations sur les salaires. Cette démonstration valide notre analyse que les « remèdes » appliqués par les politiques successives n'allaient pas dans le bon sens.

Bien que ce constat soit aujourd'hui partagé par tous les observateurs un peu sérieux, la loi de financement de la Sécurité sociale poursuit dans la même veine la politique antérieure. La réalité est que la droite veut livrer la protection sociale aux affairistes de l'assurance et de la banque. La gestion catastrophique du secteur bancaire, à l'origine de la crise que nous connaissons actuellement, devrait, pour le moins, interroger les tenants du libéralisme quant à la justesse de leur politique. Mais la question, pour lesWoerth, Lagarde et consort, est moins d'avoir raison que de permettre à leurs amis de faire, sur le dos des malades et autres retraités, des bénéfices. Les organismes nationaux et internationaux d'étude économique montrent que la Sécurité sociale a pour effet d'atténuer la crise économique par une redistribution des profits. Il faut sauver la « Sécu » de l'appétit des spéculateurs de tout horizon, conserver son assise solidaire. Les solutions existent, comme par exemple :taxer les profits financiers, arrêter les cadeaux au patronat comme l'exonération des « charges » sans contrôle.

Le Parti communiste a des propositions concrètes immédiatement applicables pour une protection sociale digne de notre pays. Davantage d'« d'Ambroize Croizat » élus dans notre pays, les régionales pourraient être une de ces occasions, c'est la garantie du changement d'orientation de la protection sociale, c'est plus d'humanité au service de tous.