le 17 August 2015
Avec le mois de septembre va venir la mise en oeuvre de plusieurs lois marquant de vrais reculs sociaux.
Loi de financement de la sécurité sociale 2016, qui sera le troisième volet particulièrement déstructurant du plan Valls d’économies sur la santé et la sécurité sociale, l’ANI sur « la complémentaire», loi Macron avec le libéralisme exacerbé, la loi santé imposée par les DG/ARS avant d’être votée, l’absence de loi sur la perte d’autonomie, le manque d’une vraie loi sur la psychiatrie publique…
Cet arsenal a pour objectif de :
• transformer notre système de santé publique pour le seul profit des marchés financiers…
• transformer durablement notre système de protection sociale pour le seul profit des fonds de pensions et du système assurantiel privé
Si même les effets destructeurs commencent à se faire sentir, notamment avec la mise en oeuvre du pacte de responsabilité à marche forcée avec près de 25 milliards d’économies sur les 50 milliards du plan Valls, la cohérence d’ensemble doit être vue pour ce qu’elle est, au risque de se tromper de bataille et/ou de sous-estimer le niveau de rassemblement nécessaire pour de vraies alternatives.
Ce qui se passe ailleurs dans le monde et particulièrement en Grèce, au Portugal, en Espagne montre que les enjeux sont très importants.
D’autres choix politiques sont possible que l’austérité, l’assuranciel et la mise en concurrence.
Le Parti communiste, avec le Front de gauche, porte une vraie alternative par la reconquête de la sécurité sociale solidaire et universelle.
Ensemble, sachons dire « non » à la privatisation rampante de la santé en France !