le 17 May 2017
Après cette première séquence électorale, tout indique que la bourgeoisie s’est réunifiée.
Elle a fait élire son monarque Mac Macron. Comme l’indique le politologue Jérôme Sainte-Marie :« Ce qui est embêtant pour elle (la bourgeoisie), d’un point de vue politique, c’est que cela devient visible. Une domination s’affaiblit lorsqu’elle avance sans masque ».
L’affrontement sera rude, le nouveau monarque de la Ve République a décidé de gouverner par ordonnances
; fi de la démocratie, tout juste bonne pour la plèbe ; afin d’établir sa « nouvelle » politique austéritaire pour les prolétaires, généreuse pour les actionnaires. Cependant, pour imposer, « entre autres », la destruction des
droits des travailleurs, la remise en cause de la sécurité sociale et du système de retraite, l’augmentation pour tous de la CSG, Mac Macron a besoin d’une majorité de député-e-s à l’Assemblée nationale.
Une nouvelle campagne s’est donc engagée où toutes celles et tous ceux qui ont voté pour l’espoir d’une société progressiste le 23 avril doivent s’investir pleinement, pour que la nouvelle assemblée nationale soit un lieu de résistance et porte l’urgence d’une alternative politique en faveur de l’amélioration de la vie quotidienne et du bien commun.
Autour de nous, nombre de retraité-e-s, trompé-e-s par la bourgeoisie et ses chiens de garde, se sont égaré-e-s dans le vote pour la châtelaine de Montretout et majoritairement pour le nouveau monarque. Nous avons donc une immense responsabilité à intervenir auprès de ces retraité-e-s, à leur expliciter l’imposture de Mac Macron, notamment concernant ses projets néfastes de système de retraite par point, à la carte, remettant en cause le minimum contributif que perçoivent près de 5 millions de retraité-e-s, conduisant à une baisse des pensions et un recul de l’âge de départ ainsi que l’augmentation de 1,7% de la CSG.
Face à ses projets néfastes, élisons et faisons élire des candidat-e-s qui portent, à l’Assemblée nationale,
l’exigence de l’Humain d’abord, se prononcent pour la promotion de la sécurité sociale à 100%, (remboursement à 100% des soins prescrits), la mise en oeuvre d’une réforme des retraites permettant à chacun de pouvoir quitter le travail à 60 ans avec une pension à taux plein.