le 07 December 2021
Appel à l’initiative du PCF et soutenu par le NPA.
Le 30 novembre, Fabien Roussel, candidat du PCF à l’élection présidentielle était place de la Bourse à Paris pour exiger la levée des brevets sur les vaccins et traitements contre le COVID.
Il a déclaré : « Alors que de nouveaux variants plus contagieux se développent et se déplacent, il est inacceptable que de nombreux pays aient une couverture vaccinale inférieure à 10 %. Nous devons tout faire pour lutter contre les inégalités face aux soins. Cette pandémie se terminera si tout le monde, peu importe son pays de résidence, a accès au vaccin. … La santé est un bien public, les brevets doivent l’être également ».
le 06 December 2021
A partir du 1er avril 2022, EDF ne coupera plus le courant des particuliers qui n'arrivent pas à payer leur facture d'électricité. L'entreprise a annoncé qu'elle limiterait pour ces foyers la puissance disponible à 1kVA.
La loi interdit à tous les fournisseurs d'interrompre la fourniture d'électricité pour non-paiement de factures pendant la trêve hivernale, qui s'étend du 1er novembre au 31 mars.
Mais EDF est pour l'instant le seul à avoir pris un engagement qui couvre la période hors trêve hivernale. Maud Mathieu, Déléguée Syndicale Centrale CGT EDF accueille favorablement cette décision qu'elle qualifie de « positive ».
Elle souligne aussi la présence au sein d'EDF de « pôles solidarité », qui n'existent pas chez les autres fournisseurs.
« Avec 1kVA, on ne peut pas faire fonctionner de radiateur »
Les agents de ces services ont pour rôle d'essayer de trouver des solutions avant d'arriver à la coupure d'électricité : « C'est ce qu'on a réussi à sauvegarder du temps où EDF était un établissement public. Mais ces pôles sont en sous-effectif permanent. »
Elle pointe aussi le fait que la limitation de puissance ne constitue pas une réponse à la précarité énergétique : « Avec 1kVA, on ne peut pas faire fonctionner de radiateur. Ça suffit pour un frigo, quelques appareils électriques, mais vous ne pouvez pas ajouter un micro-onde ou un fer à repasser. »
Pour la CGT, l'électricité devrait être taxée à 5,5 %, pas à 20 % comme c'est le cas actuellement. Le droit à l'énergie et l'égalité de traitement pour tous les usagers doivent être la règle.
Les coupures devraient être interdites, car elles ne font qu'aggraver encore la situation des plus précaires.
La CGT propose de sortir l'énergie du marché, seule solution permettant de faire durablement baisser les factures.
Elle propose un Programme Progressiste de l'Énergie (PPE). Des tarifs fixes et régulés permettraient l'accès de tous à l'énergie.
Organisé en fonction des besoins des usagers et non plus d'intérêts financiers, ce Service Public de l’Énergie permettrait également de planifier les besoins de la transition énergétique.
le 06 December 2021
L’Indépendant, le 6 décembre 2021
le 05 December 2021
L’Indépendant, le 5 décembre 2021
le 02 December 2021
le 01 December 2021
Mardi 30 novembre 2021... Je viens d'écouter attentivement l'émission de LCP ce soir où Fabien Roussel a pu développer clairement le programme du PCF et sa logique stratégique.
Sur tous les sujets il a été clair sans jamais tomber dans la démagogie et le flou, sur la question :
d'un renouveau de la gauche que sur le rapport à la scandaleuse promotion de l'extrême droite ;
Oui vraiment, c'est le moment d'accélérer cette campagne autour d'un candidat qui représente concrètement l'espoir à gauche et non la perspective toujours étriquée et décevante d'une union falote et peu convaincante d'une union autour de celui qui gueule le plus fort ou qui serait le plus malin.
Aujourd'hui, je suis fier d'appartenir à ce parti, le PCF, qui revient par la grande porte au sommet de ce que la gauche aurait toujours dû défendre, comme aux temps de la libération de la France, le bien-être collectif qui seul peut permettre à chacun d'assumer ses aspirations individuelles en protégeant les plus faibles d'entre nous au lieu de les parquer et les enfoncer dans le désespoir et en libérant les forces du travail de la pression étouffante des prédateurs de la finance française et internationale.
Yvon Huet
le 30 November 2021
le 29 November 2021
Étendre les frais médicaux couverts par l'assurance maladie obligatoire et supprimer les complémentaires santé : c'est l'un des scénarios proposés par le Haut Conseil à l'avenir de l'assurance-maladie.
Le ministre de la Santé Olivier Véran a demandé au Haut Conseil à l'avenir de l'assurance-maladie (HCAAM) d'envisager des évolutions possibles de la Sécurité Sociale.
Cette instance consultative, dont fait partie la CGT, a rendu un rapport qui contient quatre scénarios possibles. L'un d'entre eux, le plus détaillé et le plus commenté, examine la possibilité d'une extension des soins pris en charge par l'assurance maladie.
Ce que l'on appelle le projet de « Grande Sécu » fusionnerait la Sécurité sociale et les complémentaires santé.
Actuellement, en France, nos dépenses de santé sont prises en charge de deux façons différentes :
Le rapport du HCAAM précise que le scénario de réforme de « Grande Sécu » « conduirait les finances publiques à prendre en charge 22,4 milliards d’euros » pour l'instant assumés par les patients ou par leur complémentaire santé.
Pour Pierre-Yves Chanu, représentant de la CGT au sein du Haut Conseil, la revendication syndicale de « Sécurité sociale intégrale » a pesé sur les travaux mais il reste encore un certain nombre de points à éclaircir.
Quelle sera l'ampleur de la prise en charge à 100 % ?
Le scénario du HCAAM prône un remboursement intégral des frais dentaires, optiques et des prothèses auditives. « Mais qu'en est-il des dépassements d'honoraires ? » demande Pierre-Yves Chanu, rappelant que la CGT défend une transformation profonde du système de santé, remet en cause la médecine libérale et prône notamment le développement de centres de santé de proximité avec des médecins salariés.
Par ailleurs, le rapport indique que les soins pris en charge seraient amenés à évoluer. Certains médicaments pourraient entrer et sortir de cette liste. Selon ce rapport, il conviendrait « d'accroître les exigences de régulation des dépenses de santé par l'Assurance Maladie Obligatoire, dans un double objectif de maîtrise des dépenses de santé et d'accès aux soins en supprimant la possibilité de se défausser sur l'Assurance Maladie Complémentaire. »
La CGT défend un périmètre de soin large, fondé sur un principe : tout ce qui contribue aux soins doit être remboursé.
Comment trouver les 22,4 milliards d'euros nécessaires ?
Pour la CGT, les ressources actuellement affectées au financement de la Sécurité sociale sont insuffisantes. Cette insuffisance s’explique avant tout par l’insuffisance des salaires, le niveau de chômage et les exonérations massives de cotisations sociales.
Il conviendrait donc d'établir une logique qui pénalise les investissements financiers au profit d’investissements productifs.
Enfin, la Sécurité sociale doit relever de la démocratie sociale et être placée sous la responsabilité de représentants élus des assurés sociaux.
Des règles de fonctionnement démocratiques doivent être élaborées. Elles seules permettront de répondre aux besoins de la population dans son ensemble.
le 29 November 2021
Une soixantaine de personnes ont répondu présents à l'appel de la cellule et des syndicats.
De tous les témoignages c'est partout dans les Pyrénées-Orientales que La Poste est attaquée.
Nous avons bien raison de faire de la question des services Publics, leur rôle et leur statut, un axé majeur de la campagne de Fabien Roussel.
le 28 November 2021
Combien seront-ils à défiler dans les rues de Paris, jeudi 2 décembre ? 40.000 espèrent les 8 organisations qui appellent à la mobilisation ?
En Languedoc-Roussillon, un TGV qui partira de Perpignan a été réservé pour les retraités en colère. Les retraités en ont mare d’être pris pour des « vaches à lait ». Ils seront plusieurs centaines à faire le voyage. Face à « ce gouvernement de pieds nickelés », ils espèrent frapper un grand coup. « Nos pensions sont bloquées depuis longtemps et tous les prix augmentent. Cet été j’ai renoncé à acheter des fruits », raconte une retraitée qui n’a pas digéré la suppression de la demi-part des veuves sous Sarkozy. À 86 ans, elle confie devoir aider régulièrement deux de ses huit petits-enfants à boucler leurs fins de mois. « Pensions et salaires sont trop bas, c’est le même combat. Quand on travaille, on devrait pouvoir vivre normalement et avoir des loisirs. »
Les retraités sont écœurés par le système capitaliste et les politiques qui l’entretiennent. « En disant que les retraités sont bien lotis, le gouvernement me rappelle mon ancien patron qui m’expliquait qu’il préférait augmenter les bas salaires des jeunes. On passe notre vie à attendre », s’agace un retraité. Alors, quand il entend le chef de l’État prétendre que la France serait le seul pays d’Europe où le pouvoir d’achat a augmenté, il s’étrangle. « J’ai pris ma retraite en 2014, ma pension n’a pas bougé d’un iota », observe celui qui voudrait fixer la rémunération minimum à 10 euros de l’heure. Au moment où des médias font la courte échelle à Zemmour, il se souvient de la parole des anciens. « Le fascisme, tu le verras arriver avec la social-démocratie : des gens de gauche qui mènent des politiques de droite », raconte-t-il, exaspéré. « On se croirait à l’époque où on a foutu la royauté en l’air. Il faut vivre dans le partage et l’égalité. 10 % des élites veulent rester dans le luxe en polluant la planète. »
Au-delà de la hausse de la CSG et de la stagnation des pensions, les retraités sont les premiers à craindre les réformes de la Sécu et des retraites. Certaines pensions sont très faibles surtout celles des femmes et toutes méritent d'être revaloriser. Rappelons que les retraités font vivre l’économie et les associations. Souvent aussi ils aident leurs enfants et petits enfants.
Dominique Gerbault