Commission santé et protection sociale du Parti communiste français

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Face à la privatisation, les cheminot-e-s haussent le ton !!!

le 03 novembre 2021

Face à la privatisation, les cheminot-e-s haussent le ton !!!

Ouverture du rail à la concurrence. Pour le PCF et son candidat Fabien Roussel, c’est non !

le 01 novembre 2021

Ouverture du rail à la concurrence. Pour le PCF et son candidat Fabien Roussel, c’est non !

L’édito du TC par Michel Marc. Les idées bras le corps

le 29 octobre 2021

L’édito du TC par Michel Marc. Les idées  bras le corps

C’est le moment. Pour ceux qui le veulent bien. C’est aussi le moment pour les autres, qui se sont mis en retrait de la vie démocratique, qui se taisent et s’écartent. Et qui s’abstiennent… Exclus, méfiants, « dégoûtés ! ». C’est le moment d’échanger, de débattre, d’argumenter, d’apprendre, d’écouter, de soumettre aux autres, de confronter, de proposer. Loin de toute démagogie. Sans aucun doute, pour les millions de concitoyens que nous sommes, c’est le moment d’exister, pleinement. Et c’est heureux. Quelques exemples et quelques questions viennent immédiatement à l’esprit.

Les inégalités. Le monde, les pays, la France ont-ils vocation à se développer en creusant à ce point les inégalités entre les peuples et entre les personnes ? La « fatalité » a-t-elle quelque chose à voir avec ça ? Les chiffres existent pourtant, indiscutables : depuis des décennies, le fossé s’élargit entre pauvres et riches dans des proportions importantes. Faudrait-il continuer ainsi ? On sent bien, là, que le débat doit s’engager entre tous, vraiment, sur cette question d’avenir. Les domaines des salaires et d’une fiscalité vertueuse se poseront, nécessairement. Le niveau de pauvreté est à ce jour devenu insupportable.

La réindustrialisation. Depuis une trentaine d’années, l’État n’a pas voulu intervenir lors de fermetures d’entreprises vitales, ni soutenir l’activité quand elle en avait besoin. Les délocalisations « financières » se sont alors multipliées, les abandons (sidérurgie, Alstom et autres) se sont multipliés, engraissant les actionnaires, abandonnant les salariés, mettant en danger l’indépendance nationale et augmentant les émissions de Gaz à effet de serre (GES) dans les transports. Ceux d’aujourd’hui qui disent vouloir relocaliser étaient aux affaires, il n’y a pas si longtemps. Le débat s’impose, entre tous, au grand jour, en y incluant les possibles et nécessaires nationalisations.

Les services publics. Ces activités qui nous appartiennent, aux riches comme aux pauvres, aux ruraux comme aux citadins, ces services qui organisent l’égalité entre tous, sont peu à peu démantelés, affamés, « squelettisés » jusqu’à devenir inopérants ou presque. L’école, la santé, les finances publiques, La Poste… Doit-on se les réapproprier, pour répondre aux besoins, partout et pour tous ? Enfin, l’environnement. L’air, l’eau, les sols, les forêts, l’agriculture de demain, l’énergie pour demain méritent eux aussi des débats contradictoires de qualité, dénués de démagogie. Pour l’instant, on peut remarquer que rien n’est dit sur la maîtrise publique, ni sur la perversité des intérêts privés dans le domaine de l’énergie. Les communistes portent la proposition d’un grand secteur public. Nous avons tous le devoir d’intervenir et de nous y intéresser. Des exemples, donc. Vous l’aurez compris, il y en a beaucoup d’autres. Me viennent à l’esprit la dignité et la fraternité…

Situation TER : la Région doit rendre des comptes sur la dégradation de la qualité de service offerte aux usagers - Groupe GRE au Conseil régional Hauts-de-France, 26 octobre 2021

le 27 octobre 2021

Situation TER : la Région doit rendre des comptes sur la dégradation de la qualité de service offerte aux usagers - Groupe GRE au Conseil régional Hauts-de-France, 26 octobre 2021

Après la mise cause de la SNCF suite à des dysfonctionnements sur le réseau TER dans les Hauts-de-France, plus particulièrement depuis la rentrée, par le président de Région X. Bertrand et son vice-président en charge des mobilités F. Dhersin, dans un communiqué de presse le 25 octobre (voir colonne à droite), les élu·e·s du groupe de la Gauche républicaine et écologique (GRE), constitué des élu·e·s communistes et PS, ont répondu le lendemain. Nous reproduisons ci-dessous le contenu de leur communiqué de presse.

Pour tout contact : la conseillère régionale (PCF) Héloïse Dhalluin - heloise.dhalluin@hautsdefrance.fr

 

Communiqué du groupe GRE au Conseil régional des Hauts-de-France - 26 octobre 2021

 

Situation TER : la Région doit rendre des comptes sur la dégradation de la qualité de service offerte aux usagers

Depuis la rentrée, le nombre de suppressions de trains est trois fois supérieur à ce qui est observé habituellement sur le réseau TER des Hauts-de-France.

La région offre le spectacle de son impuissance devant la lassitude et la colère des usagers. Hier, le président de région Xavier Bertrand et Franck Dhersin, son vice-président en charge des mobilités, des infrastructures de transport et des ports, signaient un communiqué dénonçant un certain nombre de dysfonctionnements sur le réseau TER et mettant en cause la SNCF sans prendre la mesure de leur propre responsabilité en tant qu'autorité organisatrice du TER.

L'exécutif régional avait été averti dès 2019 que le service annuel 2020 et 2021 n'était pas réalisable dans les faits. Il savait que tout serait à flux tendu (en termes d'infrastructure, de matériel, de personnel) et que le moindre incident déclencherait une désorganisation totale, notamment dans les technicentres. Ce même exécutif a, malgré tout, laisser volontairement la situation se dégrader.

Avec la crise sanitaire, il a fallu attendre septembre 2021 pour remonter en charge et constater toutes les limites de ce plan. Aujourd'hui, nous payons ces mauvaises décisions. La désorganisation générale, qui s'explique aussi par les incessantes réorganisations de la SNCF, avec d'un côté les usagers, qui subissent les retards et les annulations, de l'autre, les cheminots qui sont mis en cause abusivement par un Président en campagne qui cherche à se défausser.

Dans une mise en scène qui se développe depuis maintenant quelques semaines sur les réseaux sociaux, Franck Dhersin joue l'usager témoin - à croire qu'il n'a jamais pris le train - pour dénoncer les dysfonctionnements des TER. À coup de tweets et de micro-témoignages, il dresse un portrait calamiteux du service public dont il a pourtant la responsabilité.

Au lieu de mettre publiquement en cause le service public, et en l'espèce la SNCF, nous écrivons ce jour au Président Bertrand pour lui demander que celle-ci soit auditionnée par la commission transport de notre Assemblée ou en séance plénière à fin que les élus et par là-même les citoyens soient éclairés des raisons des dysfonctionnements observés.

Au lieu de renvoyer la balle à d'autres, peut-être est-il temps d'établir un diagnostic partagé et de trouver des solutions dans l'intérêt des habitants de notre région.

 

 

Transports. Le Train de nuit s’invite au Train des primeurs (L’Indep)

le 25 octobre 2021

Transports. Le Train de nuit s’invite au Train des primeurs (L’Indep)

L’Indépendant, le 25 octobre 2021

La santé au cœur des propositions de Fabien Roussel

le 24 octobre 2021

La santé au cœur des propositions de Fabien Roussel

Le coronavirus a mis en avant les inégalités en matière de droit et d’accès aux soins. Ce sont les résultats des politiques de casse et de privatisation de l’appareil sanitaire français depuis des dizaines d'années. Fabien Roussel, candidat du PCF à l'élection présidentielle dévoile ses propositions pour remettre sur pied cet édifice social.

Fabien Roussel propose d'abroger l'ensemble des lois qui transforment l'hôpital public en entreprise marchande. Tous les hôpitaux devront disposer d’un service d’urgences, d’une maternité et des services de médecine et de chirurgie. Le trajet domicile établissement de santé ne devra pas dépasser 30 minutes.

Le gouvernement doit rendre, les soins accessibles à tous et dans tous les territoires de la République. La fermeture de 5.700 lits en 2020 en pleine pandémie est inacceptable ! Les dépassements d'honoraires doivent être strictement encadrés et le tiers payant doit être effectif partout.

La crise sanitaire a indubitablement impacté les vies. Nous voyons se multiplier les dépressions, angoisses, burn-out et autres souffrances. La France forme vingt fois moins de psychiatres qu’il y a vingt ans. Nous devons arrêter les logiques de rentabilité, redonner toute sa place au secteur psychiatrique et permettre un réel à ces soins.

Contreparties aux aides publiques

Le candidat du parti communiste veut mettre en place un pôle public du médicament. Sanofi, honte de notre pays, génère des profits spectaculaires (12,3 milliards en 2020 contre 2,8 en 2019, soit une progression de 340 % !), il « filialise » des usines de production de principes actifs. Ce sont 80 % des principes actifs qui sont produits en dehors de l’UE, c’est inacceptable. Nous devons retrouver notre souveraineté sanitaire.

Les aides publiques de l'État perçues par les entreprises pharmaceutiques doivent être strictement encadrée avec en retour la mise en place d’un programme public de production et de distribution de médicaments.

Fabien Roussel mettra en place un observatoire citoyen des dispositifs médicaux et réquisitionnera des laboratoires privés du médicament pour en garantir la transparence. Il œuvrera pour la levée des brevets des vaccins pour le Covid-19 et son financement serait assuré par une taxe de 1 % sur le chiffre d’affaires des entreprises pharmaceutiques.

Création de milliers d'emplois

Le candidat communiste créra un réel service public de l’autonomie, couvert à 100 % par la Sécurité Sociale (branche maladie). Favoriser l’autonomie de des aînés c'est le recrutement dès 2022 de 100.000 emplois/an sur 3 ans en EHPAD et 100.000 aides à domicile avec la création d’un service public du grand âge et la mise sous tutelle des EHPAD du groupe Korian. Une revalorisation des salaires de ces personnels est indispensable. Ces mesures seront financées par une contribution solidarité des actionnaires à hauteur de 2 % des dividendes (2 milliards en 2021).

En france, c’est 1 personnes sur 4 qui souffre d’une incapacité, d’une limitation d’activité ou d’un handicap. Il faut les considérer avec dignité, comme de réels « sujets de droits », et sortir de la logique paternaliste. La déconjugalisation de l’AAH sera effective.

C'est le défi des jours heureux que Fabien Roussel et avec lui l'ensemble des communistes proposent pour ces présidentiels.

Dominique Gerbault

Cabestany. Des parents d’élèves en colère à l’école maternelle La Fontaine (L’Indep)

le 24 octobre 2021

Cabestany. Des parents d’élèves en colère à l’école maternelle La Fontaine (L’Indep)

L’Indépendant, le 24 octobre 2021

Polyclinique Méditerranée au Moulin-à-Vent. Grève des sages-femmes (L’Indep)

le 24 octobre 2021

Polyclinique Méditerranée au Moulin-à-Vent. Grève des sages-femmes (L’Indep)

Françoise Dominguez : « Cette fois on durcit le ton pvrcequ’il faut sauver notre profession ».

L’Indépendant, le 24 octobre 2021

Le Train des Primeurs reprend du service : une très bonne nouvelle !

le 22 octobre 2021

Le Train des Primeurs reprend du service : une très bonne nouvelle !

C’est une victoire des cheminots, notamment de la CGT, ainsi que des usagers et des élus locaux. Pour les élu-e-s communistes, républicains et citoyens de la Région, c’est la concrétisation d’une mobilisation sans faille depuis les annonces de la remise en cause des circulations. Pour autant, nous regrettons que le processus de concertation et de travail avec toutes les parties prenantes, qui avait été initié par la Région Occitanie, ait été interrompu par le Ministère : pas de concertation avec la Région, ni avec les syndicats, les opérateurs et les fournisseurs.

Aujourd’hui marque donc la reprise avec un train conventionnel de douze wagons entre les deux marchés. C’est une bonne chose, mais il faut amplifier le nombre de wagons et investir dans la durée. Des questions restent ouvertes. L’État considère qu’il faut compenser le coût du ferroviaire à hauteur de 5 millions par an durant cinq ans environ. Cela conforte ce que nous portions depuis des mois : c’est à l’État de financer cette compensation légitime. Nous considérons aussi indispensable de réunir toutes les parties prenantes du dossier et d’avoir des informations sur le fret possible pour le voyage retour vers l’Occitanie.

La reprise des circulations est une étape indispensable, mais pas suffisante. Il est nécessaire d’engager le travail pour pérenniser une liaison ferroviaire permanente entre le marché Saint-Charles et le marché de Rungis. Pour cela, il est pertinent qu’il y ait du fret sur le retour entre l’Ile-de- France et l’Occitanie. Pour cela, il est utile de compléter les marchandises transportées par le rail. L’ensemble des marchandises traitées par le marché Saint-Charles est très au-delà de douze wagons, mais la production départementale est trop peu concernée par le transport ferroviaire. Les produits bio consommés en Île-de-France transitent essentiellement par la route en camion diesel !

Le travail est donc important. La relance du fret ferroviaire ne doit pas être un slogan, ici cela doit se concrétiser. C’est ce que nous avons exprimé lors d’un temps de travail le 21 octobre avec le Secrétaire général de la CGT et celui de la Fédération CGT Cheminots. Il a montré une convergence de vue sur ce dossier.

Le groupe CRC Occitanie maintient plus que jamais l’urgence de développement du fret et la nécessité d’une liaison ferroviaire pérenne entre le marché Saint-Charles et le marché de Rungis !

Pierre Lacaze
Président du Groupe CRC
Jean-Luc Gibelin
Vice-Président chargé des Mobilités

Perpignan-Rungis. Une première victoire après des années perdues !

le 22 octobre 2021

Perpignan-Rungis. Une première victoire après des années perdues !

Communiqué de presse du PCF 66

Alors que le premier train des primeurs vient tout juste de quitter Perpignan, le PCF se félicite de la réouverture de la ligne Perpignan-Rungis. Cette décision vient à la suite d’une mobilisation large des cheminots et leurs syndicats, des partis politiques et de leurs élu.e.s des deux bouts de la ligne pour poursuivre une ligne de fret évitant l’équivalent de 25.000 poids-lourds sur les routes d’Ile-de-France. Le gouvernement d’Edouard Philippe avait acté sa fermeture en 2019 malgré la vive opposition des collectivités comme la région Occitanie, les conseils départementaux du Val-de-Marne et des Pyrénées orientales.

Le gouvernement a donc perdu trois ans en s’obstinant dans une logique d’appels d’offres et de mise en concurrence pour finalement donner le marché à la société Rail Logistics Europe (RLE), c’est à dire Fret SNCF et ses filiales européennes.

Pour le PCF : Cette réouverture est une victoire mais elle révèle surtout l’inaptitude de la logique du marché à répondre aux grands enjeux sociaux et écologiques de notre temps. Nous avons perdu trois ans, versé 75.000 camions en direction de Paris. La nouvelle bataille qui s’ouvre c’est celle d’un choc de l’investissement dans notre pays pour le mode ferré. C’est la capacité de la France à disposer d’une entreprise unifiée pour organiser le transport de marchandises de façon massive. Le refus du statut quo est indispensable. Dans son désengagement inacceptable, l’état n’investit qu’à la moitié du coût global de cinq millions d’€uros et se décharge une fois de plus sur la région, qui est déjà asphyxiée financièrement, pour payer l’autre moitié.

Derrière le train des primeurs, il y a surtout l’abandon écologiquement et économiquement illogique de la filière FRET dans notre pays au bénéfice du tout camion. Les tonnes de marchandises toujours plus nombreuses dans nos pays sont massivement transportées par des camions extrêmement polluants, dangereux et très couteux.

Le PCF rappelle que les entreprises qui font le choix des camions ne payent presque pas les infrastructures qu’elles utilisent tandis que celles qui font le choix du fer payent ce coût.

Il faut donc rapidement inverser cette tendance pour favoriser les modes de transports non polluants et pénaliser ceux qui polluent. Le PCF réclame simultanément un grand plan pour coordonner les besoins de réindustrialisation et de production agricole de notre pays et les besoins d’infrastructures dédiés privilégiant le fer et le fluvial.

PCF 66