Commission santé et protection sociale du Parti communiste français

Commission santé et protection sociale du Parti communiste français
Accueil

Handicap à l’école. Les accompagnants alertent (L’Indep)

le 20 October 2021

Handicap à l’école. Les accompagnants alertent (L’Indep)

Ce mardi 19 octobre, les Accompagnants d’Élèves en Situation de Handicap (AESH), et qui se disent « sous payés » et « déplacés comme simples pions », étaient en grève pour réclamer de meilleurs salaires et conditions de travail, ainsi que des moyens supplémentaires pour l’inclusion scolaire.

L’Indépendant, le 20 octobre 2021

Retour du train des primeurs. « Un demi-train et une petite victoire » (L’Indep)

le 20 October 2021

Retour du train des primeurs. « Un demi-train et une petite victoire » (L’Indep)

À l’arrêt depuis juillet 2019, l’emblématique train des primeurs transportant fruits et légumes entre Perpignan et Rungis reprendra du service ce vendredi 22octobre. Le premier voyage devrait partir sur les coups de 16h28. Fret SNCF confirme que seul douze wagons composeront désormais le convoi, contre 26 dans sa version d’avant juillet 2019.

L’Indépendant, le 20 octobre 2021

Grâce à la mobilisation, le train des primeurs redémarre

le 19 October 2021

Grâce à la mobilisation, le train des primeurs redémarre

La remise en circulation du train Perpignan-Rungis est une première victoire pour la CGT, qui appelle au retour à un vrai service public du fret.

Après deux ans d’arrêt, la remise en circulation du train Perpignan-Rungis est une première victoire pour la CGT, qui appelle au retour à un vrai service public du fret.

La ligne de fret ferroviaire Rungis-Perpignan rouvre.

Le train des primeurs permet d'acheminer fruits et légumes frais directement depuis le sud de la France, l'Espagne et les pays du Maghreb jusqu'au Marché d'intérêt national (MIN) de Rungis, situé dans le Val-de-Marne, près de Paris.

À sa fermeture en 2019, cette liaison était la dernière ligne de fret de fruits et légumes en France. Lors de sa création en 1986, un train de 82 wagons réfrigérés transportait 350 tonnes de fruits et légumes depuis la plate-forme Saint-Charles International de Perpignan, premier centre de commercialisation, de transports et de logistique de fruits et légumes d'Europe jusqu'à Rungis.

Quand la liaison s'arrête en 2019, il reste seulement 40 wagons, les autres n'ayant pas été renouvelés.

L'arrêt de ce train est alors dénoncé comme une aberration écologique.

En effet, pour remplacer un train de fruits et légumes, il faut désormais affréter 45 camions, ce qui rend leur transport beaucoup plus polluant. Une centaine d'emplois risquent aussi d'être supprimés.

La CGT Cheminots et la CGT des Pyrénées-Orientales alertent les élus de gauche qui prennent position en faveur du maintien du train des primeurs. Ils manifestent, lancent une pétition qui recueille 21.000 signatures, remettent le prix du pollueur de l’année à Élisabeth Borne, alors ministre des Transports.

Aujourd'hui, Laurent Brun, secrétaire fédéral de la CGT Cheminots, salue le redémarrage de ce « train symbolique » tout en pointant le fait que « le train qui repart n'est pas du tout le même qu'il y a deux ans ».

Il s'agit en effet d'un train de 12 wagons qui acheminera fruits et légumes de Perpignan à Rungis 5 fois par semaine de novembre à la mi-juillet et repartira vers Perpignan vide.

Le fret étant un marché ouvert à la concurrence, le gouvernement avait lancé un appel à manifestation d’intérêt pour la reprise d’un service de fret ferroviaire entre Perpignan et Rungis en décembre 2020.

C'est finalement la société Rail Logistics Europe (RLE) regroupant Fret SNCF et les autres filiales européennes de fret de la SNCF qui a emporté le marché.

Elle touchera pour cela une subvention de 4 millions d'euros par an.

« C'est colossal ! » Commente Laurent Brun. « Il faudrait 200 trains supplémentaires d'ici à 2030, 1.000 trains d'ici à 2050. Si l'État doit débourser 4 millions de subventions pour chacun, c'est impossible ! »

Déplorant « ce système concurrentiel où chaque maillon logistique est soumis à un appel d'offres différent », Laurent Brun invite à « réfléchir de manière globale pour plus d'efficacité ».

Par exemple, si le champ de l'appel d'offre ne se limitait pas à Perpignan-Rungis, le train des primeurs pourrait continuer sa route de Rungis vers Lille, puis redescendre à Lyon au lieu de retourner vide à Perpignan.

Afin d'économiser l’argent public et d'être assuré de sa bonne utilisation, le retour à un vrai service public du fret est défendu par la CGT.

C’est le sens du rassemblement organisée, jeudi 21 octobre, par la CGT à Perpignan. Jeudi 21 octobre à partir de 11 heures - Gare fret SNCF du marché Saint-Charles à Perpignan en présence de Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, et de Laurent Brun, secrétaire fédéral des Cheminots.

Pour la CGT, le déplacement de personnes et de marchandises est un droit fondamental qui confère aux transports un caractère d’intérêt général.

La CGT propose de donner un caractère de service public au fret ferroviaire, fluvial et maritime, seule façon de permettre à la fois la sécurité des approvisionnements et un développement humain durable.

Éducation. La colère des accompagnants d’élèves en situation d handicap (L’Indep)

le 19 October 2021

Éducation. La colère des accompagnants d’élèves en situation d handicap (L’Indep)

L’Indépendant, le 19 octobre 2021

La lutte paye Le train des primeurs Perpignan-Rungis revit

le 18 October 2021

La lutte paye Le train des primeurs Perpignan-Rungis revit

Projet de collège-lycée catalan. Le Département partage la colère et l’incompréhension de La Bressola

le 18 October 2021

Projet de collège-lycée catalan. Le Département partage la colère et l’incompréhension de La Bressola

Suite aux informations communiquées hier par l’association La Bressola concernant son projet de collège-lycée catalan sur le site du couvent Sainte-Claire à Perpignan, le Département tient à faire part de son incompréhension s’agissant de la décision inique prise par la municipalité de Perpignan.

Comment peut-on recevoir à plusieurs reprises un porteur de projet et condamner ses perspectives au dernier moment ?

La mairie recourt encore une fois à la préemption sans avoir de projet d’intérêt général ?

Le Département, partenaire de La Bressola depuis plus de vingt ans, a voté en mai dernier le principe d’accompagner le projet de l’association, qui est nécessaire pour assurer la continuité de l’enseignement en catalan et immersif.

Le Département continuera d’appuyer le projet de collège-lycée porté par La Bressola, en lien avec la Région et l’Office public de la langue catalane (OPLC).
 

Journée de grève du 19 octobre 2021. Alerte sur la prise en compte du handicap en milieu scolaire et sur la revalorisation du métier d’AESH

le 18 October 2021

Journée de grève du 19 octobre 2021. Alerte sur la prise en compte du handicap en milieu scolaire et sur la revalorisation du métier d’AESH

Cette rentrée scolaire a été marquée par la mise en place effective du PIAL : Pôle Inclusif d'Accompagnement Localisé. Cette organisation, créée en 2019, était censée améliorer la ressource en moyens humains auprès des enfants en situation de handicap, au niveau de la maternelle, de l’élémentaire et du secondaire.

Bien au contraire, nous assistons à un effet de saupoudrage de l'aide humaine entre les différents établissements avec des conséquences directes sur le climat scolaire. On constate notamment un manque criant de personnels AESH (Accompagnant d’Élèves en Situation de Handicap) qui font défaut depuis la rentrée dans différents établissements scolaires des Pyrénées-Orientales. Sur certaines écoles, on est passé de 12 heures par enfant par semaine de présence d’AESH mutualisée il y a 2 ans, à 5 heures en moyenne actuellement. Nous déplorons, aussi, pour les ULIS, plusieurs jours d’absences de maîtres remplaçants, lors desquels les enfants « se débrouillent » avec les AESH et des jeunes en contrats aidés.

La mise en place du PIAL a entraîné :

  • une souffrance au travail grandissante des AESH avec davantage d’arrêts de travail ;
  • des changements arbitraires et sans concertation des affectations (travailler en maternelle n'est pas comme travailler en primaire ni au collège) ;
  • une adaptabilité imposée à plusieurs types de handicaps (qui sont multiples et polymorphes), à plusieurs niveaux d'enseignement et à plusieurs équipes éducatives : les AESH peuvent avoir jusqu’à 8 enfants différents par semaine sur des temps très courts, empêchant un suivi coordonné ;
  • des modifications importantes des emplois du temps ;
  • une interdiction de lien direct avec les parents avec une rupture dans la continuité des prises en charge (changements d'AESH auprès des enfants pour ne pas encourager le tissage de liens affectifs ou d'attachement, interchangeabilité d'AESH auprès des enfants : comme si l'aide humaine n'était pas par définition humaine et sous prétexte du développement d'autonomie) ;
  • une grande opacité dans la coordination des AESH et un manque de régulation des décisions ;
  • une moins bonne prise en considération des besoins spécifiques de chaque enfant ;
  • des apprentissages plus difficiles.

En tant que parents d'élèves FCPE, nous soutenons pleinement les AESH dans leur action et les difficultés accentuées depuis la rentrée 2021/2022. Nous reconnaissons leur rôle indispensable à la scolarisation de nos enfants.

La FCPE des Pyrénées Orientales se mobilise pour les AESH (Accompagnant d’Élèves en Situation de Handicap), acteurs indispensables à la scolarisation de nos enfants.

Nous demandons :

  • une sortie de la précarité (possibilité de contrats à temps complet, rémunération revue à la hausse) ;
  • une fonctionnarisation en catégorie B de l’Éducation Nationale garantissant un juste parcours professionnel ;
  • des droits de qualification, de formation et de carrière, de participation de plein droit à la scolarisation de nos enfants (circulaire de juin 2019) ;
  • l'embauche en nombre suffisant d'AESH et la fin du saupoudrage d'heures sur les différents établissements sans tenir compte des véritables besoins des enfants handicapés ;
  • la fin des PIAL dont le fonctionnement est opaque ;
  • la fin des notifications d'aide humaine mutualisée sans quotité horaire.

Les AESH doivent être :

  • considéré.es comme des professionnel.les à part entière dans leur champ propre d'intervention et de compétences ;
  • consulté.es et impliqué.es dans les prises de décisions ;
  • titularisé.es dans la droite ligne de la loi sur l'inclusion de 2005.

C’est à ces conditions que nous assisterons à une véritable prise en charge du handicap de chaque élève.

Nous appelons tous les parents d’élèves disponibles à se rendre le 19 octobre à 10h sur la Place de la Victoire à Perpignan, pour venir témoigner auprès des AESH notre soutien et notre reconnaissance, et alerter sur la prise en charge du handicap en milieu scolaire.

Contact presse :
Jeanne-Marie Noël (référente Handicap de la FCPE 66) 06-71-61-27-35
Rémy LandriI (président FCPE 66) 06-72-04-25-54

Fret ferroviaire. Le « train des primeurs » Perpignan-Rungis enfin de retour

le 17 October 2021

Fret ferroviaire. Le « train des primeurs » Perpignan-Rungis enfin de retour

Le 21 octobre, après plus de deux ans d’interruption, grâce à la mobilisation, la ligne de fret ferroviaire reliant le marché Saint-Charles de Perpignan à celui de Rungis va reprendre du service.

Cette ligne de fret ferroviaire assurait depuis plus de quarante ans l’acheminement, en wagons réfrigéré, de fruits et légumes entre Perpignan et Rungis, a été suspendue à l’été 2019 faute d'investissements. Le gouvernement et la SNCF avaient fait une croix dessus.

Cette fermeture était une hérésie climatique, elle jetait 9.000 camions par an sur les routes à l'heure où l'on doit réduire les émissions de CO2 et limiter le réchauffement climatique.

Des citoyens, les cheminots de la CGT, des collectivités territoriales -au premier rang desquelles la Région- ont mené une bataille sans relâche pour l’avenir de cette liaison de fret ferroviaire. « Nous avons réuni, à de nombreuses reprises, toutes les parties prenantes du dossier : l’État, les chargeurs, les transporteurs, les deux Régions, les deux Départements, les deux marchés…» se souvient Jean-Luc Gibelin vice-président (PCF) de la Région Occitanie chargé des transports.

Cette mobilisation a poussé le gouvernement à prendre la main, dans le cadre d’un plan d’un milliard d’euros en faveur du développement du fret ferroviaire d’ici 2024.

Le combat n’est pas terminé

Ce sont les filiales européennes de fret de la SNCF qui ont remporté l'appel d'offre. La ligne de fret Rungis-Perpignan reprendra donc du service le 21 octobre. Une grande satisfaction pour ses défenseurs, bien sûr, mais la vigilance reste de mise.

Bien des choses doivent encore être calées. Jean-Luc Gibelin reste vigilant, et n'a « pas de certitude sur l’engagement des chargeurs par exemple, ni sur la façon de financer le train des primeurs sur le long terme - on me dit que c’est une aide sur cinq ans. Il y a un certain nombre de questions qui restent en suspens et pour lesquelles je n’ai pas d’éléments ». L'élu tique par ailleurs sur la manière dont l’État fait les choses : « L’État dit : il y a 5 millions à mettre. Lui donne 2,5 millions et demande aux collectivités de mettre le reste, tout en précisant que le train circulera indépendamment de la réponse des collectivités… C’est un peu particulier de faire des annonces quand le tour de table n’est pas terminé ».

De toute évidence, l’ouverture à la concurrence et le démantèlement de l’entreprise publique SNCF a des conséquences graves pour le développement du FRET ferroviaire qui a vu une baisse du trafic de plus de 50% ces 15 dernières années au profit de la route et des poids lourds.

Dominique Gerbault

Rassemblement pour la remise en circulation du Train des Primeurs Perpignan-Rungis

le 16 October 2021

Rassemblement pour la remise en circulation du Train des Primeurs Perpignan-Rungis
Sur le quai de chargement du train
Rue de Lisbonne
Perpignan

Jeudi 21 octobre à 11h

La CGT invite l’ensemble de la population à venir fêter la remise en service de la liaison ferroviaire de fruits et légumes Perpignan-Rungis en présence de Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, et Laurent Brun, secrétaire général de la fédération CGT des Cheminots.

Une grande Victoire pour les cheminots, la CGT et l’ensemble de la Population

Face à la mobilisation de toutes et tous depuis plus de 4 ans pour le maintien du train des primeurs, le gouvernement a été mis devant ses contradictions et dans l’obligation de remettre notre train sur les rails.

Il s’agit d’une lutte victorieuse des cheminots et cheminotes engagé.e.s avec la CGT et l’ensemble de ses structures, mais aussi des citoyens et citoyennes, des associations, des partis et élus politiques, pour le maintien et le développement de ce train indispensable pour notre département.

De toute évidence, l’ouverture à la concurrence et le démantèlement de l’entreprise publique SNCF a des conséquences graves pour le développement du FRET ferroviaire qui a vu une baisse du trafic de plus de 50% ces 15 dernières années au profit de la route et des poids lourds.

Fort de cette grande victoire, la CGT va continuer de mobiliser autour de son projet « Ensemble pour le FRET » pour remettre l’emploi de cheminots, l’entreprise publique SNCF au cœur du développement du transport de marchandises par rail pour une véritable transformation de la société plus juste, sociale et environnementale.

Budget de l'État 2022. Pas d'austérité mais pas de réelle rupture

le 15 October 2021

Budget de l'État 2022. Pas d'austérité mais pas de réelle rupture

Le dernier projet de loi de finances (PLF) du quinquennat a été présenté le 22 septembre en Conseil des ministres. Une partie de ce budget ne sera exécutée qu'après l'élection présidentielle de 2022.
La leçon de la crise de 2008 aurait-elle été retenue ?

L'immédiat après-crise avait alors vu la plupart des gouvernements européens tailler dans les dépenses publiques dès l'apparition des premiers signes de retour de la croissance.

Ces mesures avaient eu pour effet immédiat de stopper la dynamique de reprise. Au vu des différentes lois de finances aujourd'hui en discussion dans les pays européens, il semblerait que la leçon ait en partie été retenue, au moins pour cette année.

Le gouvernement entend dépenser pour soutenir la reprise de la croissance. Ces mesures seront soutenues par des recettes fiscales qui devraient fortement augmenter du fait de la croissance du PIB estimée à 4 % en 2022 après 6 % en 2021.

Des recettes supérieures de 13,4 milliards à 2021 permettraient à la dette publique de diminuer légèrement.

À moins de sept mois du scrutin présidentiel, il faut cependant considérer ce projet de loi de finances comme un budget de fin de quinquennat, qui servira aussi à faire campagne.

Dans ce cadre, il était délicat de réduire les dépenses.

Le ministère de la Justice voit son budget augmenter de 700 millions d'euros.

Si cette augmentation de 8,2 à 8,9 milliards va dans le bon sens, elle sera cependant nettement insuffisante compte tenu du manque de moyens criants de la Justice. D'autant qu'une partie de cette augmentation servira à construire des places de prison supplémentaires, pas à augmenter les effectifs. Le ministère des Armées aura lui un budget de 40 milliards, soit 2,5 fois l'enveloppe dédiée à la « transition écologique ».

Durant ce quinquennat, la Défense aura vu son budget augmenter de 23 %.

Pour le ministère de l'Écologie, une réduction des effectifs à hauteur de 279 équivalents temps plein est prévue.

Cette décision est une aberration au vu des enjeux environnementaux.

Quant au ministère du Travail, il verra ses effectifs amputés de 1 750 emplois équivalents temps plein.

Dans une période où la fraude des entreprises aux aides publiques pourrait être massive, leur contrôle sera encore plus difficile.

Si ce budget n'est pas placé sous le sceau de l'austérité, il n'est cependant pas un budget de rupture. Les dépenses envisagées serviront à continuer l'ordre ancien, pas à réduire les inégalités, assurer le plein-emploi ou enclencher la nécessaire transition écologique.