le 09 May 2021
Voilà maintenant deux ans que les lycéens naviguent dans une situation instable entre réforme et crise sanitaire. Et en deux ans notre capacité d’adaptation n’a fait que s’améliorer pourtant l’incertitude arrive à nous faire chavirer. Pendant cette crise sanitaire, nous avons dû assimiler le principe de l’enseignement hybride qui a creusé les inégalités à la fois internes et sur l’ensemble des lycées de France.
Nous voilà à quelques semaines du bac, à peine sortis d’un troisième confinement avec seulement 12 jours de cours avant l’épreuve de philosophie pour certains. En effet, chaque lycée a adopté son mode de fonctionnement, hybride pour la plupart. Cependant, ce fonctionnement laisse de grandes libertés au chef d’établissement, ce qui peut altérer l’accès aux ressources éducatives. En effet, nous observons une rupture d’équité républicaine face à l’examen visible à cause des différences de niveaux considérables. Ces faits peuvent être sanctionnés par la justice administrative à laquelle nous pouvons avoir recours via le Tribunal Administratif et le Conseil d’État.
De ce fait, admettons que, globalement, 8 notions de philosophie sur les 17 prévues par le programme aient été vues, cela représente un risque de 7,2% de chance qu’un élève se retrouve face à des sujets jamais abordés en classe. Ce chiffre inadmissible ne peut pas se produire lors du passage des épreuves du diplôme national du baccalauréat.
La philosophie se déroule depuis toujours au baccalauréat mais la réforme prévoit une nouvelle épreuve audacieuse, celle du Grand Oral. Cette épreuve au coefficient élevé, censée être préparée depuis la classe de première n’a toujours pas été, ou peu, abordée en classe. En particulier à cause des consignes floues et changeantes, des programmes chargés et du manque de temps par conséquent.
Mais dans l’équipage lycéen, la caravelle des terminales n’est pas la seule prise dans la tempête. En effet, les élèves de premières sont aussi confrontés à des problématiques. Le problème est le même que pour l’épreuve de philosophie, et le même rencontré l’année dernière déjà. Les élèves manquent de temps et ces épreuves pourtant décisives, car elles les plongent dans le bain des examens, représentent un stress et une inquiétude anormaux.
Enfin, où est la cohérence? Les épreuves phares de la réforme du bac, E3C et épreuves de spécialités sont annulées alors pourquoi s’accrocher aux épreuves de français et philosophie ?
Ainsi, nous réclamons l’annulation de l’épreuve de philosophie et des épreuves anticipées de français. Pour le Grand Oral, nous souhaitons un allègement des consignes et n’avoir à préparer qu’une problématique, au lieu de deux. Ces réclamations se font par un souci d’équité et apparaissent comme une évidence par rapport au contexte sanitaire déjà pénalisant. Nous espérons être entendus et compris.
le 09 May 2021
Lundi 10 mai : la FCPE 66 appelle les parents à soutenir les lycéens devant le lycée Arago et à suivre le cortège qui se rendra devant la préfecture.
L’année scolaire 2020-2021 a été extrêmement difficile pour les lycéens tant sur le plan pratique, avec l’enseignement hybride en demi- jauge (une semaine au lycée, une semaine à la maison), que sur le plan psychologique avec les difficultés liées aux confinements successifs et à la diminution du lien social.
Comme conséquence directe de cette année en dents-de-scie, beaucoup se plaignent d’aborder les examens avec une préparation largement insuffisante et inégalitaire (90% des parents estiment que l’intégralité des programmes n’a pas été abordé d’après le sondage du « Baromètre des Parents ») ; qui empêche ce bac 2021 d’être un bac normal et de se dérouler dans de bonnes conditions, tant d’un point de vue sanitaire que pédagogique ; et les inquiétudes sont réelles.
Le Ministre de l’Education Nationale, Jean-Michel Blanquer, a certes proposé des aménagements, avec une proposition que nous jugeons plutôt positive pour la philosophie ; le compte n’y est pas ! Il aurait fallu par exemple élargir au bac de français, aménager davantage le « grand oral » nouvelle épreuve du bac Blanquer que les élèves de terminale ont mal préparé.
De la même façon, des aménagements doivent être proposés pour les étudiants et les BTS pour leur permettre une fin d’année plus sereine.
La FCPE sera présente ce lundi de 12h à 14h (ce qui permet de ne pas pénaliser les apprentissage et les cours) aux côtés des lycéens, étudiants et BTS (départ du lycée Arago jusqu’à la Préfecture des Pyrénées-Orientales) et appelle les parents à être présents et à les soutenir.
le 08 May 2021
Les élections régionales des 20 et 27 juin revêtent une importance capitale pour l’avenir de la RATP et de ses personnels.
La droite régionale menée par V. Pécresse, le pouvoir macronien et la PDG de la RATP qu’il a nommée oeuvrent tous à mettre en place le plus vite possible le modèle libéral dans les transports publics :
• C’est l’éclatement et la privatisation des réseaux. Là où on a aujourd’hui une seule entreprise publique intégrée, la RATP, on aurait demain, y compris dans la zone dense, une multiplication des sociétés exploitantes, toutes de statut privé et pilotées par le seul critère du profit.
• C’est aussi le dumping social pour les personnels. Les déclarations de V. Pécresse réclamant une augmentation du temps de travail, la récente dénonciation des accords RTT pour les machinistes donnent le ton de ce qui se prépare. Mais, dans tous les secteurs de l’entreprise, c’est la même rengaine : il faudrait réduire les effectifs et accepter de travailler plus au nom de la compétitivité. Ainsi, l’ouverture à la concurrence, c’est d’abord et surtout une mise en concurrence des salariés pour tout tirer vers le bas !
• C’est l’éclatement et la privatisation des réseaux. Là où on a aujourd’hui une seule entreprise publique intégrée, la RATP, on aurait demain, y compris dans la zone dense, une multiplication des sociétés exploitantes, toutes de statut privé et pilotées par le seul critère du profit.
• C’est aussi le dumping social pour les personnels. Les déclarations de V. Pécresse réclamant une augmentation du temps de travail, la récente dénonciation des accords RTT pour les machinistes donnent le ton de ce qui se prépare. Mais, dans tous les secteurs de l’entreprise, c’est la même rengaine : il faudrait réduire les effectifs et accepter de travailler plus au nom de la compétitivité. Ainsi, l’ouverture à la concurrence, c’est d’abord et surtout une mise en concurrence des salariés pour tout tirer vers le bas !
le 08 May 2021
L’Indépendant, le 8 mai 2021
le 08 May 2021
À l’appel des lycéens, des parents et des enseignants. Le cortège partira à 12h du lycée Arago pour se rendre à la Préfecture de Perpignan.
le 08 May 2021
le 07 May 2021
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le 07 May 2021
Si prendre la température est devenu un geste courant en ces temps de pandémie, la journée mondiale de la liberté de la presse, ce dernier 3 mai, est aussi l’occasion de mesurer la température au niveau mondial de nos libertés. Docteur, le malade fait pâle figure.
Troisième pays exportateur d’armes et cinquième PIB mondial, la France n’est que 34e en ce qui concerne la liberté de la presse. En quelques années la situation s’est singu- lièrement dégradée. Il faut poser un diagnostic. D’abord, la concentration de titres aux mains de quelques industriels, les états d’urgences divers et variés, la loi sur le secret des affaires de 2018 qui peut conduire à convoquer des journalistes à qui on demande de révéler leurs sources, les « procédures baillons » dont les grands groupes se sont fait une spécialité, sans oublier la loi « sécurité globale » qui veut empêcher de filmer un policier.
Une fois le diagnostic posé, il faut trouver les remèdes.
Des drôles de docteurs Diafoirus proposent leurs potions amères. Tels ces officiers retraités appelant à un retour à l’ordre moral par une reprise en main militaire. Tels ces nervis qui agressent les syndicalistes le premier mai. Tels ces droites de plus en plus extrêmes qui conjuguent de plus en plus décomplexées, racisme, autoritarisme et nationalisme avec l’adoubement des logiques du capitalisme financier et mondialisé.
Albert Camus en son temps prévenait : « Faites attention, quand une démocratie est malade, le fascisme vient à son chevet mais ce n’est pas pour prendre de ses nouvelles. »
La bonne décoction républicaine ne peut venir que de la gauche qui doit retrouver le sens de l’histoire, des travailleurs manuels et intellectuels et de l’intérêt général, hors des guerres picrocholines. Elle doit revenir vers les travail- leurs et habitants des quartiers populaires, les gens de peu, pour élaborer avec eux des issues novatrices anticapitalistes, ce qui suppose de désigner clairement l’adver- saire : le capitalisme qui exploite, spolie et aliène.
« -Je vous dois combien docteur ?
-Rien, c’est couvert par la Sécurité sociale, enfin... pour le moment... »
le 07 May 2021
Webinaire sur le Facebook PCF école et des états généraux pour l’école.
le 07 May 2021
L’Indépendant, le 7 mai 2021