le 01 juin 2021
À L’appel de la CGT.
« L’établissement Train Jaune » pose problèmes. Les manques et les erreurs dans l’organisation de l’activité où la direction est en cause. La question des discriminations syndicales sera aussi évoquée. La formule « Établissement », forme imposée par la direction régionale SNCF, modèle expérimental, produit donc les effets attendus : Une moins bonne organisation et la chasse aux sorcières.
le 30 mai 2021
L’Indépendant, le 30 mai 2021
le 29 mai 2021
L’Indépendant, le 29 mai 2021
le 28 mai 2021
le 28 mai 2021
Le 8 avril dernier était votée, sur proposition du député breton Paul Molac une « loi relative à la protection patrimoniale des langues régionales et à leur promotion. » Une première. Cette avancée était attendue, elle répondait aux aspirations largement partagées de toutes celles et tous ceux qui, depuis fort longtemps se battent pour cette dimension du patrimoine.
Voilà qu’aujourd’hui le Conseil constitutionnel déclare une partie de la loi contraire à la Constitution. Sont ainsi censurés l’enseignement immersif et l’utilisation des signes diacritiques dans les actes d’état civil et réaffirmé que la langue de la République est le français. L’enseignement immersif concerne les enseignements autres que linguistiques (histoire, sciences naturelles…) se faisant en langue régionale. Quant aux signes diacritiques, ce sont, par exemple les tildes de certains prénoms bretons. Chez les tenants de la loi votée, les réactions ne se sont pas fait attendre, la tonalité est la colère, l’indignation. Paul Molac parle de « vision totalement dépassée » et appelle le gouvernement à « changer de constitution. » Chez nous, Nicolas Garcia qualifie la décision du conseil constitutionnel « d’aberration, de scandale, d’ânerie », il y voit une atteinte à la richesse du patrimoine.
On peut légitimement s’interroger sur le fondement de ce recul. Le conseil constitutionnel fait partie des institutions de la Ve République qui auraient bien besoin d’être démocratisées. Ce serait même mieux de passer à la VIe République.
Par qui cette instance a-t-elle été saisie ? Une soixantaine de députés macronistes qui, sans doute, se sentaient inutiles. Il se murmure aussi que Jean-Michel Blanquer était à la manœuvre.
Tout ça pour un résultat qui se résume à de l’étroitesse, de la méfiance parfaitement injustifiée vis à vis de langues et de cultures qui sont un enrichissement pour la République.
À l’heure où l’anglais envahit des espaces de plus en plus vastes de notre société, jusqu’aux cartes d’identité, la décision du conseil constitutionnel apparaît aussi absurde qu’inacceptable.
le 27 mai 2021
Ce jeudi 27 mai marque le début de la phase d’admission des vœux de Parcoursup. 931.000 candidates et candidats vont être dans l’attente d’une décision qui aura un impact décisif sur leur avenir. Parmi les élèves, combien vont obtenir la formation de leur choix ?
Cette machine à sélectionner va encore briser les rêves et les aspirations de centaines de milliers de jeunes. Et pour cause, un candidat sur deux n’a pas été accepté dans la filière de son choix principal.
Année après année, la plateforme est toujours plus sélective. Le nombre d’étudiantes et d’étudiants en réorientation inscrits sur la plateforme ne cesse d’augmenter. Suite à une orientation forcée après le baccalauréat, ils sont des centaines de milliers à de nouveau tenter leur chance, dans l’espoir d’être acceptés dans la filière de leur choix. Ce phénomène vient mécaniquement augmenter le nombre de candidats et la sélection.
Pire encore, le maintien de parcoursup dans les conditions catastrophiques dans lequel se trouve le système éducatif est totalement irresponsable. Depuis l’arrivée de la pandémie, un étudiant sur six est en situation de décrochage, le retard scolaire ne cesse de s’accumuler et 1,6 millions de jeunes se retrouvent sans emplois ni formations. A quoi bon s’entêter à sélectionner dans ces conditions, si ce n’est d’accroître le nombre de jeunes sans solution ?
Cette année encore, Parcoursup va contraindre des centaines de milliers de jeunes à abandonner la poursuite de leurs études. Pourtant, la jeunesse regorge de forces créatrices, d’innovations ou d’ingéniosité, il faut lui permettre de se réaliser pleinement. Nous disons que ce gâchis à assez duré. Nous avons besoin d’une jeunesse formée et diplômée pour répondre aux défis que nous avons devant nous, pas d’une sélection sociale à grande échelle.
La priorité doit être à un plan de rattrapage, pas à la sélection. Le MJCF demande :
Le MJCF
le 26 mai 2021
L’Union Départementale CGT66 tient à réagir au projet visant à déléguer la gestion de la Route Nationale 116 à la Région Occitanie qui entre dans le cadre du projet de loi 4D.
Pour la CGT, ce transfert de compétence acte un nouveau désengagement de l’état vers les collectivités territoriales qui dégrade depuis de nombreuses années l’aménagement de nos territoires et les services publics de proximité. (Éducation, santé, énergie, poste, routes, ferroviaire…)
Le projet de loi 4D, c’est la mise en concurrence des territoires et par conséquence des citoyens.
De toute évidence, la diversité de nos régions nécessite une réflexion globale des infrastructures et services publics qui structurent notre pays.
Il y a donc urgence au retour d’un état stratège qui finance et soit garant de l’équilibre de nos territoires et de l’égalité de traitement des citoyens.
Au contraire, alors que le département des Pyrénées-Orientales va bientôt dépasser les 500 000 habitants, la région Occitanie, autorité organisatrice des transports, doit investir dans les projets d’aménagement écologiques et en faveur du développement durable tel que les réouvertures des lignes ferroviaires du Boulou-Céret et de la vallée de l’Agly aux voyageurs.
La CGT réaffirme la nécessité de renforcer les services publics de proximité autour d’entreprises publiques nationalisées et de créer les emplois nécessaires pour répondre aux besoins des usagers.
le 26 mai 2021
L’Indépendant, le 26 mai 2021
le 26 mai 2021
L’Indépendant, le 26 mai 2021
le 26 mai 2021
L’Indépendant, le 26 mai 2021