Commission santé et protection sociale du Parti communiste français

Commission santé et protection sociale du Parti communiste français
Accueil

20141020-LeP-Creil-La nouvelle rotonde cache la misère de l'hôpital

le 20 October 2014

20141020-LeP-Creil-La nouvelle rotonde cache la misère de l'hôpital

L'ADECR Oise dénonce l'austérité imposée aux collectivités territoriales et veut un grand débat public sur la réforme territoriale - Clermont, 18 octobre 2014

le 19 October 2014

L'ADECR Oise dénonce l'austérité imposée aux collectivités territoriales et veut un grand débat public sur la réforme territoriale - Clermont, 18 octobre 2014

Comme tous les ans, les élus réunis au sein de l'Association départementale des élus communistes et républicains (Adecr) Oise - avec Jean-Pierre Bosino, sénateur-maire de Montataire -, se sont adressés à l'ensemble des maires de l'Oise à l'occasion de l'Assemblée générale de l'Union des maires de l'Oise (UMO) à Clermont, le samedi 18 octobre.

Cette année, le sujet du tract distribué est un appel pour dénoncer l'austérité imposée aux collectivités locales et exiger un grand débat public et un référendum sur la réforme territoriale.

Un bon accueil de beaucoup d'élus locaux de toutes sensibilités remontés contre ces projets gouvernementaux qui mettent en cause les services publics, l'avenir des territoires, la vie des populations et en définitive des fondements de la République.

 

20141019-LeP-Oise-Faute d'argent, les maires vont moins investir

le 19 October 2014

20141019-LeP-Oise-Faute d'argent, les maires vont moins investir

20141018-CP-Songeons-Les agents du Département à la rencontre du public

le 19 October 2014

20141018-CP-Songeons-Les agents du Département à la rencontre du public

Marseille Provence Métropole. Une gestion de l’eau toujours opaque

le 18 October 2014

Marseille Provence Métropole. Une gestion de l’eau toujours opaque

Eau Bien Commun remet en cause la légalité de deux délibérations.

« Il est temps que les usagers et les contribuables demandent des comptes » Bernard Mounier, Président de l’association Eau Bien Commun Paca et Christine Juste, porte-parole d’Europe Écologie les Verts, ont dénoncé hier de nouvelles incohérences sur la gestion de l’eau qui risquent une fois de plus de coûter cher aux usagers. Les conditions d’attribution et le contenu des quatre contrats de 2,2  milliards d’euros sur 15 ans, reliant Marseille Provence Métropole (MPM) à la Société des eaux de Marseille (SEM) dans le cadre d’une délégation de service public, avaient déjà été largement décriées par Eau Bien Commun, les élus PCF et Verts. Irrégularités confirmées par les magistrats de la Chambre régionale des comptes (CRC) dans leur rapport rendu public le 28 avril dernier.

Dans le collimateur cette fois-ci, deux délibérations, l’une votée le 18 juillet dernier sur la fermeture de bouches de lavage, l’autre votée le 9 octobre dernier sur le rachat de compteurs à la SEM. Bernard Mounier dénonce le fait que le coût de l’opération de condamnation des boîtes, 600.000 euros, soit pris en charge par MPM et inscrit dans le budget principal et non annexe de l’eau. De son côté, Marc Poggiale, Conseiller communautaire PCF avait posé la question par écrit, début septembre, au Président de la communauté urbaine, Guy Teissier (UMP). Sa réponse en date du 10 octobre, ne convainc pas franchement Bernard Mounier. « Cette délibération est illégale. Si cette somme avait été affectée correctement, il aurait fallu renchérir sur la redevance collectivité payée pour les usagers et la supercherie de la baisse du prix de l’eau serait apparue » analyse-t-il.

Une inflation de deux millions d’euros

Deuxième anomalie, le rachat de compteurs d’eau par MPM à la SEM pour 4,5 millions d’euros. « Non seulement ce sont des biens de retour qui doivent être mis à disposition de MPM gratuitement mais la somme a subi une légère inflation puisqu’elle était évaluée dans une délibération de décembre 2013 à 2,6 millions d’euros. C’est un mystère ! » ironise Bernard Mounier. Lors du conseil communautaire d’octobre, Marc Poggiale encore, avait soulevé l’incongruité de la chose. « Nous devons racheter ces compteurs, si le tribunal administratif vous donnait raison, nous serions fondés pour réclamer ces 4,5 millions mais aujourd’hui on est tenu de payer » avait alors répondu Guy Teissier en référence au recours d’Europe Écologie les Verts et du Front de gauche sur la question. « Pour le moment, nous n’avons aucune nouvelle du dossier », se désole Christine Juste, qui n’exclut pas d’interpeller de nouveau le Préfet.

Mireille Roubaud (La Marseillaise, le 18 octobre 2014)

Les missions de soins plombées par les restrictions et l'austérité au GHPSO - Creil, 17 octobre 2014

le 17 October 2014

Les missions de soins plombées par les restrictions et l'austérité au GHPSO - Creil, 17 octobre 2014

Le Comité de défense et de promotion de la santé et des hôpitaux de Creil et Senlis appelait à un rassemblement devant l'hôpital de Creil à l'occasion de la sauterie (sur invitation) organisée pour l'inauguration de la semi-rotonde. Initialement annoncée, la secrétaire d'État Rossignol a déclaré forfait la veille, pour « raison d'agenda ».

Il faut dire que ce grand moment (à l'écart des usagers et des personnels) s'est déroulé dans un climat particulier, avec quelques jours auparavant la sortie d'une déclaration-pétition par le collège médical de l'établissement. Celui-ci remet en cause le projet de loi de santé (maintien de la loi HPST-Bachelot, accentuation de certains de ses mauvais côtés) ; les logiques de restriction et d'austérité passant avant toute autre considération, entraînant l'impossibilité de répondre correctement aux besoins de la population ; la Direction de l'hôpital, jugée autoritaire. Un signe parmi d'autres : la communauté médicale a décliné l'inauguration, son représentant n'y étant pas associé.

Le Comité de défense a distribué pendant une heure des tracts sur la Sécurité sociale, a reçu la visite de Mme Loiseleur, maire de Senlis qui défend son hôpital et l'offre de soins locale, menacés par la fusion des hôpitaux de Creil et de Senlis, de Jean-Pierre Bosino, sénateur-maire PCF de Montataire, d'Alain Blanchard, vice-président PCF du Conseil général de l'Oise et de Loïc Pen, chef de services des Urgences de l'hôpital.

De l'argent pour la Sécurité sociale, de l'argent pour l'hôpital, de l'argent, il y en a !

Aux hôpitaux de Creil et de Senlis, le diagnostic est partagé : les efforts ont été faits (convaincus ou pas) mais la situation a empiré et il n'y a plus moyen de remplir de façon satisfaisante les missions. Tout a été rongé, on est à l'os. On continue ? 

SNCM. L’actionnaire a bien organisé le naufrage

le 17 October 2014

SNCM. L’actionnaire a bien organisé le naufrage

Après son assignation au tribunal, Transdev ouvre les vannes.

Les syndicats des salariés de la SNCM, à l’exception du STC, ont assigné Transdev, filiale de Veolia et de la Caisse des dépôts et actionnaire majoritaire de la compagnie maritime, au tribunal de commerce de Nanterre le 18 septembre dernier pour ne pas avoir publié ses comptes au greffe comme la loi l’y oblige. Dans la foulée le groupe publie un démenti et crie à la manipulation. Et par un coup de baguette magique, tardif et contraint, rend ses comptes de 2013 accessibles.

La manœuvre est trop grossière pour ne pas faire de vagues dans le port de Marseille. D’autant que dans les comptes consolidés du groupe, la fin de la SNCM était anticipée. « Transdev n’avait en effet pas déposé ses comptes à la date légale pour éviter la mise en lumière du scénario comptable prévu pour leur filiale SNCM », réagissent Pierre Maupoint de Vandeuil et Maurice Perrin pour la CFE-CGC.

Et de lister les discours faussés : la lettre du PDG de Transdev du 30 mars 2014 au Ministre Cuvillier où il écarte la possibilité d’une procédure collective, indiquant « rien dans la situation financière actuelle ne justifie qu’un tel processus soit mis en œuvre ». Mais encore : la volte-face lors du conseil de surveillance en mai où le groupe s’oppose au projet industriel qu’il a voté en septembre 2013, l’abandon de la défense des droits de la SNCM sur le plan européen, le fait de glisser dans les pertes de la SNCM une partie des sommes dues par la Corse à la compagnie, l’affirmation d’un endettement à hauteur de 440 millions d’euros avant la fin des recours…

De quoi « aggraver un passif pour justifier le besoin de discontinuité via la procédure collective au tribunal de commerce », estiment le syndicat des cadres. CQFD.

La Marseillaise, le 17 octobre 2014

Retrouvez la vidéo sur la marseillaise.fr

Marseille. Le mouvement citoyen à la rescousse des batobus

le 17 October 2014

Marseille. Le mouvement citoyen à la rescousse des batobus

Transports. Mobilisée pour maintenir un service de navettes maritimes pour tous, l’association Citoyens 13 a organisé hier une réunion publique à l’Estaque.

« Nous voulons tout simplement maintenir un service public de navette maritime ». Après une rencontre débat le 17 septembre sur le sujet dans le cadre de la semaine de la mobilité, Christian Pellicani, Président de l’association Citoyens 13 et Conseiller d’arrondissements PCF du premier secteur, ne compte pas baisser la garde et a organisé hier une réunion publique à l’Estaque sur l’avenir des batobus.

Après les déclarations estivales du Président de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole (MPM) Guy Teissier (UMP), l’élu qui est à l’origine de la mise en place du service de batobus qui dessert la Pointe Rouge et l’Estaque depuis le Vieux Port, est particulièrement inquiet. « Depuis juin, par petites touches, le Président de MPM ne cache pas sa volonté de revoir la copie sur les batobus », explique-t-il. Si Guy Teissier a néanmoins assuré par courrier à Christian Pellicani qu’il n’était pas question de supprimer ce type de transports, il a, dès son arrivée à la tête de la communauté urbaine déploré le coût des navettes, malgré leur succès avéré.

Une ligne pour les calanques

« Il envisage de réduire l’amplitude du service qui serait assuré de mai à septembre au lieu de mars à octobre et surtout d’aligner les tarifs sur ceux du Frioul, à raison de 5 euros la traversée », s’indigne l’élu communiste qui dénonce un service maritime clairement tourné vers le touriste. Convaincu que la mobilisation citoyenne qui a permis la mise en place de ce service peut permettre de le conserver, voire de le développer dès sa reprise en avril 2015, le Président de Citoyens 13 mise sur un « jumelage des quartiers », « un travail commun » entre les habitants de la Pointe Rouge et l’Estaque. « Nous allons aussi proposer une ligne pour desservir le parc national des calanques depuis le J4 et non pas en cabotage depuis la Pointe Rouge comme le suggère le Président de MPM car cela ralentirait le service » ajoute Christian Pellicani.

Enfin, pour pallier le manque de ressources dans le domaine des transports, l’élu se dit prêt à démarcher le gouvernement pour « obtenir un décret qui aligne notre versement transport sur celui de la région parisienne ».

Mireille Roubaud (La Marseillaise, le 17 octobre 2014)

17 octobre, Creil - Comité de défense de l'hôpital-Rassemblement

le 17 October 2014

17 octobre, Creil - Comité de défense de l'hôpital-Rassemblement

Le Comité de Défense et de Promotion de la Santé et des Hôpitaux de Creil et Senlis appelle à un

 

Rassemblement

à l'occasion de l'inauguration des nouveaux bâtiments

vendredi 17 octobre 2014 à 16 heures

devant l'hôpital de Creil

 

 

Communiqué du Comité :

Nous nous joindrons ainsi au personnel hospitalier et aux médecins qui refusent les conditions qui leur sont faites depuis la malheureuse fusion qui leur est imposée avec l'Hôpital de Senlis.

Ni la population de Creil ni celle de Senlis ne bénéficie de ce curieux montage.

Alors que les travaux d'agrandissement de notre Hôpital était destinés à la création d'un Pôle Femme-Enfant, l'ouverture de cette Unité (Maternité de Niveau III) butte sur les plus graves difficultés.

Quant à Senlis, son agglomération, voit disparaître ou se réduire plusieurs de ses Services (Urgences, Réanimation, Pédiatrie, Pneumologie et bientôt Cardiologie, voire Oncologie).

Pire, nous inaugurons un demi bâtiment qui ne sera qu'à moitié utilisé.

Quant à toutes les catégories de personnel de ces deux établissements, elles souffrent de « l'Hostérité », de l'instabilité de ses conditions de travail et de l'incertitude de son avenir.

« Les temps sont difficiles » nous répète-t'on.

Inutile, les hospitaliers le savent ! Ils savent aussi que la dégradation de nos hôpitaux aboutit à une menace de dégradation de la qualité des soins.

Ça n'a que trop duré !

 

20141017-CP-Noyon-La CFDT des agents de la Ville : « Des propos pour faire peur »

le 17 October 2014

20141017-CP-Noyon-La CFDT des agents de la Ville : « Des propos pour faire peur »