Commission santé et protection sociale du Parti communiste français

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20141017-CP-Picardie-Les salariés vont bouger avec La Poste

le 17 October 2014

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20141017-CP-Oise-Les nouveaux horaires de train sont déjà sur la sellette

le 17 October 2014

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20141016-LeP-Creil-L'État diminue le nombre de trains prévus

le 16 October 2014

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Rassemblement des Territoriaux Poitiers 17 oct 12h30

le 15 October 2014

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21 octobre, Creil - Comité de défense de l'hôpital-Rassemblement « Sauvons la sécu »

le 14 October 2014

21 octobre, Creil - Comité de défense de l'hôpital-Rassemblement « Sauvons la sécu »

Une heure pour la Sécu !

 

Le Comité de défense et de promotion de la santé et des hôpitaux de Creil et Senlis vous propose de prendre une heure par semaine pour défendre la Sécurité sociale.

Prochain rendez-vous :

 

Rassemblement « Sauvons la Sécu »

mardi 21 octobre 2014 à 11 heures

devant la Caisse de sécurité sociale (CPAM)

 

 

Comité de défense et de promotion de la santé et des hôpitaux de Creil et de Senlis

La sécu, Notre sécu a été créée par les résistants au nazisme.

Notre Sécu a été mise en place par les travailleurs à la Libération, sous la direction de l'un d'entre eux, Ambroise Croizat, ministre du Travail de 1945 à 1947.

À l'origine, elle fut gérée par les représentants des travailleurs eux-mêmes. Ce n'était pas une bureaucratie étrangère à notre peuple. C'était notre Sécu, ce n'était pas un impôt de plus, c'était le fruit de notre travail. Pour les patrons c'était le prix qu'il fallait payer pour notre santé.

Et puis les patrons ont imposé la cogestion, c’est-à-dire la gestion « partagée » avec les travailleurs ! Sous prétexte qu'il l'a payait. Mais qui produit les richesses !

Ainsi la dénaturation de notre protection sociale brise notre système de soins.

D'une Sécu qui a haussé notre organisation sanitaire au premier rang dans le monde, les patrons et de nombreux gouvernements,en ont fait une administration suspicieuse, tatillonne, dont le budget est voté par l'Assemblée nationale. Et comme il est insuffisant, dette oblige, on concède pan par pan notre appareil de soins au secteur privé lucratif et les remboursements aux assurances privées dont les cotisations, source de fabuleux bénéfices, viennent s'ajouter aux cotisations prélevées sur nos salaires.

C'est toute notre protection sociale qui se rétrécit de jours en jours, creusant les inégalités d'accès aux soins et menaçant la santé de tous, mettant à mal nos hôpitaux...

 

Nous allons désormais harceler nos gouvernements jusqu'à ce qu’ils nous rendent notre bien :

  • gestion démocratique.
  • remboursement à 100 % de tous les soins

Nous tiendrons jusqu'à ce qu'il en soit ainsi.

 

Les dividendes, puisés sur notre travail, ne cessent d'augmenter pendant que les forfaits et franchises augmentent et les remboursements diminuent !

Transports maritimes. Le dumping social a le vent en poupe

le 14 October 2014

Transports maritimes. Le dumping social a le vent en poupe

Des remboursements d’aides d’État condamnent la SNCM à réduire sa voilure. Avec des aides sociales, Corsica Ferries est passée de 0,8 à 1,9 million de passagers en 7 ans.

« Vous vous rendez-compte, de quel droit 40% du paiement de l’écotaxe partaient dans une entreprise privée italienne… » Ce n’est pas au sujet de la SNCM mais des transporteurs routiers que s’étrangle la Ministre de l’Écologie Ségolène Royal sur les ondes jeudi matin, pour justifier le retrait de l’écotaxe. Or 180 millions d’euros d’argent public ont été versés à la compagnie maritime low-cost Corsica Ferries durant 10 ans.

Abusant de l’aide sociale aux passagers, épinglé par les rapports de la Chambre régionale des comptes et de la Cour des comptes, ce concurrent déloyal de la SNCM, n’est jamais ni contrôlé ni inquiété, sinon par le syndicat CGT des Marins. Mais on a vite eu fait de balayer le plan à long terme avancé par Marc Dufour. Un argument essentiel est venu mettre à bas toute discussion, évitant ainsi aux actionnaires État et Transdev de s’abîmer l’œil sur les documents réunis par des salariés : le contentieux européen. Soit deux fois 220 millions d’euros dont on ne sait exactement si ces sommes sont vraiment arrêtées, des jugements étant encore en cours. Et le gouvernement qui avait promis 4 nouveaux navires fait marche arrière toute pour caler sa roue dans le sillon creusé par Transdev et qui conduit à près d’un millier de suppressions de postes.

La lecture du formulaire de dépôt de plainte concernant les aides d’État présumées illégales déposé par le syndicat CGT des marins de Marseille et défendu par Maître Christine Bonnefoi est cependant très instructive. Car une question reste posée : pourquoi le concurrent direct de la SNCM et de la CMN sur la desserte de la Corse depuis Nice et Toulon, a-t-il pu se développer grâce à un système d’aides publiques « légales mais dévoyées et détournées de leur finalité par une mise en œuvre irrégulière et non contrôlée », sans jamais être inquiété ?

Maître Bonnefoi y montre que dans la pratique, le mécanisme dit d’aide sociale « a été totalement dévoyé et a servi à couvrir tous les passagers (sans respect des caractéristiques sociales ni de l’objet de l’aide, et à aider directement une entreprise de cabotage émergente à se développer puis à créer une situation quasi monopolistique. La mise en œuvre d’aide, sans contrôle réel, a favorisé la mise en place d’une aide directe aux entreprises qui transportaient le plus de passagers durant la période touristique avec des pratiques de dumping social ». Défauts de justificatifs, de  vérification ou de contrôle… la Cour des comptes égrène les irrégularités.

Ni Ségolène Royale ni Manuel Valls ne pipent mot. De quoi aiguiser l’ire marine du responsable CGT : « ils sont prêts à livrer à Corsica Ferries la mort de la SNCM sur un plateau pour qu’il récupère le juteux trafic de passagers une fois la DSP mise en cause ».

Myriam Guillaume (La Marseillaise, le 14 octobre 2014)

Transdev. « Rien à cacher » mais un grand voile à lever

Filiale de la Caisse des dépôts et de Veolia Environnement, Transdev, un des leaders mondiaux de la mobilité, est également actionnaire majoritaire de la SNCM. On est loin de l’amateurisme en terme de patronat, pour autant, le groupe n’a pas été capable de publier ses comptes au greffe du tribunal. Un manquement suspect qui amène les syndicats CGT Marins et sédentaires, ainsi que CFE-CGC, de la SNCM à l’assigner, ainsi que son PDG Jean-Marc Janaillac, en référé devant le tribunal de commerce de Nanterre. Audience prévue le 16 octobre.

« Transdev ne publie pas ses comptes au greffe et préfère payer des amendes », a attaqué Frédéric Alpozzo, Secrétaire général du syndicat CGT des marins de Marseille, qui s’interroge : « aurait-il quelque chose à cacher, notamment concernant la SNCM ? » Le groupe s’est immédiatement fendu d’un communiqué pour assurer de sa politique tout en « transparence » puisque le groupe « dépose tous les ans ses comptes consolidés ». Document dans lequel on apprenait en juin dernier une sortie de la SNCM avant le 31 décembre via une « procédure collective adaptée ». De même qu’en 2013 disparaissait tout un paragraphe des comptes de Veolia.

En tout état de cause, « c’est une infraction à la loi d’un des plus grands groupes publics français » estime le syndicaliste. Pour la CFE-CGC, Maurice Perrin précise : « les actionnaires veulent traiter les salariés comme Butler a traité ceux de Virgin, en transférant les charges relatives au licenciement vers la collectivité publique ». Dans son communiqué, Transdev ajoute une bonne dose de cynisme, à la mode Cuvillier : « la situation est suffisamment difficile pour que le mensonge et la manipulation ne s’invitent pas dans le débat ». Depuis des mois, les représentants des salariés n’ont rien exigé d’autre.

La Marseillaise, le 14 octobre 2014

Repères

2002. Le dispositif d’aides sociales a été instauré en 2002 pour les compagnies répondant aux obligations de service public pour la desserte entre la Corse et Nice et Toulon. « Le trafic qui bénéficie de cette aide est réalisé essentiellement par Corsica Ferries », note la Cour des comptes.

2013. Au 31 décembre 2013, a pris fin le dispositif d’aides sociales définies par l’OTC pour la desserte de la Corse depuis Nice et Toulon, entrées en vigueur au 1er janvier 2010 et allouées à Corsica Ferries. La compagnie low-cost doit donc revoir ses soutiens. La disparition de toute concurrence est un moyen utile d’arriver à cette fin.

1.000. De 800 à 1.000 emplois supprimés. C’est ce que le nouveau plan concocté par Transdev et la nouvelle direction de la SNCM prévoit, avec l’aval de l’État. « Une politique maritime au service de l’emploi » a annoncé sans rire le nouveau Secrétaire d’État aux transports Alain Vidalies le 2 octobre en Conseil des Ministres.

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le 14 October 2014

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