Commission santé et protection sociale du Parti communiste français

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20140303-LeP-Beauvais-Veolia réclame 1,8 M€ à la municipalité

le 03 mars 2014

20140303-LeP-Beauvais-Veolia réclame 1,8 M€ à la municipalité

Consultation citoyenne sur le 2° centre des congrès

le 26 février 2014

Consultation citoyenne sur le 2° centre des congrès

Les candidats de la liste »à Metz l’Humain d’abord ont organisé ce samedi une consultation  à propos de la construction prévue d’un second centre des congrès. Une tente a servi de lieu de vote pour 385 citoyens qui se sont exprimés par bulletin secret à ce sujet. Une belle réussite malgré la pluie, une trentaine de candidats de la liste et de militants du front de gauche se sont relayés pendant près de Six heures pour informer les passants de ce projet et leur proposer de s’exprimer à ce sujet.  Le  bulletin de vote proposait trois possibilités : Plutôt favorable au projet, plutôt opposé au projet  et demande un débat public à ce sujet.  Deux réponses étaient possibles.

 Bien des Messins semblaient découvrir  ce projet et surtout les sommes en jeu, près de 70 millions d’euros d’investissement. Les résultats sont nettement défavorables aux projets : avec  177 réponses opposés au projet et 83 réponses opposé au projet + demande l’organisation d’un débat public.  Pour Jacques Maréchal, tête de la liste «  à Metz l’Humain d’abord, ce résulte montre qu’il est nécessaire d’associer la population aux décisions concernant l’avenir de la ville. Dans un période difficile, il importe de bien vérifier la pertinence de la dépense publique. Pour l’instant, s’agissant du second centre des congrès ; la démonstration de l’intérêt de cet investissement n’a pas été faite. Tout cela conforte  notre engagement pour demander le gel du projet et l’organisation d’un débat public et contradictoire. Dominique Gros, candidat PS aux municipales évoque dans son programme l’organisation d’un débat Public !!!

20140224-LeP-Montataire-Plus d'élèves et moins de professeurs au lycée

le 25 février 2014

20140224-LeP-Montataire-Plus d'élèves et moins de professeurs au lycée

Lettre de Jack Ralite au Président de la République : "La politique culturelle ne peut marcher à la dérive des vents budgétaires"

le 25 février 2014

Monsieur le Président,

  Par nos engagements culturels, artistiques et citoyens, nous sommes fidèlement attachés à la politique culturelle française que nous entendons voir se développer selon le principe d’invention de la perpétuelle ouverture. Or, nous constatons que cette démarche après avoir marqué le pas connaît notamment par la politique budgétaire de notre pays une situation s’aggravant de jour en jour. Beaucoup de ce qui avait été construit patiemment se fissure, voire se casse et risque même de disparaître. Le patrimoine dans sa diversité, le spectacle vivant dans son pluralisme, l’écriture, les arts plastiques, les arts de l’image et l’action culturelle sont en danger.
Faute de crédits suffisants, de personnels, de négociations, de considération et de reconnaissance du travail humain, du respect des métiers, se répandent des malaises, des souffrances, des colères. Le Ministère de la Culture risque de n’être plus le grand intercesseur entre les artistes et les citoyens. Il perd son pouvoir d’éclairer, d’illuminer. Les collectivités territoriales, dont le rôle est devenu immense en culture et en art,  voient leurs finances brutalisées et réduites par Bercy. L’Europe continue d’avoir une médiocre politique culturelle alors même qu’elle négocie avec les Etats-Unis un Traité de libre échange, gravissime pour la culture. Google, l’un des accapareurs des nouvelles technologies à civiliser, limite les citoyens à n’être que des consommateurs et s’installe en Irlande pour ne pas avoir à payer d’impôts en France.
Le travail est tellement livré au management et à la performance que les personnels se voient ôter leurs capacités de respiration et de symbolisation. On a l’impression que beaucoup d’hommes et de femmes des métiers artistiques sont traités comme s’ils étaient en trop dans la société.
On nous répond, c’est la crise. La crise ne rend pas la culture moins nécessaire, elle la rend au contraire plus indispensable. La culture n’est pas un luxe, dont en période de disette il faudrait se débarrasser, la culture c’est l’avenir, le redressement, l’instrument de l’émancipation. C’est aussi le meilleur antidote à tous les racismes, antisémitismes, communautarismes et autres pensées régressives sur l’homme.

Mais la politique actuelle est marquée par l’idée de « donner au capital humain un traitement économique ». Il y a une exacerbation d’une allégeance dévorante à l’argent. Elle chiffre obsessionnellement, compte autoritairement, alors que les artistes et écrivains déchiffrent et content. Ne tolérons plus que l’esprit des affaires l’emporte sur les affaires de l’esprit.
On est arrivé à l’os, et cinquante ans de constructions commencent à chanceler. Les êtres eux-mêmes sont frappés, le compagnonnage humain s’engourdit. L’omniprésence d’une logique financière d’Etat installe une dominance sur les artistes. Nous craignons le risque du pire dans la demeure culturelle. Le Medef ne vient-il pas de réclamer le transfert à l’Etat des annexes 8 et 10 de l’Unedic relatives aux intermittents du spectacle.
L’urgence est de stopper l’agression contre « l’irréductible humain », là où la femme, l’homme trouvent le respect d’eux-mêmes et le pouvoir de reprendre force contre tous les raidissements normatifs, les coups de pioche, le mépris, l’arrogance. Il est temps à ce « moment brèche » d’accomplir la fonction du refus à l’étage voulu. Il y a besoin d’une nouvelle conscience alors que croît la tentation de réduire la culture à un échange : j’ai produit, tu achètes. La culture se décline au contraire sur le mode : nous nous rencontrons, nous échangeons autour de la création, nous mettons en mouvement nos sensibilités, nos imaginations, nos intelligences, nos disponibilités. C’est cela qui se trouve en danger et requiert notre mobilisation et notre appel en votre direction.
L’histoire garde un geyser de vie pour quiconque a l’oreille fine et écoute éperdument. Encore faut-il renoncer au renoncement. L’homme est plein à chaque minute de possibilités non réalisées. Nous avons tous un pouvoir d’agir à mettre en marche. C’est avec ces idées en tête et au cœœur que nous souhaitons, Monsieur le Président, vous faire part de notre vive inquiétude et vous demander de maintenir et de développer la politique culturelle. Un budget minoré pour ce travail indispensable serait grave. Même le surplace conduirait à des agios humains et politiques, à un freinage dans la culture.
La politique culturelle ne peut marcher à la dérive des vents budgétaires comme la politique sociale d’ailleurs avec qui elle est en très fin circonvoisinage. « L’inaccompli bourdonne d’essentiel » disait René Char.
Nous vous prions de croire, Monsieur le Président de la République, en notre haute considération.
Anne ABEILLE, Sylvie GIRON, Michèle RUST « Les Carnets Bagouet »
Sophie AGUIRRE secrétaire générale de Sud – Culture – Solidaires
José ALFARROBA directeur du théâtre de Vanves et du Festival Artdanthe
Anne ALVARO comédienne
Ariane ASCARIDE comédienne
Georges BALANDIER professeur honoraire à la Sorbonne (sociologie – anthropologie)
Jean Damien BARBIN comédien
Marie-Christine BARRAULT comédienne
Michel BATAILLON dramaturge, 
et beaucoup d’autres…

 

Projet de programme « cadre » pour les participants à « Concertation pour une nouvelle citoyenneté rurale ».

le 24 février 2014

Projet de programme « cadre » pour les participants à « Concertation pour une nouvelle citoyenneté rurale ».

 Nos réunions à Cazals et les débats en cours nous amènent à faire le point sur de nombreuses convergences entre des citoyens qui refusent  les gestions publiques actuelles locales et pensent pouvoir les améliorer ou les changer fondamentalement, notamment, en proposant des projets concrets, correspondant à des besoins locaux. Cette démarche, éminemment positive, traduit le droit des femmes et des hommes à intervenir dans les politiques municipales, étant donné que ce sont eux qui en paient les investissements et les fonctionnements. Nos élus ne sont que des moyens. Nous en appelons à leur modestie.  

 Nous nous inscrivons donc dans  cette quête d’une nouvelle citoyenneté conduisant à  dépasser  progressivement la délégation de pouvoir  telle que conçue très anciennement. Très lapidairement, nos futurs élus locaux et autres devraient être  les représentants des aspirations des gens, de leurs associations bénévoles, de cette volonté d’user des moyens financiers que le peuple leur  donne par l’impôt et les taxes diverses. Donc, nous voulons voir clair dans les gestions, à commencer par celles de nos bourgs. Nous n’avons que faire d’un  blabla tous les 6 ans, ni des paternalismes teintant, hélas, bien des mandats. Donc, nous voulons une information précise, en continu. Des populations consultées selon leurs désirs car les moyens techniques modernes le permettent.  

La démocratie est le pouvoir du peuple. Pas celui de coteries. Encore moins celui de mafias, lesquelles prolifèrent actuellement en organisant  la corruption. C’est au quotidien que les scandales politico-financiers apparaissent en Europe voire au sein notre nation qui semble s’y complaire aussi. Or, ces tristes dérives où l’intérêt privé prime sur l’intérêt de tous alimentent des résurgences idéologiques honnies.  Dès lors, nous nous inscrivons dans toutes les démarches permettant aux citoyens d’inventer une 6me république. Cela commence par la municipalité. Et nous y sommes, à la veille de ces élections.

Les participants à cette charte souscrivent donc à ce processus où le citoyen devient acteur plus que figurant. Ce, d’autant plus qu’une large partie du peuple est éduqué, capable de s’informer, de s’organiser et de rivaliser  en compétences avec bien des élus. Nous revendiquons  la perspective de référendums locaux et d’une présence reconnue des associations lors des conseils municipaux. 

Nous déclinons donc, ici, une série d’objectifs locaux coïncidant avec le développement d’une France pour tous. Pas de celle des fortunes de quelques mandarins de la finance, d’une fraction du monde politique asservi, d’un grand patronat assurant ses intérêts au détriment des besoins humains d’ici ou d’ailleurs.

En ceci, nous nous inscrivons dans cette perspective du local au global et donc d’un autre équilibre entre la ville et la campagne. 

Territoires.

Nous sommes attachés à la vie rurale. Elle n’a pas vocation à être réduite à des ghettos touristiques, des parcs de secondes résidences, ni des réserves « indiennes »où l(o, parque les plus démunis.. Nos jeunes doivent y trouver des emplois qualifiés, des conditions de vivre au pays, pas de devoir immigrer ou de s’expatrier. Voir les gâchis en Espagne, au Portugal ou en Grèce et qui sait bientôt en Italie. La gestion des territoires commence par l’écoute des peuples eux-mêmes. Donc, nous n’avons rien à attendre des décisions et subventions venues d’en haut, dès lors qu’elles sont trop souvent le fait des actions de lobbying européens ou nationaux. Pour preuve ces crédits pompés pour moitié par des « bureaux d’études » et n’ayant débouché sur rien ou sur des réalisations ne correspondant guère aux besoins des gens. Voir les interventions de divers participants  évoquant les affectations hirsutes de fonds publics importants. Donc si du « quantitatif » peut venir, à la rigueur, d’en haut, le « qualitatif » doit venir d’en bas. En clair, nous demandons que les citoyens soient des porteurs-contrôleurs de projets. Le « progrès » cela se discute! Pour preuve, bien des errements dans les gestions locales. Nous attendons que nos zones d’activités se remplissent, que l’on cesse d’en construire avant que d’avoir pourvu celles existantes. Nous déclinerons, ici, divers objectifs concrets. Ils concernent la politique des déchets, le logement, la gestion de la forêt lotoise, l’agro-alimentaire, l’énergie, la politique des déplacements, celle de l’eau, celle de la fiscalité et du crédit, notamment.

Démographie.

Le Lot est le deuxième département le plus « vieillissant » de l’Hexagone. La catastrophe de nos gestionnaires est économique. Cela fait des lunes que l’on nous promet des emplois et des logements accessibles. Elle risque de devenir démographique. Les enjeux sont clairs. On ne peut nourrir plus de bouches dans des conditions sanitaires revendiquées qu’en revalorisant les activités alimentaires rurales et donc les espaces cultivables. Sous peine d’importer encore davantage.  La question fondamentale est de repenser l’activité agricole locale en donnant une perspective à la génération montante. Nous refusons «  de mettre la ville à  la campagne »  comme disait Alphonse Allais. Nous voulons protéger et valoriser les espaces cultivables. Nourrir correctement plus de 65 millions de français et ce faisant défendre les capacités rurales devient un nouvel enjeu.

Agriculture.

En conséquence,  il y a lieu de lutter contre les opérations spéculatives du secteur de l’immobilier et des lotisseurs. Ceci concerne les PLU, la démocratisation des procédures, la lutte contre les appétits politiques locaux. Il y a lieu de réorienter le secteur agro-alimentaire vers les consommations locales, vivrières, de s’inscrire dans les circuits courts. Les municipalités rurales devront s’inscrire dans une reconstruction du mouvement coopératif liant producteurs et consommateurs pour aider aux fonctions de distribution en s’opposant à la grande distribution. Les municipalités auront à développer un programme de la gestion forestière pour sortir des espaces laissés en déshérence et reconstruire une filière bois concernant prioritairement le secteur de la construction. La crétion d’un secteur public du crédit devra favoriser l’installation de jeunes agriculteurs- sylviculteurs.

Eaux.

Nous constatons la déroute financière de la SAUR avec 1,7 milliards d’euros de déficit en juin dernier. Ceci nous conforte dans la nécessité à repasser au secteur public l’ensemble de la gestion de l’eau, de la source à l’épuration comme à sortir des contrats PPP. Nous devons noter la hausse permanente des prix de l’eau, la baisse de ses qualités sanitaires. La situation de la Bretagne en est un des révélateurs. Il est loin d’être unique. Et nous n’avons que faire de livrer un secteur essentiel à quelques banques largement présentes dans les paradis fiscaux mondiaux. Nous multiplierons les études et analyses de la qualité des eaux de rivières et de lacs en associant à ces démarches les associations de pêche, d’élevages piscicoles et les laboratoires universitaires. 

Logement.

Nous notons la progression de « mal logement ». Chaque hiver revient avec ces cris d’émois opportuns charriant les sans logis  Avant que de construire du neuf, il faut faire l’inventaire local des bâtiments indignes et à l’abandon. Nous demanderons cet inventaire au plan municipal. Comme la mise en place d’une politique de rénovation associant les PME locales. Nous chiffrons à 320 euros de loyer mensuel la location d’un appartement de 60 m², tout confort compris, dans des bâtiments complètement restaurés. Nous proposerons la création d’une agence immobilière sociale pour gérer les biens immobiliers à l’abandon, dont les propriétaires sont déficients. Les municipalités, ou tout pouvoir public compétent, en cas de refus, pourra réquisitionner. L’agence percevra et garantira des loyers modestes  décents. Notre plan rénovation-logements au plan lotois conduit à la création de plus d’un millier d‘emplois en CDI, donc stabilisés pendant au moins 10 ans sans coût pour les pouvoirs publics. Nous sommes prêts à toute discussion publique. Nous refusons la prolifération des lotissements dans les zones rurales tant qu’un débat général n’aura pas été organisé sur la question du logement au plan du département. Et nous serons particulièrement vigilants sur les transformations « rapides » de terrains agricoles en terrains à bâtir.  

 

Emplois.

Nos municipalités sont pauvres d’activités industrielles et de recherche. On casse le causse à Thédirac, à Dégagnac et bien ailleurs. Mais la transformation des matériaux nous échappe. Et donc la valeur ajoutée par des emplois qualifiés, hors les activités de la taille de la pierre. Nous exigerons un débat intercommunal sur la valorisation locale des matériaux comme de la filière bois. En y conditionnant les aides publiques largement octroyées. De même, nous n’avons que faire des haricots chinois, des asperges péruviennes et de divers produits alimentaires présents dans nos grands magasins. Au moment où l’on débat des changements climatiques, il s’indique de réduire  l’orgie énergétique  due aux transports de frets routiers, aériens, maritimes et des pollutions induites. Nous n’avons que faire de consommer des produits simples que nous pouvons produire nous-mêmes. Donc produire local pour éviter les gâchis capitalistes du global ! Et favoriser le rail. Idem pour l’activité des emplois utilisant le numérique et les télécommunications modernes.. On peut travailler sur ordinateur près de chez soi sans parcourir 40 bornes et plus pour aller dans une administration à Cahors. Où passe notre temps de loisirs et nos conditions de vie dès lors qu’il faut se déplacer inutilement ? Notre société marche-t-elle sur la tête et nos élus ont-ils une génération de retard ? Nous faciliterons les relocalisations de l’emploi dans le secteur tertiaire.

Services publics.

Nous refusons de voir se désertifier nos villages, de voir casser nos hôpitaux, nos écoles, nos bureaux de poste devenant des agences bancaires.  Nous voulons une maternité à Gourdon, des services proches de qualité en matière de santé. Nous n’avons que faire de la privatisation de la médecine, de l’organisation du désert médical, des tarifs imposés par les « spécialistes » et par une industrie pharmaceutique dont des produits sont, au demeurant, trop  souvent douteux. Nous soutiendrons la consolidation des capacités publiques en matière de protection de la santé et des consommateurs, le développement des maisons de retraites

Nous voulons des trains et des transports publics décents. Pas des TGV mais des Intercité, des TER et un maillage de minibus desservant les espaces publics et le commerce local.  Nous n’avons que faire à gagner 20 minutes pour aller à Paris dès lors qu’il est impossible d’aller  de Cahors à Capdenac en train alors que les rails, les ponts et les tunnels existent et ont été payés, en l’époque, par les citoyens. Et nous ramenons ce discours à nos bourgs et à l’insuffisance de la qualité des services des « Bus du Lot ». Nous demandons  des gratuités et  des conditions favorables de déplacements des jeunes et des personnes âgées. Nous continuerons à militer pour défendre nos gares, forts des succès déjà engrangés.

Nous refusons de voir l’enseignement bradé. En ces périodes de retour aux fétichismes, aux guerres de religions qui n’ont que bloqué pendant des centaines générations le progrès humain. Nous nous battrons pour maintenir un enseignement public de qualité, de proximité, laïc, excluant tous signes religieux.  « L’enseignement coûte trop cher ? Essayer l’ignorance ! »  Abraham  Lincoln, Président des USA.

Tourisme.

Nous défendrons l’Ecotourisme, comme moyen de défense de la ruralité, du commerce local, de nos marchés, des productions biologiques dument labellisées. Nous refuserons les grandes concentrations touristiques, favoriserons le développement des gîtes ruraux, le tourisme à la ferme et veillerons à orienter l’action des syndicats d’initiatives à ces fins par le développement des banques de données largement accessibles.  

 

Energie.

 Depuis des années nous militons contre de gaz le schiste. Et nous proposons en alternative la valorisation des déchets de surface. Pourquoi casser le sous-sol inconnu avant que de valoriser les déchets organiques. On peut méthaniser  plus d’un million de tonnes de déchets agricoles et domestiques chaque année. Développer la production combinée de chaleur et d’électricité ou alimenter le réseau GDF. Le Conseil général s’illustre en la matière par un grand retard. Comme le SYDED, avec de mauvais réseaux chaleur bois très polluants et très coûteux pour l’ensemble de la population. Nous avancerons des projets alternatifs, par production combinée de chauffages collectifs au bois  dans les principales villes du Lot en s’inspirant des réalisations de Limoges, de Lille et de bien d’autres en Europe du Nord. Sera promue la cogénération des déchets organiques, en particulier dans les zones rurales, en respectant les conditions de vie locales Nous n’acceptons pas la destruction des cadres de vie de riverains dès lors qu’il n’y ait pas un débat citoyen sur les enjeux, la nature des investissements, l’origine des équipements leurs apports réels à la vie locale. Le SYDED devra revoir sa copie concernant sa tarification et les conditions de filtrations de ses chaudières. Il s’agira de coupler aux réseaux de cogénération des activités de la transformation alimentaire consommant de la chaleur pendant les mois chauds voire pour le séchage du bois

La mise en décharge à MONTECH sera abandonnée au profit  d’une unité de production de méthane dans une zone industrielle raccordée au Fer. Le transport des déchets organiques se fera en concertation avec la SNCF, et les syndicats pour développer l’usage des voies ferrées existantes et à réhabiliter.

Fiscalité.

La tendance est à assécher les recettes publiques. Par exemple en repassant au Grand Cahors les produits de la taxe remplaçant la taxe professionnelle. Nous refusons ce transfert vers une structure non démocratique. Nous constatons que l’assiette de la taxe foncière comme celle d’habitation n’a pas été adaptée depuis 40 ans. Compte tenu tant de la flambée des loyers que de la dégradation de certains biens et quartiers, il faut remettre les pendules à l’heure en procédant à une nouvelle estimation.

Les entreprises doivent contribuer  aux budgets locaux sur base d’une taxe proportionnelle aux fonds propres rapportée à la valeur ajoutée brute créée ? Ceci doit encourager les entreprises créant de la richesse réelle et des emplois qualifiés et pénaliser les spéculateurs et les produits financiers.

Nous taxerons la publicité, en particulier les « gratuits » et les panneaux défigurant nos villes et nos bourgs.

Nous réfléchirons à taxer les équipements informatiques qui obligent le consommateur à prester gratuitement des tâches en lieu et place de travailleurs licenciés discrètement. Nous réduirons la pression fiscale sur les petits et moyens propriétaires occupant leur seul logement.

Crédit.

Un redéploiement rural  par le soutien à la rénovation de l’habitat, la transformation agro-alimentaire, les transports publics, les infrastructures sociales et éducatives nécessitera des moyens d’investissement. Nous attendons beaucoup d’un secteur public du crédit mobilisant l’épargne locale pour l’humain d’abord !

 

Pierre Beauvois. Catus. Février 2014.  

Aix-en-Provence. « Urgences Santé » pour tous les usagers

le 22 février 2014

Aix-en-Provence. « Urgences Santé » pour tous les usagers

Le comité local pour la défense des Services Publics a mené une action animée, hier matin à Encagnane.

Clôturée en beauté et en culture, hier matin, l’action menée par le Comité local du Pays d’Aix, pour la défense et le développement des Services publics, avait pour but d’informer les citoyens et pour ambition de les mobiliser.

Un collectif né en 2008, suite à la privatisation de la Poste et qui demeure parmi les rares pérennes. Un comité aux réunions mensuelles, aux initiatives bi-annuelles parmi lesquelles, la soirée au Creps sur l’avenir des Services publics ou encore l’action significative à l’hôpital d’Aix. Un comité enfin, qui gagne en diversité regroupant des signataires et militants de tous horizons (Attac, CGT (UL, Poste, Santé) Fase, LDH, NPA, PCF, PG, EELV, VSP, UEC-JC), tous déterminés à défendre le système unique de services publics français.

Hier, alors que les forains d’Encagnane tentaient de protéger leurs produits de la pluie, les militants sous un préau, ont procédé à une distribution de tracts et à des échanges (chiffres à l’appui) avec des usagers de la sécurité sociale où avait lieu le rendez-vous. Un questionnaire a également été remis à chacun de ces derniers destiné, comme l’a précisé Agnès Daures, membre du comité : « à permettre à chaque citoyen de s’exprimer sur ses attentes à l’heure où tout notre système de santé est en cause avec la réduction du caractère solidaire de la protection sociale ». Et de préciser : « Le budget des assurances privées est passé de 3,2 milliards d’euro en 1995 à 6,9 milliards d’euros en 2012 ! 25% des renoncements aux soins concernent le dentaire, 17% les lunettes. Un Français sur trois est en difficulté. On nous demande des efforts de 6 milliards d’économie sur les dépenses sociales, les hôpitaux devraient économiser 440 millions d’euros, on prend 800 millions d’euros aux retraités et voilà que le gouvernement vient d’annoncer que la branche famille ne sera plus financée par les entreprises, soit un cadeau à ces dernières de 35 milliards d’euros alors que 30 milliards d’euros sont déjà exonérés des cotisations patronales ». Pour illustrer cette action, les militants d’Attac se sont transformés en patients et personnel de santé insurgés, face à la répression financière. Une mise en scène évoquant la résistance peinte par Goya dans son œuvre : « Tres de Mayo ».

Houda Benallal (La Marseillaise, le 22 février 2014)

1er secteur de Marseille (1er et 7e arr.). Logement et équipements public

le 21 février 2014

Transports TER - 65 000 Rhônalpins bénéficiaires de l’aide de la Région

le 20 février 2014

La courbe du chômage s’est-elle inversée, aplatie, aplanie ou incurvée ? F.Hollande a le choix pour apprécier sa politique libérale.
Les sans-emplois, les jeunes, les précaires, eux, n’ont pas le choix : ils subissent les conséquences des cadeaux aux grands patrons et financiers. Et ils sont de plus en plus nombreux.
En témoignent ces chiffres glanés sur le site internet de la région Rhône-Alpes : 65 000 bénéficiaires de la carte de transport à tarif réduit «Illico Solidaire», financée par la Région, était recensés en 2013. Ils étaient 39 000 en 2012 et 35 000 en 2011, soit 30 000 bénéficiaires de plus en 3 ans. Là, on n’est plus dans la sémantique présidentielle et des médias, mais dans le réel de la pauvreté galopante qui ne s’inverse pas.
Cette carte à tarif réduit s’adresse aux Rhônalpins en difficulté financière, jeunes en insertion, en apprentissage, demandeurs d’emplois, bénéficiaires du RSA... Elle assure une réduction de 75 % sur les trajets TER. Les élus du Conseil régional (qui compte 10 élus Front de gauche) ont décidé de passer la réduction à 90 %. Un premier pas vers la gratuité totale des transports, déjà initiée avec succès par des collectivités comme celle de l’agglomération d’Aubagne (Provence), mais qui n’a pas encore convaincu la majorité PS du Conseil régional Rhône-Alpes...

Municipales à Marseille. Confirmer la place des batobus

le 20 février 2014

Municipales à Marseille. Confirmer la place des batobus

Précurseur sur le sujet, le Front de gauche propose d’étendre le réseau des navettes maritimes.

En batobus le long de la Côte Bleue et jusqu’au parc des calanques… Le Front de gauche a choisi symboliquement le J4 pour présenter hier ses propositions en matière de desserte maritime pour Marseille. Fort du succès de ce mode de transports mis en place depuis seulement 2 ans, alors qu’il portait le projet depuis plus de 8 ans, Christian Pellicani, Conseiller municipal communiste et tête de liste dans les 1er et 7e arrondissements, insiste sur la nécessité de développer ce service au regard des problèmes de circulation qui paralysent la ville. « 571.000 voyageurs ont déjà emprunté les lignes vers l’Estaque et la Pointe Rouge, on peut offrir une alternative sans attendre », estime-t-il, ici [à côté de la Villa Méditerranée, ndlr] « tout est déjà prêt pour mettre en place des bateaux et on peut aussi utiliser la mer dans le cadre d’un schéma de desserte logistique. » Pour le Front de gauche, ces nouvelles lignes mais aussi celle du Frioul sont à intégrer dans le réseau RTM, « pour favoriser l’accès des transports à tous », précise Christian Pellicani.

A ses côtés, Marie Batoux (PG), tête de liste Front de gauche dans les 2e et 3e arrondissements, insiste sur l’absence de vision de l’équipe municipale actuelle sur l’aménagement de la ville or « la qualité de vie de tous est en jeu », considère-t-elle.

Réfléchir les transports en fonction des besoins

Élue PCF dans les 6e et 8e arrondissements, conseillère communautaire et tête de liste du secteur, Marie-Françoise Palloix tient elle à rappeler que « rien ne se fera sans les habitants des quartiers ». « Une navette c’est d’utilité publique, les dessertes doivent se faire en fonction des besoins des gens », martèle-t-elle, citant cet habitant de la Pointe Rouge, salarié de la CMA-CGM, confronté à des horaires inadaptés.

Pour le chef de file du Front de gauche, Jean-Marc Coppola (PCF), il s’agit de « dynamiser les batobus et à long terme le réseau de la RTM » en revoyant toutes les dessertes, notamment « satellitaires avec des lignes transversales ». Et de remettre sur la table la gratuité des transports, pour les moins de 26 ans dans un premier temps, pour tous à terme. Et qu’on ne lui oppose pas le coût de telles mesures. « J’ai rencontré le Président de la banque européenne d’investissement, il y a des financements qui ne sont pas encore exploités », indique-t-il. Quant à la gratuité, « elle peut être payée par tout ceux qui en profitent, les entreprises, les collectivités locales, l’État, les promoteurs immobiliers ou les centres commerciaux » et elle participerait « d’une sérénité et d’une certaine justice sociale et fiscale », conclut-il.

Mireille Roubaud (La Marseillaise, le 20 février 2014)

Assemblée générale de l’association Un Train entre Gardanne et le Var (Carnoules)

le 18 février 2014

Assemblée générale de l’association Un Train entre Gardanne et le Var (Carnoules)
Maison des Association
Fuveau

Vendredi 21 Février à 18h30

Ordre du jour

  1. Information au sujet de la réouverture de la ligne
  2. Demande de subventions judicieux ou pas ?
  3. Les problèmes entrainés par les PTT concernant les subventions
  4. Retour sur la demande de la Motion adressée le 20 janvier 2014
  5. Table ronde à exiger avec la préfecture, la SNCF, RFF, Conseil Régional PACA, Conseil Générale des Bouche du Rhône, et du Var