Commission santé et protection sociale du Parti communiste français

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Aubagne. Continuité territoriale, une histoire de service public

le 17 février 2014

Aubagne. Continuité territoriale, une histoire de service public

Clôture des Journées Corses d’Aubagne hier, après trois jours intenses d’échanges, d’animation  et de convivialité.

La 30e édition des Journées Corse d’Aubagne s’est tenue du 14 au 16 février à l’Espace du Bras d’or. Une manifestation qui rassemble, chaque année, les Corses et les amoureux de l’Ile de beauté… Soirée de Gala, spectacle, bal Kallisté, exposition de peintures, sculptures, rencontres littéraires… les journées ont été intenses. « Nous avons eu trois jours, comme chaque année, de partage et d’échange qui se passent toujours dans un esprit fraternel et convivial », confie Jean-Claude Césari, le Président de l’association organisatrice, Kallisté.

L’un des temps forts de cette manifestation a été le débat sur le thème de « La Corse et son service public maritime de continuité territoriale », samedi après-midi avec deux intervenants : Michel Stefani, Conseiller territorial communiste de l’assemblée de Corse, et Frédéric Alpozzo, Secrétaire général du syndicat CGT des marins. Les deux intervenants ont situé les enjeux et la nécessité de préserver un service public de continuité territoriale. « C’est un débat d’actualité qui intéresse de part et d’autre de la Méditerranée et en particuliers les travailleurs et les usagers parce que de la qualité du service dépend leurs déplacements et dans une certaine mesure, le développement de la Corse », estime Michel Stefani. Un dispositif qui reste unique en son genre dans toute l’Europe, poursuit l’élu corse qui déplore les « coups portés au service public visant le transport maritime et plus particulièrement la SNCM » en rappelant le tournant de 2001 (fin de la convention de continuité territoriale après 25 ans d’existence) puis 2005 (privatisation de compagnies nationales). « Depuis 10 ans il y a une farouche bataille pour nous arracher cet acquis. Tous les opérateurs privés, comparables à Corsica Ferries, ont été défaillants et la défaillance en général de ce côté là c’est qu’on n’arrive pas à concilier le profit et service public. C’est inconciliable… »

La logique low-costisation

Une logique libérale de mise en concurrence qui, estime-t-il, « ne s’arrêtera pas au seul transport maritime. Lorsque l’objectif, s’il est atteint, de la déstructuration de la desserte maritime sera terminé, on peut considérer que cette logique touchera le transport aérien. Nous avons aujourd’hui la logique poussée de la low-cosiation qui affecte le transport aérien y compris sur le bord à bord chose qui n’était pas arrivée jusqu’à présent ».

Frédéric Alpozzo a rappelé, pour sa part, les enjeux  à travers la bataille menée par la CGT en début d’année. « Si les salariés du service public de la continuité territoriale, des deux compagnies la SNCM et la Méridionale, n’avaient pas la volonté et la conscience de défendre leurs emplois mais aussi le service public, on aurait parlé aujourd’hui de la disparition de la SNCM. Et si la SNCM disparaît, c’est bien le service public de la continuité territoriale qui disparaît ». Pour lui l’enjeu aujourd’hui est de savoir si on veut un service public qui rend le meilleur service aux usagers, avec des bateaux tous les jours dans tous les ports en Corse « et ne pas seulement tabler sur un tourisme de masse l’été » ou alors laisser faire le modèle libéral en la matière « et il est clair que ce ne sont pas des économies qu’on va faire, mais plutôt perdre des emplois et dégrader définitivement le service ».

Mustapha Chtioui (La Marseillaise, le 17 février 2014)

20140217-CP-Oise-La révolution du syndicat d'électricité

le 17 février 2014

20140217-CP-Oise-La révolution du syndicat d'électricité

Port-de-Bouc. La solidarité est un choix politique

le 16 février 2014

Port-de-Bouc. La solidarité est un choix politique

« Continuons ensemble pour Port-de-Bouc » organise un débat sur les services publics jeudi 20 février.

Annoncé à la salle Gagarine lors de la présentation de la liste « Continuons ensemble pour Port-de-Bouc », un débat sur les services publics aura lieu jeudi 20 février à 18h au Centre culturel Elsa Triolet. Pour ce premier débat public de la campagne électorale, le comité de soutien donne le ton des orientations que la liste souhaite défendre : celles qui s’inscrivent dans la solidarité et placent l’humain au cœur des politiques publiques.

Or les services publics locaux comme nationaux, symboles de la solidarité républicaine, vecteurs d’égalité et moteur de développement de la société, se sont dégradés au fil des années, sous les injonctions de la finance et des politiques qui la servent. Des ouvertures des capitaux des entreprises publiques aux investisseurs privés, de la réduction des dépenses publiques au projet de métropole, ce patrimoine commun des citoyens entre, à marche forcée, dans la logique de rentabilité au détriment de celle qui a présidé à leur création : servir l’intérêt général et donc satisfaire les besoins de la population.

Des choix politiques

Avec la crise, cette politique de l’austérité se renforce au prétexte de réaliser toujours plus d’économies tandis que, dans le même temps, les sources de recettes de l’Etat se tarissent sous les effets de la politique fiscale et du démantèlement des industries. La précarité avance et la demande de solidarité explose.

Véritable révélateur d’un choix de société, les enjeux des services publics permettent d’aborder des questions politiques, qui révèlent, plus fondamentalement, de choix de société. Doit-on envisager les politiques publiques au service des hommes et des femmes ou de la finance ? Peut-on, dans le contexte actuel, faire le choix de la solidarité ou, au contraire, doit-on demander encore plus de rentabilité ? Comment relever ensemble le défi des services publics ?

Tel sera le thème de ce débat auquel la population est invitée à participer et se prononcer jeudi 20 février à 18h au centre culturel Elsa Triolet.

Lou Marti (La Marseillaise, le 16 février 2014)

Port-de-Bouc. Les services publics, un choix de société

le 16 février 2014

Au centre culturel Elsa Triolet
Port-de-Bouc

Jeudi 20 février à 18h

Véritable révélateur d’un choix de société, les enjeux des services publics permettent d’aborder des questions politiques, qui révèlent, plus fondamentalement, de choix de société. Doit-on envisager les politiques publiques au service des hommes et des femmes ou de la finance ? Peut-on, dans le contexte actuel, faire le choix de la solidarité ou, au contraire, doit-on demander encore plus de rentabilité ? Comment relever ensemble le défi des services publics ?

l'Étincelle - Février 2014

le 16 février 2014

l'Étincelle - Février 2014

Il y a de la solidarité dans l’eau

le 16 février 2014

Il y a de la solidarité dans l’eau

Déjà 3 ans de gestion en régie publique de la distribution de l'eau sur le territoire du Syndicat Intercommunal.

Pour mémoire, la fin du DSP (délégation de service public), assurée jusqu'alors par la Lyonnaise des Eaux, date du 31/12/2010. Elle a été votée par le Conseil Municipal de Boucau (10 voix contre du groupe PS).

 

     Aujourd'hui nous ne pouvons que nous féliciter de ce choix qui a permis notamment :

 

►  Une baisse du prix du M3 d'eau de 19% en moyenne la première année.

►  Une nouvelle baisse du M3 ajoutée à celle de la part fixe (abonnement) passant de 30€ HT à 27€ HT soit  -10%.

►  La mise en place d'un tarif social concernant les usagers en extrêmes difficultés d'existence. Il se traduit par l'exonération totale de la part fixe. Cependant, à ce jour seuls 31 usagers sur les 112 allocataires de la complémentaire santé se sont manifestés et en bénéficient. Nous invitons chacun à faire connaître leurs droits.

►  La mise en place d'un dispositif d'aide exceptionnelle par une participation aux Fonds Solidarité Logement (FSL) des Landes  et des Pyrénées Atlantiques. (1551,60€ en 2012 et 2013 pour les PA).

 

     Pour 2014, le prix de l'eau reste inchangé: Part fixe 27€ HT / an.  Part production 0,3764€ HT le M3 (fixé par le SMUN, syndicat mixte usine de la Nive).  Part distribution 0,536€ HT le M3.  Part de la taxe prélèvement ressource 0,050€ HT le M3.  La TVA reste à 5,50.                                                              

 

Maurice Garcia

Frioul If Express. Les navettes en panne de négociations

le 14 février 2014

Frioul If Express. Les navettes en panne de négociations

Les marins de la société maritime reconduisent leur mouvement de grève pour 24 heures.

C’est une première. Les marins de Frioul If Express ont procédé hier à leur premier mouvement de grève sur fond de revendications salariales. Ils n’avaient arrêté le travail qu’une seule fois auparavant, à l’occasion du mouvement national sur la question des retraites.

L’embarcadère du Vieux-Port est au point mort. Pour rejoindre Marseille depuis le Frioul ou pour s’y rendre, c’est au quai de la Fraternité devant la Mairie qu’il faut attendre les bateaux depuis hier.

MPM, autorité organisatrice des transports, et Frioul If Express, délégataire de la Délégation de service public ont mis en oeuvre une solution de substitution pour assurer la continuité territoriale suite au préavis de grève des marins. Les douze rotations journalières sont effectuées par Croisières Marseille Calanque.

Hier matin, les 4 marins de Frioul If Express (FIE) qui étaient en service sont resté à quai. Même scénario dans l’après midi. « Nous demandons un 13e mois » lâche un des deux représentants du personnel. Or la première réunion des NAO (négociations annuelles obligatoires) a tourné court. « Nous avons une prime conventionnelle qui a été majorée l’année dernière pour atteindre le niveau d’un 13e mois, mais nous voulons dénoncer cette augmentation pour obtenir un vrai 13e mois et négocier des accords de branche, ajoute le marin qui déplore, si on avait pu discuter il n’y aurait pas eu grève ».

Or depuis 5 jours que le préavis est déposé, le dialogue social est dans l’impasse. « Mon but est d’éviter le conflit », assure pour sa part Gilles De Santis, directeur de l’armement de FIE, « or je ne peux accéder à une demande qui dépasse ce que les syndicats nationaux réclament. Le GASPE (groupement des armateurs de service public maritime) préconise entre 0,7 et 1% d’augmentation sur les salaires au regard de la convention collective. Or ce qu’on me demande correspond à 7% d’augmentation. Je respecte le droit de grève mais il faut qu’ils reviennent à la raison ».

Bien qu’une issue rapide du conflit soit souhaitée par les deux parties (l’affrètement des bateaux de Croisière Marseille Calanque coûte 5.000 euros par jour à FIE), en fin de journée le dialogue n’avait pourtant pas repris entre les salariés et leur employeur. Les premiers se sont donc résolus à reconduire la grève pour 24 heures.

« Ce qui est impensable dans cette affaire », estime Christian Pellicani, « c’est que le groupe Transdev n’a pas entamé de réelles négociations ». L’élu municipal communiste délégué aux transports porte, avec son Groupe, depuis plusieurs mois une proposition qui vise à « intégrer la desserte du Frioul dans le réseau RTM ».

Myriam Guillaume (La Marseillaise, le 14 février 2014)

Des conditions de travail qui prennent l’eau

Outre leur revendication salariale, les marins de Frioul If Express dénoncent des conditions de travail déplorables. L’embarcadère en première ligne.

« Le local pour nos temps de pause est moisi, déplore l’un des marins en désignant une des vitres, ça prend l’eau, l’humidité… » Et force est de constater que le bâti sur le ponton n’est pas des plus rutilants.

Pour autant, une nouvelle gare maritime a bien été commandée. Elle est même construite. Mais coincée à La Ciotat, à quai depuis quatre ans. ’architecte des bâtiments de France n’a pas validé l’édifice. Voilà donc 4 années que la nouvelle gare est financée, gardée. « Sans compter le loyer pour le quai, ajoute un marin, des frais inutiles et pendant ce temps nous sommes condamnés à rester dans la vieille gare ».

Une gare flambant neuve, bloquée à La Ciotat depuis 4 ans

Une aberration qui fait virer au rouge (de colère) l’élu communiste Christian Pellicani : « comment par cette décision, l’architecte des bâtiments de France peut-il laisser des salariés travailler dans des conditions déplorables ! »

De son côté, Gilles De Santis, directeur de l’armement de Frioul If Express ne cache pas son embarras : « c’est une question qui n’en finit pas. Mais j’y ai beaucoup travaillé, j’ai bataillé et une  nouvelle conception a vue
jour. La nouvelle gare n’est pas tout à fait terminée, mais elle est sur de bons rails,  le 27 juin prochain, elle sera validée »
. En souhaitant qu’elle soit du goût de l’architecte des bâtiment de France…

Temps d'attente pour une consultation ophtalmologique : le Finistère est dans le rouge !

Par Yvonne Rainero, le 14 février 2014

Temps d'attente pour une consultation ophtalmologique : le Finistère est dans le rouge !

L'enquête nationale réalisée par Yssup Research (groupe Publicis Health Care, présidé par François Sarkozy) vient de mettre en évidence un délai d'attente moyen de 77 jours en France pour obtenir un rendez-vous avec un ophtalmologue.

Certes cette enquête réalisée pour le groupe privé Point Vision qui développe ses centres ophtalmologiques en partenariat avec les complémentaires santé Malakoff-Médéric (dans la fratrie Sarkozy, cherchez cette fois...Guillaume) n'est pas dénuée d'arrière-pensées.

Mais ses résultats recoupent ceux d'autres études récentes comme l'expérience vécue par tout un chacun.

Et plus encore dans le Finistère qui a le triste privilège de se retrouver avant-dernier du classement avec un délai moyen de 190 jours, plus de 6 mois, pour obtenir un rendez-vous, 31% des ophtalmologues refusant même pour cause de saturation de prendre de nouveaux patients.

Si l'on ajoute que la moyenne d'âge de ces spécialistes dans notre Penn-ar-Bed est de 56 ans, ce n'est pas rassurant pour les années à venir.

Cette situation est d'autant plus préoccupante que la population finistérienne est plus âgée que la moyenne française et que le vieillissement s'accompagne de pathologies oculaires qui peuvent être graves et invalidantes.

La difficulté d'accès à ces soins est un problème de santé publique, et nuit à la qualité de la vie et des liens sociaux des personnes concernées, notamment des plus âgées.

Et cette difficulté se redouble d'une autre, avec la montée en puissance des dépassements d'honoraires et donc du reste à charge dans cette spécialité où de plus en plus de médecins sont dans le secteur 2, les patients n'étant pas vraiment en situation de faire leur choix. Reste à charge qui s'accroît encore en cas de prescription de lunettes, très faiblement remboursées.

Cette évolution inquiétante de la démographie médicale n'est pas propre à l'ophtalmologie. Toutes les spécialités sont concernées en Bretagne. Notre région, avec 5% de la population française comptait au 1er janvier 2012 seulement 3,8% des cardiologues du pays, 4,3% des anesthésistes, 4,6% des ophtalmologues...Encore faut-il prendre en considération que l'Ille et Vilaine avec Rennes tire ces résultats vers le haut.

Si pour les généralistes les chiffres placent la Bretagne dans la moyenne française, ils recouvrent de fortes inégalités. 14% des Bretons n'ont pas de médecin généraliste dans leur commune, et de véritables déserts médicaux se constituent.

Cet effondrement de la démographie médicale est le résultat de politiques à courte vue qui ont instauré un numerus clausus stupide pour limiter l'accès aux professions médicales pensant limiter ainsi la consommation de soins. Ce qui n'est pas arrivé car les besoins découlent de raisons objectives : accroissement de la population, gain d'espérance de vie, avancées médicales, utilisations de nouveaux outils, de nouveaux traitements...

La démographie médicale n'est pas le seul obstacle à l'accès aux soins.

La croissance des dépenses non remboursées comme la fragilisation de l'hôpital public pèsent fortement.

Dans le Finistère l'offre de soins des hôpitaux de proximité a été lourdement amputée : urgences, maternités, et aujourd'hui c'est la chirurgie qui est fermée à l'hôpital de Pont L'Abbé, restreinte à l'ambulatoire à celui de Douarnenez. La concentration de certaines activités dans un nombre limité d'établissements, au fonctionnement souvent tendu, ne va pas dans le sens de l'intérêt des patients, ni des personnels.

Tout ce qui a été mis en place depuis des décennies pour corseter l'offre de soins est humainement insupportable, facteur d'inégalités sociales et territoriales intolérables, et c'est en plus une hérésie économique : ces choix comptables parce qu'ils font obstacle à une véritable politique de santé publique incluant une réelle prévention, parce qu'ils retardent les soins nécessaires et aggravent les pathologies, faisant même réapparaître des maladies qu'on imaginait disparues, entraînent au final, en plus d'un gâchis humain, un surcoût pour la collectivité.

Mais le gouvernement de François Hollande persiste dans ces orientations néfastes.

Il est temps de sortir de ce cercle vicieux.

D'engager un plan de formation des médecins et autres soignants à la hauteur des nécessités, de faire évoluer leurs métiers vers de nouvelles pratiques collectives, de nouveaux types de rémunération répondant aux aspirations des jeunes générations de praticiens comme aux besoins des patients, d'aller vers le remboursement à 100% par la Sécurité Sociale, de donner à l'hôpital public les moyens d'assurer ses missions, et comme l'ont proposé les sénateurs du groupe communiste, républicain et citoyen, de décider un moratoire sur toutes les fermetures de services hospitaliers, de centres d'IVG, de PMI.

Cela ne se fera pas sans le rassemblement et la mobilisation de toutes celles et tous ceux qui veulent faire prévaloir l'Humain contre la finance, la logique de la réponse aux besoins contre celle de la baisse des dépenses publiques et des reculs sociaux, qui nous enfonce toujours plus dans la crise.

 

 

 

 

20140214-CP-La Fère-Le rapport qui accuse la Poste

le 14 février 2014

20140214-CP-La Fère-Le rapport qui accuse la Poste

Matériel de campagne

Par Emmanuelle Becker, Jean Noël Aqua, Francis Combrouze, le 13 février 2014

Matériel de campagne