Commission santé et protection sociale du Parti communiste français

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Marche nationale contre l’austérité le 12 avril à Paris

le 06 avril 2014

Marche nationale contre l’austérité le 12 avril à Paris

Il est, en effet urgent d’aller dans la rue, exiger un réel changement de cap, et la construction d’une alternative sociale, démocratique, écologique et féministe, fondée sur la solidarité. Une alternative qui remette au cœur de la politique, l’Humain et le progrès partagé.

L’alternative aujourd’hui, ce n’est ni Valls Premier ministre, ni le retour de la droite au pouvoir. La nouveauté, serait de donner enfin la priorité aux femmes et aux hommes sur la finance. Il faut arrêter le Pacte d’(ir)responsabilité. Notre peuple mérite mieux qu’un choix entre des reculs sociaux. Le Front de gauche et le Parti communiste français, ainsi que de nombreuses personnalités, actrices et acteurs de la culture et des arts, du sport, responsables syndicaux, associatifs et politiques,appellent donc le 12 avril à une marche contre les politiques d’austérité et pour le partage des richesses.

Un bus au départ de Metz sera affrété. Informez vous ou inscrivez vous au 03 87 71 40 06, 06 87 17 51 59, ou à l’adresse mail suivante : http://pcfmetz@orange.fr

Retrouvez en pièces jointe le texte de l'appel ainsi que le tract du PCF.

Emploi et services publics - avril 2013

le 31 mars 2014

Transports. Le batobus toujours plébiscité

le 30 mars 2014

Transports. Le batobus toujours plébiscité

La navette qui relie le Vieux-Port à l’Estaque et à la Pointe-Rouge a repris, hier, du service. Elle confirme son succès de fréquentation qui risque de dépasser toutes les espérances.

La reprise du batobus sonne comme un retour au beau temps et à la saison estivale. En effet, la célèbre navette RTM qui relie le Vieux-Port de Marseille à la Pointe-Rouge et depuis moins longtemps, le Lacydon, au plus célèbre des villages marseillais, l’Estaque, a connu ses premières traversées. Une reprise en douceur après une trêve hivernale bien méritée.

Dès 7h30 en effet la continuité territoriale, version transport nautique, était assurée vers ces deux quartiers excentrés du littoral que sont la capitale du chichi frégi et le port sudiste de la Pointe-Rouge. « On est kik-kif au niveau de la fréquentation », assure le préposé de la Régie des transports marseillais, qui ajoute que les bateaux ont une capacité de 97 personnes. La seule différence entre les deux traversées, c’est que l’une est moins longue, la Pointe-Rouge, que l’on rallie en une demi-heure, alors qu’il faut dix minutes de plus pour rejoindre les contre-forts du tunnel du Rove.

L’autre différence Nord-Sud  est la rotation qui est d’une demi-heure pour l’Estaque contre une heure pour la Pointe-Rouge, et l’amplitude horaire qui sera prolongée jusqu’à 22 heures à la haute saison touristique.

Un voyage qui devient plaisir

Indéniablement, la formule plaît. Elle est même l’une des grandes réussites du transport marseillais avec ce batobus qui ne cesse d’afficher complet lorsque la semaine reprend le cours normal de ses activités. Certains attendaient cette reprise avec beaucoup d’impatience : « Ce qui fait que j’aime ce moyen de locomotion, explique une des passagères en zone d’attente, c’est que l’on a l’impression d’embarquer pour une croisière lointaine. Cela change complètement la vision de la traversée dans Marseille, où le trajet se transforme en plaisir plus qu’en une contrainte longue et énervante à cause des embouteillages. »

Pour d’autres encore, le batobus est une première. C’est le cas pour Bruno, étudiant en classe préparatoire, qui souligne que « le ticket combiné bus-batobus me permet de voyager à moindre frais. J’y vais pour me balader et une fois là-bas, j’irais prendre un petit café sur la jetée. »

Pour d’autres touristes venus de Savoie, « ce petit voyage est un moyen de découvrir Marseille depuis la mer, ce qui change complètement le point de vue. Chez nous, la navette Annecy-Lausanne par exemple qui traverse le lac ne marche pas, parce qu’elle est trop chère et inadaptée aux besoins des gens qui travaillent. »

Enfin, dernière carte majeure pour le batobus, la dimension écologique de ce moyen de transport qui permet de soustraire à la circulation tous les véhicules dont les propriétaires prennent la navette. Ce qui, à l’heure de la pollution est une donnée appréciable.

Stéphane Revel (La Marseillaise, le 30 mars 2014)

20140328-CP-Oise-Vers un tribunal départemental à Beauvais ?

le 28 mars 2014

20140328-CP-Oise-Vers un tribunal départemental à Beauvais ?

Aix à Gauche veut mettre la gratuité en route

le 20 mars 2014

Aix à Gauche veut mettre la gratuité en route

Anne Mesliand. La candidate à la tête de la liste «  Aix à gauche », prône la gratuité des transports collectifs.

Rien de plus efficace pour démontrer la pertinence d’une proposition, que de la mettre en pratique. Hier, les candidats de « Aix à gauche » ont sillonné la ville à bord d’un bus paré des couleurs de la liste, pour promouvoir la gratuité des transports collectifs, point phare de leur programme : « Nous souhaitions rendre concrète notre proposition, la matérialiser aux yeux des citoyens » explique Anne Mesliand (tête de liste) qui à chaque arrêt, descend du bus pour discuter avec les usagers et distribuer des tracts avec ses colistiers. « Les habitants sont conscients que ça va énormément les aider en terme de pouvoir d’achat » poursuit la candidate, pour qui cette réforme contribuerait à « organiser la vie collective en donnant à chacun selon ses besoins et pas selon ses moyens » -comprendre : loin d’être une aumone faite aux plus précaires, cette gratuité serait au contraire un vecteur de lien social entre toutes les couches de la population- en terme de déplacement, tous les habitants sont en effet logés à la même enseigne dans cette ville où la catastrophe « Aix en Bus » est à mettre au lourd passif de la Maire UMP sortante, Maryse Joissains.

Aubagne : un exemple à suivre

Si les autres candidats font preuve, à l’égard de cette proposition, d’une certaine circonspection, Anne Mesliand est convaincue que sa mise en place est possible et surtout, nécessaire. Pour la financer, « nous porterons le versement transport des entreprises au plus haut, comme l’a fait Aubagne, où le dispositif fonctionne très bien » rappelle la candidate. « L’expérience aubagnaise a d’ailleurs montré que les usagers respectent davantage les bus et qu’ils aiment se réapproprier ce mode de déplacement ». La gratuité des transports à l’échelle de la CPA nécessiterait un délai important de mise en oeuvre, avec l’amélioration préalable et totale du réseau. « Mais notre 1ère décision dés notre arrivée à la Mairie, sera d’instaurer la gratuité immédiate pour les usagers de moins de 26 ans » promet Anne Mesliand, qui entend insuffler la dynamique démocratique qui fait défaut à la ville : « Les décisions seront prises en concertation avec les habitants, qui savent mieux que personne quels sont les besoins en terme de transports collectifs. Nous pourrons en discuter lors des conseils de quartier ». Outre la gratuité, le projet de la liste « Aix à Gauche » prévoit également des coopérations pour un réseau de transport inter-urbains coordonné, en particulier sur les axes Aix-Marseille, Aix-Vitrolles-Etang de Berre et Aix-Pertuis-Manosque, ainsi que la mise en place d’un nouveau dispositif de vélos en libre service sur des réseaux cyclables adaptés.

Sabrina Guintini (La Marseillaise, le 20 mars 2014)

Denis Robert appelle à voter Front de gauche

le 19 mars 2014

Denis Robert appelle à voter Front de gauche

Déclaration de Denis Robert

 

Je sais. Je n’habite plus Metz. Mais bon, c’est un détail. J’y ai habité tellement longtemps. Et j’y suis si souvent. D’abord vous dire que je suis content du changement de majorité. J’ai soutenu la campagne de Dominique Gros et je suis satisfait de son travail, de son équité, de sa rigueur. D’une manière générale et malgré les embarras du Metis, on vit beaucoup mieux à Metz depuis cinq ans. Mais même municipale, une élection reste un choix politique. Et à ce sujet, je n’ai que peu d’hésitations. Je soutiens la liste de Jacques Marechal et du Front de Gauche.

D’abord parce que les gens qui la composent sont des citoyens très impliqués dans le combat syndical, associatif, politique. Ce sont des personnes généreuses qui n’attendent de leur engagement politique rien d’autres que de faire le bien public. A leur tête, Jacques Maréchal que je connais depuis plusieurs années est un élu de terrain honnête, opiniâtre, travailleur. Et puis c’était un copain de mon vieil ami Jean Marie Mouchot que les conducteurs de bus et les militants CGT connaissent bien et qui nous a quitté l’an passé.

Je sais qu’il défendra les valeurs qui animent la vraie gauche. Pas vraiment celle de Manuel Valls ou de Pierre Moscovici. En matière d’énergie, de démocratie locale, de défense des services publics, d’accès aux soins et au savoir pour les plus démunis, de logement social, le Front de gauche a toujours un cran d’avance sur le PS et sa SMD (Social Molle Démocratie). Mais si, en tant que messin ou membre de l’intercommunalité, je ne devais choisir qu’un sujet où un bon score du front de gauche pourrait aider, c’est la municipalisation de l’eau. Ce devrait être une priorité pour toute municipalité qui cherche à redonner du pouvoir et de la liberté à ses citoyens. Virer les multinationales et les prédateurs qui se goinfrent sur notre dos. L’eau est un bien collectif essentiel qu’il faut absolument récupérer. Pour baisser son coût d’abord. C’est dans le programme de Jacques Maréchal.

Il est important que le Front de gauche fasse un bon score pour faire passer un maximum de conseillers municipaux sur les listes d’union du second tour. Contrairement à ce qui se passe au niveau national, je ne vois aucune contradiction à ce que des élus communistes et du Parti de Gauche travaillent en bonne entente avec des conseillers socialistes et écologistes. C’est d’ailleurs ce qui disqualifie selon moi les deux autres listes se réclamant d’une gauche plus radicale. Je déplore, comme observateur de ce spectacle, l’absence d’union à la gauche de la gauche. Et de volonté de participer à la vie de la cité. Ce qui nous unit et quand même bien plus fort que ce qui nous oppose. Passons…

Voter Front de Gauche et Jacques Maréchal au premier tour des municipales à Metz, ce n’est pas voter contre Dominique Gros, c’est espérer créer un rapport de force favorable à la gauche. Pour ensuite lancer une dynamique au second tour qui écarte la candidate UMP et ses vieilles lunes. Parce que cette année au moins, malgré toute la démagogie de leur campagne et de leur leader, je vois mal le FN passer la barre.

Ceux qui agitent le spectre du vote utile sont dans l’erreur. Plus la gauche sera forte à Metz, mieux on y vivra dans le futur.

 

DR le 26/2/2014

Pays d'Aubagne. Premiers tours de roues pour le tramway

le 18 mars 2014

Pays d'Aubagne. Premiers tours de roues pour le tramway

Débuts des essais sur rails, hier après-midi, entre le centre de maintenance, la Tourtelle et le terminus Charrel.

Le tramway(*) prend peu à peu ses marques dans le paysage aubagnais et dans le regard des habitants. Après avoir passé, jusqu’à samedi dernier, une semaine en exposition au pôle d’échanges, accueillant quelque 3500 personnes, la rame a effectué hier après-midi une première série d’essais.

Un événement qui a attiré de nombreuses personnes, certaines suivant avec attention ce premier cheminement de 400 mètres entre le centre de maintenance de la Tourtelle et le Charrel. Au premier croisement avec les automobilistes, au niveau de la piscine, les conducteurs étaient pour une fois ravis d’être immobilisés à un feu et contemplaient le trajet inaugural. Beaucoup de monde également au Charrel, où les enfants de l’école, alors en pleine récréation n’ont pas hésité à accourir près des grilles et applaudir sur son passage ce futur transport en commun gratuit, eux qui ont contribué à l’habillage du design avec l’artiste Hervé Di Rosa.

Hier a donc marqué le top départ de près de six mois de rodage avant une mise en service prévue pour début septembre. « Lors de ces premiers passages, Alstom [le constructeur] va procéder à des tests d’alimentation, de mesures d’espacement entre la rame et le quai et des accélérations et freinages », développe Bertrand Robin, chef de la mission tramway.

Essais en trois étapes

Pendant environ deux semaines, le « Citadis Compact » sera à l’oeuvre du Charrel jusqu’à l’arrêt de la Tourtelle. « On va garder pendant ce temps là les barrières le long du tracé entre la piscine et la Tourtelle », détaille Bertrand Robin. Des essais poussés seront effectués dans la petite côte qui passe derrière la piscine vers le Charrel. « La résistance de la rame sera testée avec divers changements de poids à l’intérieur », poursuit le chef de la mission tramway.

D’ici à la mi-mai, deux autres rames seront livrées (8 au total), chacune mesurant 22 mètres de long, pour une capacité d’accueil de 125 passagers (35 assis, 90 debout). Trois autres étapes sont prévues d’ici à la mise en circulation. Passée cette première phase jusqu’à la mi-mai, le rodage se poursuivra cette fois sur l’ensemble de la ligne existante (Charrel-pôle d’échanges), où les tests se feront en sous-systèmes : feux tricolores, signalisation de type ferroviaire, liaison entre les rames et le poste de contrôle situé au premier étage du centre de dépôt et de maintenance, informations destinées aux voyageurs sur les quais et dans les rames…

La troisième phase est prévue pour la mi-juin avec les essais d’ensemble. A partir de la mi-juillet, les « Autobus Aubagnais », qui exploitent le réseau de transports en commun, prendront le tramway en main pour un mois de circulation à blanc, c’est-à-dire dans les conditions d’exploitation prévues, mais sans passagers. Viendra enfin l’arrêté préfectoral, qui donnera le feu vert au lancement de l’exploitation.

Florent De Corbier (La Marseillaise, le 18 mars 2014)

(*) www.tramway-paysdaubagne.fr

20140317-LeP-Beauvais-Les usagers du train redoutent l'absence de contrôleurs

le 17 mars 2014

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20140317-CP-Beauvais-L'ex-ligne la plus dangereuse de France privée de contrôleurs

le 17 mars 2014

20140317-CP-Beauvais-L'ex-ligne la plus dangereuse de France privée de contrôleurs

Pays d'Aubagne. La gratuité contre la pollution

le 16 mars 2014

Pays d'Aubagne. La gratuité contre la pollution

Aubagne n’a pas attendu les pics de pollution pour lancer la gratuité des transports publics. Dans un communiqué publié hier, Daniel Fontaine, le Maire d’Aubagne et tête de la liste arc-en-ciel « Pour l’amour d’Aubagne » se réjouit que la Région d’Ile de France ait pris la décision d’instaurer la gratuité des transports sur l’ensemble du réseau francilien, pendant quelques jours, pour cause de pollution. Une décision qui conforte le Maire et les élus du Pays d’Aubagne et de l’Etoile dans leur choix d’instaurer la gratuité des transports en commun.

« A Aubagne, nous n’avons pas attendu l’asphyxie pour mettre en œuvre la gratuité des transports publics tous les jours de l’année ! », écrit le Maire. « Depuis mai 2009, Aubagne et l’ensemble des communes du territoire ont un réseau de transports publics gratuits, efficace et reconnu. » Il a rappelé qu’à l’époque cette décision « [qui n’a pas été votée par l’opposition] a été motivée par notre volonté de mettre tous les citoyens sur pied d’égalité, de faire reculer l’usage de la voiture et, partant, de réduire les émissions de particules et leurs conséquences sur la santé ».

Une mesure qui, en tous cas, s’est traduite dans les faits par une augmentation exponentielle de la fréquentation, 170% pour les bus. Avec l’arrivée du tramway, sa gratuité et son extension, c’est encore un nouveau pas dans ce sens. « Aujourd’hui,la décision de la Région Ile de France démontre que la gratuité des transports a de l’avenir. Certes les enjeux financiers ne sont pas les mêmes pour un réseau de cette échelle. Mais cette mesure exceptionnelle mérite d’être saluée car elle est le signe que la gratuité est une idée qui fait son chemin. »

Une mesure que le Maire d’Aubagne propose pour qu’elle soit envisagée « sur des axes structurants » des Bouches-du-Rhône, notamment « entre Aubagne et Marseille, Aix-en-Provence et Marseille et de Marseille vers l’aéroport [et qui] serait une réponse adaptée à l’engorgement autoroutier et permettrait à nos concitoyens de se déplacer sereinement. »

La Marseillaise, le 15 mars 2014