Commission santé et protection sociale du Parti communiste français

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Alstom : contre la finance de nouveaux pouvoirs pour les salariés !

le 29 avril 2014

Alstom : contre la finance de nouveaux pouvoirs pour les salariés !

Conférence et débat avec Jacques Cambon - Le GMT ne se fera pas -

le 29 avril 2014

Conférence et débat avec Jacques Cambon - Le GMT ne se fera pas -

Mobilisons nous le 1er mai

le 28 avril 2014

Le Parti communiste agenais appelle à se mobiliser pour soutenir les travailleurs lors de la fête international du travail le 1er Mai. En Lot et Garonne deux rassemblements sont prévus : 

Agen 10h sur la place du pin

Fumel 10H30 sur le parking de Métal Temple 

20140426-CP-Picardie-Le prix de l'eau reste trouble

le 28 avril 2014

20140426-CP-Picardie-Le prix de l'eau reste trouble

MANIFESTATION DU 1ER MAI VERDUN

le 28 avril 2014

APPEL DU PCF A MANIFESTER LE 1ER MAI

La Fédération de la Meuse du Parti Communiste Français appelle les citoyens, salariés, retraités, travailleurs précaires et privés d'emploi de notre département à participer à la manifestation organisée par les syndicats CGT, FSU et FO le Premier Mai à Verdun.

Ce Premier Mai 2014 revêt une signification particulière : dans sa déclaration à l'issue du conseil des ministres du 16 avril, Manuel Valls, a lancé, en substance, un seul et unique message :

 

"Ça va saigner ! Et à tous les étages" :

- pour l'État et ses fonctionnaires, avec l'annonce du maintien du gel du point d'indice.
- pour les collectivités territoriales, avec une ardoise de 11 milliards d'euros de baisse des  dotations d'ici 2017 ;
- pour la santé et la sécurité sociale avec la confirmation des 21 milliards d'euros, c'est sans précédent, amputés dans les dépenses de santé et de sécurité sociale.

Retraites et minimas sociaux

Le Premier ministre porte une attaque sévère avec l'annonce de la non revalorisation des prestations d'ici octobre 2015, ce qui aura des conséquences très douloureuses, notamment pour les retraités mais aussi pour les plus fragiles qui peinent à survivre aujourd’hui avec les minimas sociaux ;

Attaques contre la sécu

Présenter la diminution de la part salariale des cotisations sociales au niveau du SMIC comme un moyen d'augmenter le pouvoir d'achat est une escroquerie. En effet, cela va priver la Sécurité Sociale de ressources importantes et entraînera à la fois de nouvelles baisses de prestations, des hausses d'impôts et l'augmentation des tarifs des complémentaires.Cela rendra très difficile l’accès aux soins pour les plus pauvres et affectera gravement la santé de toute une partie de la population.

Cette proposition, directement puisée dans les programmes du FN et de l'UMP à la dernière présidentielle, vise à tuer la Sécurité Sociale pour lui substituer des assureurs privés. Le patronat le réclame depuis 1946.Il n'est toujours pas parvenu à l’obtenir presque soixante-dix ans plus tard, malgré de nombreuses régressions depuis le milieu des années 1980.

Tout le monde au smic

De surcroit, avec ce stratagème les patrons ne manqueront pas de généraliser les embauches au SMIC y compris  pour les catégories intermédiaires.

Battons nous, protégeons notre sécu !

Notre Sécurité Sociale a été fondée en 1946 par Ambroise Croizat, ministre communiste, sur la contribution de tous les revenus du travail. Celui-ci est en effet le seul créateur de richesses.
Notre Sécurité Sociale est un des piliers de notre République laïque, démocratique et sociale. Les générations qui nous ont précédés se sont battues pour l'obtenir. Nous devons la protéger et l'améliorer avant de la transmettre aux générations qui viennent.
 

RENDEZ-VOUS LE PREMIER MAI

10 heures place du 8 mai à VERDUN

 

Européennes 2014

le 25 avril 2014

Européennes 2014

Le pacte de stabilité. « Un double désastre »

le 24 avril 2014

Le pacte de stabilité. « Un double désastre »

André Chassaigne. Le porte-parole du Groupe Front de gauche à l’Assemblée nationale estime que le pacte de stabilité est aussi redoutable socialement qu’économiquement inefficace.

André Chassaigne, Député (PCF) du Puy-de-Dôme, est porte-parole du Groupe Front de gauche à l’Assemblée. Il juge avec sévérité le pacte de stabilité. Il estime que cette politique socialement beaucoup trop pénalisante est en outre inefficace.

La Marseillaise. Manuel Valls lance le « programme de stabilité » que vous combattez depuis son annonce par François Hollande. Quelles sont vos principales oppositions à cette politique ?

André Chassaigne. Derrière les annonces, au niveau des réductions des dépenses, la première chose extrêmement grave c’est les 10 milliards de réduction des dotations aux collectivités locales. Bien sûr, on dit que l’on va modifier la carte institutionnelle, que l’on va regrouper des Régions, on annonce la suppression de la clause de compétences générales, on annonce la suppression des Conseils départementaux… Toute une manœuvre est opérée pour « faire des économies » au niveau de l’organisation territoriale… Mais la réalité est qu’au final ce sera une compression terrible des services publics locaux. Or, ces services, qui répondent aux besoins des populations, et si les collectivités locales ne peuvent plus les assumer directement, seront livrés au marché. Je trouve qu’on ne parle pas assez de cet aspect des choses : les services publics locaux seront marchandisés par la voie de la privatisation.

La Marseillaise. Les conséquences du programme seront-elles forcément aussi sévères ?

André Chassaigne. Je dis qu’une forme de piège est en train de se refermer. D’une part le gouvernement annonce cette réduction de 10 milliards des dotations destinées aux collectivités locales, et parallèlement les villes qui ont été prises par la droite, qui n’attendait que ça, vont appliquer la privatisation des services. Nous nous trouvons devant une sorte de conjonction. Les décisions gouvernementales visant à compresser les dépenses des collectivités et l’occasion pour la droite, qui après les municipales a plus de villes, de mettre en œuvre son programme régressif. Par conséquent nous pouvons nous attendre à une forme de privatisation. Par exemple celle de la restauration, au niveau des Régions et des Départements pour les lycées et collèges ; on peut s’attendre aussi à ce que la politique de la petite enfance ne soit plus portée par les collectivités mais soit cédée au privé… C’est-à-dire que dans le quotidien des citoyens, les conséquences de cette politique seront très graves. Parce que ça veut dire au passage que des prestations qui jusqu’ici étaient gratuites pour les administrés deviendront des prestations payantes. Plus loin, il faut s’attendre encore à une limitation des investissements. Les collectivités territoriales représentent 70% des investissements publics dans le pays. Là aussi, il y aura des conséquences pour l’économie locale. Je pense en particulier aux entreprises de travaux publics, du bâtiment : ça commence à se ressentir dans certains budgets qui sont votés cette année. Il y a déjà des limitations importantes dues notamment aux diminutions des dotations aux communes. Par conséquent double désastre : on favorise à la fois la baisse du niveau des services publics et la baisse des moyens au développement économique dans les territoires.

La Marseillaise. Le gouvernement jure cependant que sa politique est incontournable…

André Chassaigne. Ce choix politique (de rattrapage rapide du déficit public) est de plus en plus contesté par de nombreux économistes. Ceci est même remis en cause au niveau de grands états. Je pense à la politique mise en œuvre actuellement aux États-Unis, qui est davantage une politique de relance de la production. Or nous, au niveau européen et au niveau de la France, nous faisons le choix de suivre le pacte de stabilité qui avait été initié par Sarko-Merkel et que Hollande n’a pas fait modifier… Je crois que ça ne donnera pas les effets attendus. Au contraire ça aggravera la crise. D’ailleurs on le voit bien : là où il y a des réductions des dépenses publiques, où l’on est obsédé par cette question du déficit, on va vers la régression et non pas vers la relance économique.

La Marseillaise. Face au gouvernement, au-delà du Front de gauche, il semble que de nombreux mouvements vous rejoignent dans l’analyse comme dans l’action. Feu de paille ou mouvement durable ?

André Chassaigne. Il y a une bataille idéologique. Soit on pose les armes par rapport à cette bataille, soit on la mène. Il faut que les gens aient cela en tête : non seulement on veut les priver de services publics mais encore on freine le développement économique. Dans un premier temps on a réussi à faire penser que ces réductions drastiques des budgets publics étaient incontournables. Il faut bien dire que non. Qu’une autre politique est possible, que l’on peut mettre en mouvement dans l’heure et qui aurait des effets beaucoup plus positifs. Nous ne disons pas au Front de gauche que nous tenons une forme de vérité supérieure. Notre objectif est de multiplier  toutes les opportunités pour créer des convergences et pour faire en sorte que le discours que nous portons puisse être relayé par d’autres. Chaque fois que les Députés socialistes, écologistes, les progressistes en général, remettent en cause les orientations gouvernementales, nous nous appuyons dessus. En disant « créons un nouveau front ensemble ! » Et essayons de faire en sorte qu’ensemble nous puissions faire reculer le gouvernement. Je pense que quelque chose est en train de naître.

Entretien réalisé par Claude Gauthier (La Marseillaise, le 24 avril 2014)

La marche nationale contre l’austérité du 12 avril

le 15 avril 2014

La marche nationale contre l’austérité du 12 avril

Des drapeaux rouges venu de toute la France ont occupé la place de République, plusieurs cars avaient fait le déplacement de Lorraine. Une forte délégation de la JC de Moselle a été remarquée dans le cortège. De nombreuses personnalités du monde associatif, des universitaires, des artistes se sont également donnés rendez-vous pour marcher ensemble contre l’austérité. Des milliers de tracts avaient  été diffusé  dans l’agglomération messine pour annoncer la manifestation.

 

«Quand on est de gauche, on taxe la finance», «Quand on est de gauche, on est du côté des salariés».

 

Dès 14h, en tête du cortège, face à Pierre Laurent et Jean Luc Mélenchon qui encadrent leur invité d’honneur Alexis Tsipras, le candidat de la gauche européenne à la présidence de la Commission européenne, une nuée de micros et de caméras se pressent C’est en rangs serrés que le cortège s’est ébranlé en direction de la place de la nation. Place Léon Blum, Après l’électrochoc des municipales, qui a vu la débâcle du parti socialiste, les forces de gauches sont dans la rue pour récuser le tournant social-démocrate du chef de l’Etat, symbolisé par son Pacte de responsabilité et lui signifier que la nomination de Manuel Valls est un mauvais signal !

 

Cette marche «contre l’austérité, pour l’égalité et le partage des richesses» est donc un grand succès.  Elle engage aussi la campagne du front de gauche pour les élections européennes.

Poitiers : Intervention du groupe des élus communistes et républicains - Conseil municipal du 14 avril 2014

le 14 avril 2014

Poitiers : Intervention du groupe des élus communistes et républicains - Conseil municipal du 14 avril 2014

Le rapport des orientations budgétaires qui nous est présenté ce soir, est sans surprise car correspondant aux engagements de notre programme.

Il présente des points saillants sur lesquels nous continuerons de faire entendre nos propositions.

Les données internationales et nationales ont pour notre ville et nos habitants des conséquences bien réelles : augmentation du chômage, des foyers bénéficiant du RSA et baisse programmée des dotations.

Mais la crise ne touche pas chacun de la même façon : ainsi, en 2011, à Poitiers, on retrouvait 239 assujettis à l’ISF pour un patrimoine moyen de 3.6 millions d’euros et un ISF moyen de 22000 euros (chiffres les plus élevés de France…) alors qu’en 2008, le nombre d’assujettis était plus élevée 578 mais le patrimoine moyen n’était que de 1.8 million d’euros et l’ISF moyen de 10 500 euros. (source impot.gouv.fr)

Ce n’est donc pas qu’un problème de richesse, mais bien un problème de répartition.

Les ressources financières comme les ressources naturelles vont se limiter. L’avenir passera par le commun, il y a largement les moyens de permettre à tous de trouver sa place et les moyens de vivre correctement.

Dans une ville où le potentiel fiscal est bas (601 euros contre 805 euros pour les villes de la strate (rapport de la chambre régionale des comptes 2012), qui concentre pour l’agglomération les logements sociaux ,des services publics et des services sociaux de qualité, cela doit forcer les élus à l’imagination pour construire ce commun qui seul permettra de changer notre société de concurrence de tous contre tous à l’échelon des individus comme à celui des collectivités en une société de partage et de coopération.

Il faut trouver différents axes pour redonner du pouvoir d’achat. La décision de ne pas augmenter les taux d’impôt y participe, tout comme des services publics de qualité, qui permettent de modérer les dépenses de nos concitoyens (les services de restauration scolaire et de garderie périscolaire en sont des exemples).

La cohésion sociale et le bien vivre ensemble sont au cœur de notre projet : ils ne peuvent passer que par un investissement social de qualité, qui se traduit par l’effort budgétaire concernant le CCAS.

Mais pour faire fonctionner ces services publics, il faut des femmes et des hommes moteurs et acteurs de ce service public. Nous serons attentifs à leurs conditions de travail, à leur formation, ainsi qu’au nécessaire remplacement des départs à la retraite dans une logique d’efficacité du service public.

Permettre de construire plus de commun, c’est diminuer les charges de tous par une juste répartition des dépenses.

Il nous faut également conserver une capacité d’investissement importante. Notre projet a comme point fort les groupes scolaires. Là aussi, leur rénovation devra être le moment d’une réflexion sur le partage et le commun. Partage des surfaces et des occupations, partage des charges fixes comme le chauffage par la mise en place de chaufferie collective entre plusieurs bâtiments…

A nous, élus, avec nos convictions, en s’inspirant et en accompagnant les projets des autres acteurs de la vie publique (associations, syndicats, …) de construire un avenir de partage et de coopération.

20140414-CP-Picardie-Alain le Vern veut changer le TER

le 14 avril 2014

20140414-CP-Picardie-Alain le Vern veut changer le TER