Commission santé et protection sociale du Parti communiste français

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Notre ennemi c’est la finance, pas la fonction publique ni les fonctionnaires ! Communiqué de presse de Marie-Christine Vergiat

le 14 mai 2014

Notre ennemi c’est la finance, pas la fonction publique ni les fonctionnaires ! Communiqué de presse de Marie-Christine Vergiat

Je soutiens la journée d’action de la fonction publique du jeudi 15 mai, à l’appel de 9 syndicats, pour défendre l’emploi statutaire et les salaires. Depuis plusieurs années, les fonctionnaires, comme les salariés du secteur privé, sont victimes d’une baisse continue de leur pouvoir d’achat et de la casse des emplois.

Il est urgent de rétablir la justice salariale dans notre pays. Vouloir vivre décemment de son travail avec un salaire digne est une aspiration légitime et n’a rien d’un privilège.

Pour contribuer au remboursement de la dette de l’Etat et diminuer les dépenses publique, le gouvernement gèle les salaires des fonctionnaires, réduit sans cesse le nombre d’emplois pourtant indispensables à la qualité des services publics.

Or la dette trouve sa source dans l’appétit des banques et du système financier.

Les services publics sont notre bien à tous. Ils sont la richesse de ceux qui n’ont pas de capital boursier. C'est-à-dire la majorité d’entre nous. Ils garantissent l’intérêt général et la réponse aux besoins de l’être humain qui doivent rester au centre de toute décision.

Réduire les moyens de la fonction publique pour favoriser la finance est une aberration sociale et économique que les plus grands spécialistes dénoncent.

Qui peut imaginer que les marchés financiers vont entretenir nos routes, éduquer nos enfants et assurer l’avenir du pays grâce à l’école,  construire collèges et lycées, soigner la population…? Qui peut croire que le désengagement incessant de l’Etat dans de nombreux domaines va renforcer notre économie ?

Tous les pays d’Europe qui ont baissé les salaires des fonctionnaires et le pouvoir d’achat en général ont vu leur dette augmenter. Car réduire le pouvoir d’achat et casser l’emploi retire des moyens à l’économie et entraine la récession.

Au contraire, nous avons besoin des services publics pour développer notre pays, pour répondre aux besoins collectifs.

Quand MM Hollande, Valls et Mme Merkel ne cessent de plier sans cesse devant les diktats des marchés financiers, les candidats du Front de gauche agissent pour que l’intérêt général passe avant les intérêts particuliers des plus riches. Ce qui implique des services publics de qualité, puissants et modernes. Et c’est le sens de ma candidature le 25 mai.

Marie-Christine Vergiat
Député européenne
Tête de liste du Front de gauche dans le Sud-Est

SITA, après la grève, le regard du PCF

le 14 mai 2014

SITA, après la grève, le regard du PCF

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Conflit à la SITA : le regard du PCF

La grève lancée récemment à SITA illustre les dangers des délégations de service public et passages de marché public que les communistes pointent depuis longtemps. Les salariés y ont été contraints parce que la direction de l'entreprise SITA bafoue le code du travail, qui plus est dans l'exercice d'une mission de compétence publique. Un degré supplémentaire a été franchi dans les dérives du politique par la décision de l'agglomération, dirigée par la gauche, d'autoriser le recours à la sous-traitance en remplacement des salariés grévistes, ce qui s'assimile à du cassage de grève.

Quelles réflexions en retirer ? D'abord que la responsabilité des politiques ne saurait être dégagée par la simple signature du contrat avec une entreprise privée. Ils restent responsables devant les citoyens de la qualité du service rendu, et devant les salariés des conditions dans lesquels ils remplissent cette mission. Cela ne peut se faire sans une implication régulière et vigilante des élus de l’agglomération, à mettre en place avec le prestataire, en lien avec les salariés. Les élus communistes y travailleront.

Ensuite, à travers ce conflit, se pose la question de la maîtrise financière, sociale et écologique d'un secteur crucial pour le bien être de la population. C'est pourquoi la section de Poitiers du Parti Communiste Français a fait du retour en régie publique du ramassage et du traitement des déchets une des propositions fortes de son projet municipal. Aujourd'hui ce débat se doit d'être vivifié.

Sylvestre Durand pour la Section de Poitiers du PCF contact : 06.79.55.81.48 

 

TRACT Front de gauche - SERVICE PUBLIC C’est l’affaire de toutes et de tous !

le 14 mai 2014

TRACT Front de gauche - SERVICE PUBLIC C’est l’affaire de toutes et de tous !

A la veille de l’ouverture de négociations le 19 mai, les fonctionnaires sont mobilisés et appellent à une grande manifestation le 15 mai. Ils ont raison et le Front de gauche les soutient.

Sanctionné aux municipales, François Hollande aurait pu entendre la colère des urnes. Au contraire, il a choisi d’accélérer sa politique favorable aux puissants. Il a décidé d’amplifier la mise en œuvre d’une politique d’austérité, avec l’objectif de réduire de 50 milliards d’euros la dépense publique. Hollande et Valls inscrivent leurs choix politiques dans les pas de la commission européenne et de Merkel.

L’austérité imposée aux usagers

Ce choix de l’austérité, imposé au plus grand nombre pour préserver les dividendes d’une minorité, aura des conséquences pour tous les usagers.

L’amputation de 50 milliards sur la protection sociale, les salarié-e-s, les retraité-e- et les collectivités locales va se traduire par une aggravation de la casse des services publics. Tous les secteurs, la santé, l’école, la petite enfance, les aides aux personnes âgées, les transports, seront impactés. Et immanquablement cela va se traduire par une nouvelle dégradation de la qualité du service public rendu, des conditions de travail des agents. Conséquences : les inégalités de traitement vont se généraliser, créant plusieurs catégories de citoyen-ne-s, et les besoins fondamentaux seront inaccessibles pour des pans entiers de la population.

La précarité grandissante des agents

Les services publics continuent ainsi de subir des suppressions d’emplois, à la suite de la décision de Sarkozy du non remplacement d’un départ à la retraite sur deux. C’était et cela demeure une décision sans rapport avec la réalité des besoins, de plus en plus importants.

Le gel de la valeur du point entamé sous l’ère Sarkozy en 2010 a été maintenu par François Hollande, jusqu’en 2017. La traduction immédiate, c’est la perte de pouvoir d’achat qui année après année s’accumule. De la même manière, les qualifications ne sont plus reconnues, les déroulements de carrière sont étriqués et misérables. La précarité s’étend dans le service public.

D’autres choix sont possibles

Pour le Front de gauche, les services publics doivent satisfaire les besoins des populations et l’intérêt général, et ne doivent pas être livrés à la cupidité des intérêts privés et des marchés financiers ! Tout au contraire, pour les financer et assurer leur modernisation, leur développement, nous voulons mettre à contribution les profits colossaux des grands groupes et les dividendes vertigineux des actionnaires dont l’utilité sociale
est nulle.

C’est là où se trouve la source d’un rebond de notre économie et non dans le racket des salariés et de leurs services publics. Nous proposons de reprendre le pouvoir sur la finance et de porter une nouvelle ambition de
coopérations et de solidarités.

Service public. C'est l'affaire de toutes et de tous

le 14 mai 2014

Service public. C'est l'affaire de toutes et de tous

Bébarieux - intercommunalité : Première déclaration de Jacky Tello le 12 avril 2014.

le 13 mai 2014

Bébarieux - intercommunalité : Première déclaration de Jacky Tello le 12 avril 2014.

Mesdames, Messieurs les élus,

Dans la ville de Bédarieux, le suffrage universel direct vient de nous désigner Valérie Hirel et moi-même comme Conseillers Communautaires. C’est une nouveauté parce que le Front de Gauche sera présent dans la nouvelle intercommunalité. Nous ferons entendre une voix différente et constructive, fidèle aux vraies valeurs de gauche.

Aujourd’hui la Démocratie Locale est en danger. L’annonce faite par le nouveau Premier Ministre Manuel Valls de supprimer les départements, réduire le nombre de régions, fait peser de lourdes menaces sur l’existence de la Commune comme un espace de liberté et de citoyenneté. L’affichage est clair, c’est de passer de 36 000 Communes en France à environ 5 500. Ce qui représente pratiquement le périmètre des nouvelles Intercommunalités. La destruction de la proximité élus et citoyens ne fera qu’accentuer les déséquilibres entre les populations, les territoires et leurs représentants.

A cette remise en cause de la démocratie locale, il faut y ajouter l’annonce faite par le gouvernement de réduire les dotations financières aux Collectivités Territoriales :
- Moins 4,5 milliards d’euros jusqu’en 2017,
- Moins 10 milliards jusqu’en 2021.

Les services rendus aux populations seront moindre avec moins de services publics, moins de personnel territorial, moins de solidarité, moins d’investissement public, moins de développement économique, moins d’emploi et d’avantage de chômage.
Pour notre part, nous nous opposerons avec force à toute tentative de faire supporter l’austérité aux populations. Notre conception de l’Intercommunalité repose sur l’élaboration d’objectifs communs librement consentis et non subis. Tous doivent s’inscrire à la lutte conte l’austérité et à la création d’emplois stables.
Les transferts de compétence ne doivent pas remettre en cause l’autonomie de décision de la Commune. Par exemple, selon la loi actuelle, le transfert à la future Métropole des questions de l’urbanisme, PLU, permis de construire, aménagement…est inadmissible et anti-démocratique.
Dans le cas d’une remise en cause de l’autonomie de décision de la Commune, nous exigerons l’organisation d’un référendum d’initiative populaire pour que les populations des Hauts Cantons s’expriment.

Enfin, au niveau de l’exécutif de l’Intercommunalité, il est indispensable que chaque commune, petite ou grande, trouve sa juste place. De la même façon, la diversité des opinions doit être respectée et reconnue.
Aujourd’hui, pour la mise en place de l’exécutif, nous sommes dans une situation différente de celle précédemment provisoire. Monsieur Martinez, Parti Socialiste est minoritaire à Bédarieux et Monsieur Marcel Roque UMP a été battu à Lamalou. Nous devons tenir compte du suffrage universel.
Pour ce qui concerne le Front de Gauche, nous entendons jouer pleinement notre rôle de rassembler et de construire une nouvelle Intercommunalité sur de vraies valeurs de gauche, de démocratie et de citoyenneté. C’est la raison pour laquelle je me porte candidat à la présidence de l’intercommunalité.
Je vous remercie.

Jacky Tello

Manifestation des fonctionnaires jeudi 15 mai à 10h30 place de la Résistance à Quimper

le 12 mai 2014

Manifestation des fonctionnaires jeudi 15 mai à 10h30 place de la Résistance à Quimper

Jeudi 15 mai journée nationale unitaire de grève et de manifestation

à l'appel des syndicats de la Fonction Publique

pour les salaires et pour l'emploi public

 

Manifestation à 10h30 place de la Résistance à Quimper

15 mai, Beauvais - Grève et manifestation contre le gel du point d'indice de la Fonction publique

le 12 mai 2014

15 mai, Beauvais - Grève et manifestation contre le gel du point d'indice de la Fonction publique

 

Tous en grève

le jeudi 15 mai 2014 à 14 h 30

devant la Préfecture de Beauvais

 

Appel unitaire des organisations syndicales CGT, FO, FSU de l’Oise

Face au blocage de la valeur du point d'indice pour la cinquième année consécutive et aux suppressions d'emplois dans toute la Fonction publique, les organisations syndicales CGT, FO, FSU de l’Oise ont appelé les personnels de la Fonction publique à participer à la journée nationale d'action ce jeudi 15 mai.

Le conseil des ministres du 23 avril 2014 a confirmé son « programme de stabilité 2014-2017 » : 50 milliards de coupes budgétaires et pour tous les fonctionnaires, blocage du point d’indice jusqu’en 2017.

 

Voir son traitement bloqué pendant 7 ans par son « employeur », qui peut l’accepter ?

C’est pourtant la décision du gouvernement.

Répliquons nombreux le 15 mai !

 

Déjà, depuis 2010, ce gel combiné à l’inflation a provoqué une baisse de 8 % du pouvoir d’achat des fonctionnaires… et leurs salaires ont même baissé de 1,6 % avec l’augmentation de la cotisation retraite.

 

Et cela devrait s’aggraver encore pendant 3 ans ? C’est Inacceptable !

 

Le pacte de responsabilité exonère les employeurs de leurs cotisations finançant les allocations familiales : c’est l’organisation de la mise en faillite de la sécurité sociale.

Le programme de stabilité (50 milliards de réduction des dépenses publiques), ce sont des dizaines de milliers de suppressions de postes dans les services publics, c’est le gel des prestations sociales, des crédits de fonctionnement de tous les ministères. Ces choix doivent être abandonnés.

Trop, c’est trop ! Nous sommes en grève dans toute la Fonction publique aujourd’hui pour revendiquer :

  • la revalorisation immédiate du point d’indice
  • la refonte de la grille pour une meilleure reconnaissance des qualifications
  • l’intégration d’une large partie des primes dans le traitement indiciaire
  • l’égalité salariale entre les femmes et les hommes
  • des emplois statutaires pour faire face aux besoins
  • le développement des garanties pour les contractuels
  • des perspectives de carrière et de mobilité choisie pour tous
  • la possibilité d’exercer des missions de service public dans des conditions décentes

 

Les organisations syndicales CGT, FO, FSU de l’Oise appellent les personnels à participer par la grève et la manifestation à la journée du 15 mai 2014.

 

Tous en grève le 15 mai contre le gel du point d’indice !

 

Rendez-vous devant la Préfecture de Beauvais à 14 h 30.

Sur l'eau et sa maitrise dans l'Agglomération de Montpellier.

le 07 mai 2014

Sur l'eau et sa maitrise dans l'Agglomération de Montpellier.

L'eau, la ressource, comme son traitement doit être public.C'est une richesse nationale dont l'importance est vitale.Il devrait en être de même concernant l'énergie, certes les questions de coût sont d'importance mais l'intérêt national, international, la vie, la survie des populations va bien au delà.Considérer  comme c'est apparemment le cas uniquement le coup de l'eau dans les débats de l'agglomération de Montpellier est d'importance mais attention au "miroir aux alouettes".Veolia annonce une baisse de 50% au regard de la facture, si on enlève le coû de l'assainissement, les taxes,au final le gain pour l'usager serait de l'ordre du coût d'un carambar!!!!!!

Seule une autre politique nationale, prenant en compte l'ensemble des problématiques permettrait que l'eau soit véritablement un bien public.C'est l'objet de la proposition de loi des députes communistes rejetée sous Sarkozy et oubliée par Hollande.

Un débat d'une importance capitale devrait être poser ce soir au conseil d'agglomération. Qu'elle est la position du conseil face aux propositions du gouvernement de supprimer les départements, de regrouper notre  région avec Midi Pyrénées; Si un tel projet aboutit que deviennent les rêves métropolitains, quel avenir pour Montpellier sous préfecture, ses administrations régionales, son CHU, ses universités, ses juridictions etc. Le Conseil Général de l'Héraut s'est exprimé contre la suppression des départements. Le conseil d'agglomération de Montpellier doit être clair sur cette question. Accepter c'est décider le déclin économique, social, démocratique de l'agglomération de Montpellier, du département, et de beaucoup d'enjeux régionaux. Au département comme à l'agglomération ou à la région, les élus communistes ne participeront pas à des exécutifs mettant en œuvre de telles politiques.

 

Michel Passet
Secrétaire Départemental du PCF.

TRACT - Service public C'est notre bien commun

Par Communication nationale, le 07 mai 2014

TRACT - Service public C'est notre bien commun

SERVICE PUBLIC
C'EST NOTRE BIEN COMMUN

Valls et Hollande ont choisi l'austérité et confirmé l'objectif de réduire de 50 milliards d'euros la dépense publique de 2015 à 2017. Après Sarkozy, ils inscrivent leurs choix politiques dans les pas de la commission européenne et de Merkel. Toutes les citoyennes et tous les citoyens seront impactés par ces réductions des dépenses publiques. Les services publics et leurs agents le seront aussi. La majeure partie de ces restrictions les attaque de plein fouet. A la veille de l'ouverture de négociations le 19 mai, les fonctionnaires sont mobilisés et appellent à une grande manifestation le 15. Ils ont raison. Le PCF et le Front de gauche les soutiennent.

Quand on est de gauche, on ne massacre pas le service public

L'hôpital, la fonction publique d’État comme la territoriale continuent ainsi de subir des suppressions d'emplois, à la suite du sinistre non remplacement d'un départ à la retraite sur deux sous Sarkozy.. Santé, école, petite enfance, aides aux personnes âgées, transports... tous les pans des services publics sont impactés par  la casse. Cela  se traduit par une dégradation des  conditions d'accueil, de travail, du traitement des demandes des usagers  et de la qualité du service public rendu.  C'est inadmissible. Les inégalités de traitement se multiplient jusqu'à créer plusieurs catégories de citoyens. Et ce sont des besoins fondamentaux auxquels il ne sera pas répondu.

Quand on est de gauche, on est du côté des agents, de leurs traitements et de l'emploi

Le gel de la valeur du point entamé sous l'ère Sarkozy en 2010 a été maintenu, depuis l'élection de François Hollande, jusqu'en 2017. Résultat : les pertes de pouvoir d'achat s'accumulent comme jamais, les qualifications ne sont plus reconnues, les déroulements de carrière sont étriqués et misérables. La précarité s'étend dans le service public. Il existe maintenant des fonctionnaires pauvres.
Pourtant, les alternatives existent bel et bien
Les services publics doivent satisfaire les besoins des populations et l'intérêt général, préservés de la soumission aux intérêts privés et aux marchés financiers Pour cela, il faut  s'en prendre aux profits colossaux des grands groupes, aux dividendes vertigineux qui sont la vraie cause des déficits publics et dont l'utilité est nulle. C'est là où se trouve la source d'un rebond de notre économie et non dans le racket des salariés et de leurs services publics. Nous proposons de mobiliser les immenses ressources disponibles dans les banques et les grandes entreprises pour financer la relance sociale et écologique de l'activité et les services publics. Nous proposons de  reprendre le pouvoir sur la finance et de porter une nouvelle ambition de coopérations et  de solidarités.

Le 25 mai votons pour les candidat-e-s du Front de gauche

Le Parti socialiste aurait pu entendre la colère exprimée lors des municipales. Au contraire, Hollande a choisi d'accélérer sa politique favorable aux puissants. Partout en Europe, les partis qui appliquent l'austérité font semblant de s'opposer entre eux. Mais, déjà, ils sont déjà en train de se répartir les responsabilités pour faire la même politique. En votant pour les listes Front de gauche, vous pourrez dire : Non à la finance et aux politiques d'austérité imposées en  France et en Europe. Oui à l'Humain d'abord.

Fonction publique
MANIFESTATION à l'appel des syndicats CFDT - CFTC - CGT - FA-FP - FSU - Solidaires - UNSA

15 MAI  14h  Place Denfert-Rochereau

 

La Ciotat. Le Centre mutualiste retrouve la santé

le 06 mai 2014

La Ciotat. Le Centre mutualiste retrouve la santé

Une souscription citoyenne, une fréquentation en hausse de 10%, le Centre Pierre-Calisti reprend des couleurs mais reste en convalescence.

Le Président du Grand Conseil de la Mutualité (GCM) Marc Becker était en visite à La Ciotat la semaine dernière, pour recevoir officiellement le don de 2.550 euros de la Mutuelle CNM. « Un geste symbolique important », commente Patrick Morin, le Président de la mutuelle et également administrateur du GCM, qui s’inscrit dans la campagne de « contribution citoyenne » lancée par l’institution.

Pas simple de lancer une souscription après deux années d’un conflit qui a laissé des traces parmi les professionnels de santé et les adhérents. « Le Grand conseil de la Mutualité est dans un plan de redressement de 10 ans. Un plan validé le 31 mars dernier, qui lui permet de poursuivre ses activités mais qui le place sous le contrôle d’un administrateur judiciaire », résume Patrick Morin. Cette « contribution » est, selon lui, « une preuve d’attachement des adhérents au centre de santé. La solidarité n’est pas un vain mot. Ils participent ainsi directement aux investissements, les dons serviront uniquement et directement à l’achat de matériel médical ». Et de rappeler que le centre n’est pas seulement un lieu où se pratiquent des actes médicaux, « il a permis de mettre en évidence les pathologies liées à l’inhalation de poussières d’amiante, qui pouvait dire à l’époque que cette enquête mènerait à un pareil scandale ? »

Plus largement, « les mutuelles sont partie prenante d’un réseau de soins, et faire de la prévention et de l’éducation sanitaire doivent demeurer des missions essentielles du centre de santé », et c’est bien là une des grandes différences avec le modèle assurantiel.

Le challenge des prochaines années auquel devra faire face le Grand Conseil de la Mutualité sera de dégager un autofinancement nécessaire pour maintenir à niveau ses activités, alors que son périmètre -et ses rentrées financières- s’est considérablement réduit avec la perte des pharmacies de Marseille, des cliniques, du laboratoire dont l’activité à été externalisée. « Il reste les centres optiques –excepté à La Ciotat– et les centres de santé et dentaires. » La bonne nouvelle qui devrait être confirmée en juin, c’est la labellisation par le Conseil Régional Paca du Centre Pierre-Calisti comme « Maison régionale de santé ». Sept Centres ont déjà bénéficié du label, « celui de La Ciotat devrait figurer parmi les prochains », précise Patrick Morin. Là encore, « la labellisation est assortie d’investissements portant sur la remise à niveau du plateau technique et le relookage du centre, ce qui est loin d’être négligeable ».

A constater avec Patrick Morin que les moyens en terme de santé n’ont jamais été aussi importants, et que, paradoxalement, de plus en plus de personnes ont du mal à se soigner, celui-ci commente simplement : « Nous sommes enfermés dans un modèle économique qui veut de la rentabilité à tout prix, partout et vite. Il n’y a donc plus de politique menée à moyen et long termes », et ce constat en est une des conséquences. Et « la meilleure réponse est d’inciter les adhérents à utiliser les réseaux mutualistes, le centre de santé, le centre dentaire, les œuvres sociales existantes sur le territoire ».

La Marseillaise, le 6 mai 2014

Campagne de contribution citoyenne du GCM : www.sauvonslasante13.fr