Commission santé et protection sociale du Parti communiste français

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20140522-CP-Picardie-SNCF : des largeurs d'avance

le 22 mai 2014

20140522-CP-Picardie-SNCF : des largeurs d'avance

Intervention d'Emmanuelle Becker au Conseil de Paris sur la réforme des administrations parisiennes (19/05/14)

Par Emmanuelle Becker, le 22 mai 2014

Intervention d'Emmanuelle Becker au Conseil de Paris sur la réforme des administrations parisiennes (19/05/14)
Madame la maire, chers collègues,
 
Il nous est présenté aujourd’hui le projet de réforme de l'administration parisienne. Nous partageons l'objectif d'une réforme qui améliore la vie quotidienne des populations, de services publics capables de répondre toujours mieux aux besoins des parisien-ne-s. Dans ce cadre, le rôle de l'administration, de tous ses agents, est évidemment décisif.
 
Permettez moi cependant de soulever dans cette intervention des craintes quant à sa mise en œuvre. L'objectif pour nous doit bien être celui de la réponse aux besoins des Parisiennes et des Parisiens, et en aucun cas l'adaptation aux politiques d'austérité. Il serait illusoire de croire que nous ferons mieux avec moins : la recherche d'une meilleure efficience de l'action publique est indissociable de la bataille politique pour obtenir de nouveaux moyens pour le service public. C'est d'ailleurs bien ce que Madame la Maire a exprimé en affirmant que nous ferons toujours le choix de l'intérêt des Parisiens face aux politiques d'austérité et c'est dans cet esprit que nous nous inscrivons.
 
Or, force est de constater que les annonces du premier ministre ne peuvent que susciter l'inquiétude. Dans le plan d'économie de 50 milliards d'euros, 11 milliards seront prélevés à terme sur les dotations aux collectivités
 
Rapporté au budget de la Ville, cette mesure aura un impact considérable. Nous parlons ici d’une baisse de recette annuelle de 500 millions d’euro par an à horizon 2017. Ces nouvelles baisses viendront s’ajouter à celles déjà subies ces dernières années, à la dette de l'Etat accumulée depuis plusieurs années et à l'économie de 116 millions d’euros déjà intégré au budget initial pour l’année 2014. 
 
Le plan de modernisation, aussi juste puisse-t-il être dans certaines de ses dispositions, ne conduira pas à l'objectif de réponse aux besoins des parisiens, si il s'inscrit dans ces mesures d'austérité. Cela provoquerait une modernisation au détriment des services publics, des agents, et donc des populations.
 
Il est donc nécessaire que cette réforme corresponde aux besoins de notre administration, des agents et des parisien-ne-s. Lorsque plusieurs services se retrouvent dans différentes administrations, il peut être pertinent de mutualiser.
 
Des regroupements permettront de doter ces services de moyens supplémentaires. Cette réforme doit en même temps conserver l'enjeu de la territorialisation des politiques publiques. Parce que chaque quartier est spécifique, les regroupements ne doivent pas conduire à un éloignement des problématiques locales des habitants et des usagers des services publics.
 
Nous serons également vigilants sur la méthode de la modernisation. À plusieurs reprises, il est évoqué le besoin de concertation et d'information des agents et de leurs syndicats représentatifs. Il est selon moi indispensable que cette démarche de modernisation se traduise dans les faits, qu'elle soit comprise, partagée et coélaborée avec les agents. C'est une condition indispensable pour la rendre légitime. De plus, comme les agents de la ville sont ceux qui la mettent en œuvre, c'est une condition indispensable à l'efficacité de nos politiques publiques. Cela demandera plus de temps que le calendrier assez contraint et resserré dans lequel nous nous plaçons.
 
Cela implique évidemment un dialogue social poussé, mais aussi une réelle reconnaissance salariale et professionnelle des agents. Il est urgent que les conditions de travail du personnel de la ville s'améliorent. La mobilisation sociale de jeudi dernier a malheureusement laissé sourds Manuel Valls et Marylise Lebranchu sur le gel du point d'indice. C'est une mesure d'austérité qui va à l'encontre de toute modernisation progressiste de l'action publique.
 
C'est pourquoi nous devons promouvoir une politique de l'emploi qui favorise le pouvoir d'achat, qui poursuit la déprécarisation engagée dans la mandature précédente. Ce sont des leviers efficaces de la Ville pour développer notre territoire et améliorer la qualité de vie à Paris.
 
C'est aussi une condition nécessaire au bon fonctionnement des nouveaux équipements et à l'amélioration du service rendu. Embaucher un personnel stable et qualifié sera dès lors indispensable, car aucun redéploiement ne pourra suffire à répondre aux besoins des parisien-ne-s. 
 
Il est donc indispensable de réaffirmer, à ce stade, que la recherche d’économie ne saurait être l’aiguillon de la réforme. À ce titre, la réduction des enveloppes budgétaire dans les arrondissements est un mauvais signal.
 
Si nous ne nous fixons pas comme seul cap la réponse aux besoins, nous prendrions le risque de faire peser sur les parisiennes et les parisiens les conséquences d’une politique gouvernementale qui va droit dans le mur. Cela serait terrible pour les services publics de la Ville qui sont en première ligne et interviennent au plus près des populations en difficulté, celles qui souffrent déjà le plus des conséquences de la crise.
 
Et parce que nous défendons l'intérêt général face aux appétits du marché, nous continuerons à promouvoir une politique qui couvre toujours plus de besoins, qui renforce au quotidien l'action publique à Paris, pour faire reculer jour après jour la part trop importante du marché.
 
 
Je vous remercie

TRACT - L'alternative à l'austérité et à la libéralisation

Par Communication nationale, le 21 mai 2014

TRACT - L'alternative à l'austérité et à la libéralisation

Partout, en France comme en Europe, les politique de libéralisation et d'austérité se développent et montrent leur méfaits. Le rail n'échappe à ce phénomène. De « paquets » en « paquets », les vagues de libéralisation successives couplées à des politiques d'austérité, de coupes dans les budgets des services publics, ont contribué à démanteler progressivement le service public du transport ferroviaire en France. Infrastructures qui se détériorent, privatisation directe ou rampante, explosion des tarifs des usagers, choix du tout camion au lieu de la transition écologique par le fret ferré… Loin de mettre un coup d'arrêt à cette spirale, le projet de loi gouvernemental constitue un pas de plus vers le démantèlement du service public et du statut des cheminots. Les cheminots, comme les usagers, sont en colère.
Aucune des exigences portées et indispensables ne sont traitées :
pas de réunification réelle de la SNCF et de RFF
soumission au règne de la concurrence et de la libéralisation au lieu de confirmer l’État dans son rôle d'exploitant et d'aménageur.
aucun effort pour la réduction de l'endettement qui plombe les investissements et aggrave la vétusté du réseau et des matériels.
pression sur le statut, les salaires et suppressions massives d'emploi…
Il faut changer de cap.
Une ambition, un service public au service de la transition écologique
Le Parti communiste français et le Front de gauche soutiennent les revendications des cheminots et de l'intersyndicale qui manifestera le 22 mai à Paris. Dans la continuité de la bataille que ses députés européens ont mené, notamment contre le 4ème paquet ferroviaire, le Front de gauche est porteur d'une véritable alternative.
Nous proposons notamment :
de repousser l'application du 4ème paquet ferroviaire ;
une réunification complète de RFF et de la SNCF comme entreprise nationale des chemins de fer à statut intégralement public, intégrée et porteuse de missions affirmées de service public voyageurs et fret.
de relancer un véritable plan fret, notamment par le développement du wagon isolé, comme levier majeur de l'indispensable transition écologique.
la reprise par l’État de l'endettement du système ferroviaire et la recherche de nouveau financement.
la mise en discussion immédiate des conditions sociales et salariales, avec des objectifs concrets de revalorisation. De bons salaires ne sont ennemis de la sortie de crise, au contraire.
La mise en œuvre de ces propositions suppose qu'on s'en prenne enfin au dogme de la concurrence libre et non-faussée, que l'on fasse le choix de la réponse aux besoins plutôt que de se soumettre au culte de l'austérité.
Le 25 mai prochain, en votant pour les candidates et les candidats du Front de gauche, vous donnerez de la force une gauche diverse mais déterminée à mettre un coup d’arrêt aux politiques libérales et à construire une alternative, en France et en Europe.

Le 25 mai, un seul tour. Votez Front de gauche !

20140521-CP-Crèvecœur-le-Grand-Les postiers en grève contre leur délocalisation

le 20 mai 2014

20140521-CP-Crèvecœur-le-Grand-Les postiers en grève contre leur délocalisation

20140521-LeP-Oise-Restructuration à la Poste : les facteurs en colère

le 20 mai 2014

20140521-LeP-Oise-Restructuration à la Poste : les facteurs en colère

La Maternité des Lilas et son centre d’orthogénie doivent vivre aux Lilas et nulle part ailleurs (Commission Santé du PCF)

le 20 mai 2014

Les communistes d’Ile de France, ont tenu ce vendredi 16 mai après-midi, à apporter au Collectif de soutien à la Maternité des Lilas, toute sa solidarité active, comme il la fait depuis quatre ans que dure ce bras de fer entre le personnel, les élu-es, les usagers et l’Agence Régionale de Santé, l’ARS Ile de France, dirigée par Claude Evin.

Lors de cette assemblée générale, les communistes ont mesuré comme toutes et tous les participant-e-s la gravité de la situation car la maternité, à un mois de la fin du permis de construire de sa reconstruction sur son site, n’a obtenue comme seule réponse de la Ministre Marisol Touraine, qu’elle s’en lave les mains. En effet en bottant en touche, pour un arbitrage du dossier par le Président de la République, François Hollande, la Ministre laisse peser une forte menace de liquidation judiciaire pour tout le personnel comme pour les usagers. Dramatiquement, fin août si rien n’est décidé l’établissement pourrait être liquidé!  

Nous appelons tous celles et tous ceux qui refusent ce mépris afficher pour le personnel et les droits des femmes, à exprimer auprès de la Présidence de la République, leur colère. Nous invitons les élu-es à soutenir auprès de François Hollande, la demande d’entretien qui sera déposée par le collectif de la maternité des lilas et lui rappeler que le 3 juin 2012, il avait promis de revenir pour y déposer la première pierre.

 

Les communistes d’Ile de France, leurs Parlementaires, ne ménageront pas leur peine, pour faire entendre le combat du personnel de la Maternité des lilas, véritable symbole d’une pratique militante, digne et respectueuse de l’obstétrique, des choix des parents et des droits des femmes.

La Maternité des Lilas et son centre d’orthogénie doivent vivre aux Lilas et nulle part ailleurs.

Table ronde : Fonction et services publics dans l’union européenne

le 17 mai 2014

Table ronde : Fonction et services publics dans l’union européenne

Lundi 19 mai à 18h30 - Institut d’écologie rue des Récollets - Metz

 

Les politiques d’austérité mettent en péril nos services publics. Désormais c’est l’idée générale de service public qui est en péril. Le souci de rentabilité a remplacé l’intérêt général, un peu partout, les usagers deviennent des "clients", les personnels des variables d’ajustement. Des services publics disparaissent dans les quartiers comme dans les petites communes. ces politiques sont en oeuvre dans toute l’Europe. Les logiques de mise en concurrence et de compétitivité accrue font partout des dégâts considérables sur les populations comme sur les agents en charge des services publics. Pourtant, la défense et la promotion des services publics en France et en Europe constituent un moyen efficace pour lutter contre la toute puissance des marché financiers et remettre l’humain au cœur de notre société.

Nous vous invitons à en débattre ensemble

Dracula contre les peuples : Le grand marché transatlantique

le 16 mai 2014

Dracula contre les peuples : Le grand marché transatlantique

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C’est sans doute la ministre, Mme Fleur Pèlerin, qui a le mieux caractérisé le sens du voyage d’état de F. Hollande aux Etats-Unis. Il était « venu donner des preuves d’amour aux patrons ».

Et le peuple alors ? A quel sentiment a-t-il droit ? De fait, en faisant participer M. Gattaz au dîner d’Etat, en se rendant auprès du grand patronat à San Francisco et en donnant l’accolade au leader du mouvement de novembre 2012, dit des « pigeons », opposé à l’impôt sur le capital, le Président de la République a malheureusement une nouvelle fois montré quels intérêts il servait.

Nous en sommes au point où la droite n’a même plus le loisir de critiquer les choix économiques, sociaux et internationaux actuels, puisque ses idées sont mises en œuvre. M. Copé et d’autres en sont réduits à la surenchère jusqu’à commenter bêtement la qualité de livres pour enfants et à faire courir des rumeurs sur feu la loi sur la famille ou cette fumeuse prétendue « théorie du genre » à l’école.

Au cours du voyage présidentiel aux Etats-Unis, n’ont jamais été évoqués : ni les affaires d’espionnage par la NSA, ni le sort de Snowden et d’Assange, ni Guantanamo, ni les enjeux du désarmement pas plus que les largesses fiscales dont bénéficient des groupes comme Google. Par contre, le Président de la République a de fait poursuivi sa mue, se dépouillant définitivement des quelques oripeaux sociaux-démocrates qui l’encombraient encore. En appelant à «accélérer les négociations sur le projet de marché transatlantique, pour une conclusion rapide », M. Hollande a donné satisfaction aux organisations patronales allemandes et au Medef qui, dans une déclaration commune, le réclamaient. Tout comme à « l’European américan business concil » (EABC) ou conseil des affaires Europe – Amérique qui regroupe des dizaines de grandes sociétés industrielles et bancaires et au « Transatlantic business Dialogue » qui, côté américain comme européen, réunit les principales firmes transnationales.

 Jamais jusqu’ici, le Président de la République n’a parlé en France du projet de marché unique transatlantique à la télévision ou au cours d’une réunion publique. Voici qu’il le fait aux Etats-Unis devant M. Obama et le monde des affaires, après avoir cosigné, le jour de son arrivée sur le continent nord-américain, une tribune commune avec le président nord-américain.

StopTafta

Ce projet est extrêmement dangereux pour nos vies quotidiennes. 

Il poursuit plusieurs buts: tenter de faire face à la crise des débouchés que provoquent les politiques d’austérité en attisant la guerre économique pour offrir des « marchés » d’exportation aux grandes firmes en éliminant toutes les barrières douanières et surtout en harmonisant vers le bas toutes les règles du commerce et les normes sociales, sanitaires, alimentaires ou environnementales. Toutes les mesures de protection sociale comme le salaire minimum garanti, les précautions sanitaires, la qualité de l’alimentation, les services publics, la création culturelle, la protection des consommateurs, les droits d’auteurs, l’épargne, seraient alignées sur des « règles mondiales édictées par le grand capital international » pour augmenter encore ses marges et ses profits.

Le second objectif de ce «marché unique transatlantique» vise, pour les pays occidentaux, à tenter de reprendre leur domination sur le monde face aux pays émergeants comme le Brésil, la Chine, l’Inde, l’Afrique du sud et l’Indonésie. Ce projet, c’est le marché capitaliste, avec l’OTAN comme gardien contre les souverainetés populaires. Ce projet, c’est la création d’un «marché intérieur transatlantique» contre l’existence même d’une autre construction européenne.

Et pour faire accepter tout cela, pour torpiller définitivement nos services publics, pour nous faire accepter le bœuf aux hormones et les poulets au chlore ou pour accaparer toutes nos données personnelles via les géants de l’internet, ils ont inventé le missile destructeur de toute souveraineté des Etats, des Parlements et même des gouvernements : la création d’un tribunal arbitral privé où les sociétés multinationales seront juges et parties. Elles pourront attaquer les Etats quand un système de protection environnemental ou social entravera leurs intérêts. Ce serait définitivement le triomphe de la loi de l’argent contre la loi du peuple. Ce serait une dictature sans chars dans les rues, sans généraux casqués et bottés au pouvoir. Il existe déjà de tels exemples à partir d’accords de libre-échange existants. Ainsi, la firme Philip Morris porte plainte contre l’Australie, parce que ce pays restreint le commerce du tabac. Le groupe multinational Novartis poursuit l’Inde pour la contraindre à cesser la production de médicaments génériques.

De même, demain, si la France refusait le bœuf ou le lait aux hormones nord-américains, telle ou telle culture de végétaux modifiés génétiquement, l’exploitation de gaz de schiste, ou encore le maintien d’un salaire de base pour une durée limitée du temps de travail, des firmes multinationales pourraient poursuivre l’Etat et imposer leurs choix. C’est très grave !

M. Hollande connaît si bien ces dangers qu’il s’est écrié devant M. Obama au cours d’une conférence de presse : «Nous avons tout à gagner à aller vite. Sinon, nous savons bien qu’il y aura une accumulation de peurs, de menaces et de crispations ». Quel terrible aveu ! Quelle négation de la démocratie. Cela ressemble à une tentative de coup de force dans le dos des populations française et européennes. Nous réclamons, une nouvelle fois, la transparence sur les négociations en cours. Nous demandons à F. Hollande et au gouvernement de mettre à disposition de nos concitoyens le texte du mandat de négociation de la Commission européenne, ainsi que toutes les expertises produites par chacun des ministères sur les conséquences d’un tel marché transatlantique. Nous demandons aux médias d’organiser des débats publics sur ce sujet. Chaque ville, département, région, peut voter, comme l’a fait le Conseil régional d’Ile-de-France, sur proposition des élus du Front de gauche, des motions réclamant le retrait de ce projet.

Le prochain Parlement européen aura le pouvoir de le rejeter. Dans ces conditions, la question devient l’un des enjeux principaux des prochaines élections européennes. Ni le vote pour les listes de droite, ni celui pour les listes soutenues par le Président de la République, ni l’abstention ou le vote d’extrême-droite ne permettront de créer un rapport de force en ce sens. Un débat public doit être organisé, sanctionné par une consultation populaire dans toute l’Europe avant toute décision.

 

Patrick le Hyaric

Son blog.

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Manifestation de la fonction publique. L'album photos de Pierre A.

le 15 mai 2014

Manifestation de la fonction publique. L'album photos de Pierre A.

Le service public c'est notre bien commun. Pour le défendre manifestons jeudi à Avignon

le 14 mai 2014

Le service public c'est notre bien commun. Pour le défendre manifestons jeudi à Avignon

D'après un article du site de la fédération des Pyrénées du PCF

 

 

Valls et Hollande ont choisi l’austérité et confirmé l’objectif de réduire de 50 milliards d’euros la dépense publique de 2015 à 2017. Après Sarkozy, ils inscrivent leurs choix politiques dans les pas de la commission européenne et de Merkel. Toutes les citoyennes et tous les citoyens seront impactés par ces réductions des dépenses publiques. Les services publics et leurs agents le seront aussi. La majeure partie de ces restrictions les attaque de plein fouet. A la veille de l’ouverture de négociations le 19 mai, les fonctionnaires sont mobilisés et appellent à une grande manifestation le 15. Ils ont raison. Le PCF les soutient.

 

 

Quand on est de gauche, on ne massacre pas le service public!

 

L’hôpital, la fonction publique d’État comme la territoriale continuent ainsi de subir des suppressions d’emplois, à la suite du sinistre non remplacement d’un départ à la retraite sur deux sous Sarkozy.. Santé, école, petite enfance, aides aux personnes âgées, transports... tous les pans des services publics sont impactés par la casse. Cela se traduit par une dégradation des conditions d’accueil, de travail, du traitement des demandes des usagers et de la qualité du service public rendu. C’est inadmissible. Les inégalités de traitement se multiplient jusqu’à créer plusieurs catégories de citoyens. Et ce sont des besoins fondamentaux auxquels il ne sera pas répondu.

Quand on est de gauche, on est du côté des agents, de leurs traitements et de l’emploi

Le gel de la valeur du point entamé sous l’ère Sarkozy en 2010 a été maintenu, depuis l’élection de François Hollande, jusqu’en 2017. Résultat : les pertes de pouvoir d’achat s’accumulent comme jamais, les qualifications ne sont plus reconnues, les déroulements de carrière sont étriqués et misérables. La précarité s’étend dans le service public. Il existe maintenant des fonctionnaires pauvres.

Pourtant, les alternatives existent bel et bien

Les services publics doivent satisfaire les besoins des populations et l’intérêt général, préservés de la soumission aux intérêts privés et aux marchés financiers Pour cela, il faut s’en prendre aux profits colossaux des grands groupes, aux dividendes vertigineux qui sont la vraie cause des déficits publics et dont l’utilité est nulle. C’est là où se trouve la source d’un rebond de notre économie et non dans le racket des salariés et de leurs services publics. Nous proposons de mobiliser les immenses ressources disponibles dans les banques et les grandes entreprises pour financer la relance sociale et écologique de l’activité et les services publics. Nous proposons de reprendre le pouvoir sur la finance et de porter une nouvelle ambition de coopérations et de solidarités.

 

Manifestation à Avignon

Jeudi 15 mai - 10H

Cours Jean Jaures