Commission santé et protection sociale du Parti communiste français

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1er secteur de Marseille (1er et 7e arr.). La santé, un droit pour tous !

le 14 mars 2014

8e secteur de Marseille (15e et 16e arr.). Ecologie et transport

le 14 mars 2014

20140314-LeP-Montataire-Les enseignants du lycée en grève

le 14 mars 2014

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20140311-CP-Beauvais-Nouvelles perturbations sur la ligne Paris-Beauvais

le 11 mars 2014

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20140311-LeP-Beauvais-Grève : 60 % des trains de la ligne Beauvais-Paris circulent

le 11 mars 2014

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Pays d'Aubagne. Bienvenue au tram !

le 09 mars 2014

Pays d'Aubagne. Bienvenue au tram !

Le nouveau transport en commun, qui reliera dans un premier temps La Penne au centre d'Aubagne, a fait son apparition hier pour une série d'essais grandeur nature.

Il avait été annoncé en 2008 lors de la précédente campagne électorale par l'équipe du Maire Daniel Fontaine. C'était un des engagements majeurs. Il a été tenu. Le tramway du Pays d'Aubagne a fait son entrée hier dans la cité de Pagnol, pour une séance d'essais qui préfigurera son entrée en fonctionnement à la rentrée de septembre.

Installé jusque-là dans les locaux du dépôt situé entre les quartiers de la Tourtelle et du Charrel, la rame a été transférée jusqu'au pôle d'échange qui entre bus, train et tramway devient petit à petit le symbole de la politique de déplacement urbain multimodal mise en place par la Ville d'Aubagne et la communauté d'agglomération.

Exposée au public jusqu'à samedi prochain, la rame sera soumise à des essais ensuite jusqu'à la mi-juillet.

A noter que ce nouveau moyen de transport sera bien évidemment lui aussi gratuit pour les passagers puisque l'Agglo a, depuis 2009, instauré la gratuité des transports en commun à l'échelle de son territoire sur les 12 communes.

La communauté d'agglomération n'ayant pas non plus instauré d'impôt communautaire, le financement de la politique de déplacement est notamment assuré par le versement transport, une taxe payée par les entreprises de plus de 9 salariés du territoire en guise de contre-parties aux infrastructures mises en place.

Le tramway du Pays d'Aubagne est désormais bel et bien une réalité.

La Marseillaise, le 9 mars 2014

Pour plus d'informations : www.tramway-paysdaubagne.fr.

Pays d’Aubagne. Le tram entre en gare

le 09 mars 2014

Pays d’Aubagne. Le tram entre en gare

Avant une phase d’essais précédant la mise en service prévue pour septembre, le tramway va se donner à voir à partir de ce matin. Retour sur un projet initié il y a six ans.

Arrivée à Aubagne le 28 février dernier en provenance de l’usine Alstom de la Rochelle la première rame du tramway pointe le bout de son nez publiquement à partir d’aujourd’hui. Actuellement à l’abri au centre de maintenance de la Tourtelle, le « Citadis compact » du constructeur français va être tracté sur les rails, par un véhicule rail-route jusqu’au pôle d’échanges, ce matin à partir de 9h. La rame y stationnera pendant une semaine, jusqu’au 15 mars(*), avant d’effectuer plusieurs phases d’essais jusqu’à sa mise en service en septembre. Le public est attendu à 11h et des hôtesses seront présentes jusqu’à 17h pour informer la population notamment sur la campagne de sécurité.

Cette première ouverture au public est l’aboutissement initial d’un projet, porté par la communauté d’agglomération du Pays d’Aubagne et de l’Étoile, qui a germé pendant la campagne municipale précédente, en 2008, et qui devrait courir jusqu’en 2020 avec l’achèvement de la 3e phase à La Penne-sur-Huveaune.

« Réponse nouvelle et moderne »

Au départ, il y a un constat : comment remédier à l’asphyxie automobile sur l’ensemble du territoire. « Il fallait trouver un moyen de transport moderne qui relie de manière connectée un point à un autre sur l’Est marseillais », se rappelle le Maire, Daniel Fontaine. « Le tout en desservant le plus grand nombre d’habitations, de services publics, d’établissements scolaires et en traversant le cœur de ville. » Le tramway sera donc retenu comme transport en commun en site propre, « une réponse nouvelle et moderne », estime l’élu, également Vice-Président de l’Agglo en charge des transports.

Élaboré dès le départ en concertation avec les citoyens le projet revêt, outre l’aspect environnemental, une dimension économique (créations d’emplois sur le chantier), urbanistique (transformation de la ville) et sociale (gratuité).

Pour en arriver au résultat d’aujourd’hui, rien n’a été rectiligne et beaucoup ont cherché à faire dérailler le projet, pestant contre son coût et son utilité. Plusieurs recours ont été déposés contre la Déclaration d‘utilité publique (DUP), tous rejetés en décembre dernier. Une DUP très longue à être obtenue, finalement signée le 1er février 2013, après quatre mois d’atermoiements dans les hautes sphères préfectorales. Et ce, malgré l’avis favorable suite à l’enquête publique qui a mobilisé beaucoup de monde entre juin et juillet 2012.

En prenant en compte les désagréments liés aux travaux, notamment pour les commerçants, un Fisac (fonds d’intervention pour les services, le commerce et l’artisanat) et une CIA (Commission d’indemnisation à l’amiable) ont été instaurés. Illustration de cette volonté d’associer les citoyens, une Maison du tramway a été installée en centre-ville (juin 2011) et les écoliers de la ville ont participé à l’habillage du tramway, œuvre de l’artiste Hervé Di Rosa. Un tramway commun mais un peu hors du commun en somme…

Florent De Corbier (La Marseillaise, le 8 mars 2014)

(*) La rame sera ouverte au public dimanche (10h-13h), lundi (7h-12h30 et 16h-18h30), mardi et jeudi (9h-12h30 et 16h-18h30), mercredi (14h-18h30), vendredi (7h-13h30 et 16h-18h30) et samedi (9h-13h).

Engagement tenu

L’engouement avait été tel dès 2008 qu’on ne peut parler de doute dans la tête des élus, des habitants et des employés des services techniques ayant apporté leur pierre à l’édifice. Mais quand même.

Faire revenir le tramway à Aubagne, plusieurs décennies après son départ. L’entreprise était immense. Le chantier citoyen était aussi grand que celui qui a, peu à peu, vu la ville changer de physionomie.

Une course contre la montre s’est alors engagée. Le tram réussirait-il à arriver avant le 1er tour des municipales ? Non pas par électoralisme, mais pour tenir un engagement qui avait été annoncé en 2008 par la municipalité arc-en-ciel. L’événement d’aujourd’hui prouve que oui.

Tout n’a pas été simple : des travaux se sont lancés avec des modifications notables de certains quartiers. Riverains, usagers, commerçants ont été concertés. Avec un seul credo : la défense de l’intérêt général.

Au final, ce qui aura le plus retardé le chantier ce sont les multiples recours déposés par les opposants politiques au projet. Tous ont été rejetés. La droite a eu beau vouloir se mettre en travers des rails, elle n’avait pas remarqué que le tram était déjà parti sans elle. Poussé par l’élan citoyen.

Sébastien Madau (La Marseillaise, le 8 mars 2014)

Octobre 2008 : en avant le collectif !

L’annonce lors de la campagne électorale de 2008 avait fait forte impression. Il s’agissait après la victoire de la majorité conduite par Daniel Fontaine de se retrousser les manches pour concrétiser le projet. Avec un leimotiv : la démarche sera collective ou ne sera pas.

« Les Grands rendez-vous d’Aubagne », une initiative de démocratie participative à l’échelle de la commune consacre un de ses ateliers au projet de tram. Le premier rendez-vous a été donné en octobre 2008 à la maison de quartier du Charrel. On se salue, on s’installe en rond. Le Maire est le référent « élu » de l’atelier, mais tout le monde compte pour un dans la réunion.

Les questions sont nombreuses. « Par où passera-t-il ? » ; « Combien va-t-il coûter ? » ; « Sera-il compris dans la gratuité des transports ? » Il était alors peut-être trop tôt pour répondre tout de suite à tout. Même si le cap était fixé et légitimé par les urnes. Les réunions de travail composés d’élus, citoyens et agents municipaux feront le reste.

Le Maire Daniel Fontaine se souvient de ces moments. « Le projet a été travaillé avec les citoyens dès le départ. Lors de cette première réunion, il y avait des gens passionnés par les transports et leur ville. Beaucoup d’anciens ont évoqué leurs souvenirs de l’ancien tramway aubagnais qui était en service jusqu’en 1956 », évoque-t-il.

L’intérêt avait été immédiat et croissant au fur et à mesure que des habitants se greffaient au groupe de travail. « Il y a eu un fort engouement autour du débat sur le tracé du tramway. Au Charrel, on peut dire que ce sont les habitants qui ont décidé de là où il passerait. Techniquement, on pouvait le faire passer côté habitations ou côté Maison de quartier et les gens eux-mêmes ont suggéré de le faire côté habitations pour ne pas avoir à traverser la route pour le prendre. C’est un bon exemple de l’implication citoyenne. »

La Marseillaise, le 8 mars 2014

SERVICE PUBLIC : Nos propositions pour le 13ème

le 08 mars 2014

SERVICE PUBLIC : Nos propositions pour le 13ème

L'alimentation, un enjeu pour les parisien-ne-s

L’alimentation est une priorité souvent négligée des débats publics. Et pourtant, elle occupe près de 20% des dépenses des foyers. Le droit à une alimentation de qualité et bon marché concerne autant les plus modestes que les classes moyennes. C'est particulièrement sensible sur Paris où le coût de la vie est élevé à cause du marché du logement. Parce que nous voulons rendre Paris moins cher, nous défendons des politiques volontaristes sur l'alimentation. À une époque où les scandales de l'industrie agro-alimentaire viennent régulièrement défrayer la chronique, proposer à tous une alimentation diversifiée et saine en favorisant les producteurs locaux est un enjeu majeur.

Nous formulons ainsi plusieurs propositions pour répondre à cet enjeu :

Créer des Halles Alimentaires pour développer la vente directe toute l’année. Il s'agit de mettre en contact les producteurs et les consommateurs sans passer par les centrales d’achat. En favorisant les réseaux courts (l'Ile de France est une région agricole), cela permettra de réduire les coûts d’acheminement des denrées
et l’émission des gaz à effet de serre. Sur le 13e arrondissement, une halle alimentaire pourrait être créée dans le quartier populaire des Olympiades.

• Favoriser dans les cantines scolaires, des fruits et légumes en direct de la terre à l'assiette. Nous proposons de mettre en place un circuit court afin de fournir les cantines quel que soit le mode de préparation des caisses des écoles. Cela permettrait une meilleure qualité des repas et une traçabilité des aliments.

• Instaurer la gratuité des premiers m 3 d’eau. Indispensable à la vie, l'eau est un bien commun de l'humanité. Nous considérons qu’il existe un minimum auquel chacun a droit et dont le coût pèse dans le budget des familles. Grâce à la municipalisation de l'eau que nous avons réalisée lors des deux mandatures de la
gauche, nous proposons aujourd'hui la gratuité des premiers cubes d’eau nécessaires à la vie pour les familles à revenus modestes.

Créer un adjoint au Maire de Paris spécifiquement chargé de l'alimentation, qui aurait pour mission de faciliter l'accès des habitants de notre ville à une nourriture bon marché et de qualité, produite dans des conditions respectueuses de l’environnement.

Pays d'Aubagne. L'eau des colline va couler dans les foyers au 1er juillet

le 07 mars 2014

Pays d'Aubagne. L'eau des colline va couler dans les foyers au 1er juillet

Aubagne et La Penne ont confié hier la gestion de leur eau potable à la Société publiques locale.

La Provence, le 6 mars 2014

Pays d'Aubagnes. L’eau publique est dans les tuyaux

le 07 mars 2014

Pays d'Aubagnes. L’eau publique est dans les tuyaux

Environnement. Les trois premiers contrats de la SPL, « L’eau des collines » ont été signés hier matin à Agora.

« Moment symbolique », « très fort », « historique »… les termes laudateurs étaient de sortie, hier matin, au centre de congrès Agora. L’Agglo et les communes d’Aubagne et de la Penne-sur-Huveaune ont en effet signé les trois premiers contrats avec la SPL (société publique locale) « L’eau des collines », actant là le retour à une gestion publique de l’eau et de l’assainissement.

« C’est l’aboutissement d’un travail de longue haleine, à la fois pour les élus concernés et pour tous les services techniques », reconnaît Béatrice Marthos, directrice générale (DG) de la SPL. « Un beau chemin s’offre devant nous. » Un chemin déjà emprunté depuis le 1er janvier dernier « L’eau des collines », qui assure depuis cette date là les missions du service assainissement, jusque-là compétence de l’Agglo que celle-ci lui délègue donc.

Mais c’est au 1er juillet, que les Aubagnais et Pennois vont plonger dans l’eau publique lorsque la SPL se substituera à la SEM (Société des eaux de Marseille, filiale de Véolia), actuel délégataire historique.

« Cette aventure s’annonce assez exceptionnelle avec la volonté sur notre territoire de maîtriser cette ressource portée par la volonté politique qui est la nôtre », projette, Daniel Fontaine. Le Maire d’Aubagne ose une comparaison : « Je fais le parallèle entre l’eau et la mise en place de la gratuité des transports. Qu’a-t-on pas entendu à l’époque, comme aujourd’hui on l’entend sur cette SPL… On voit finalement que la gratuité des transports a fait son chemin auprès de tout le monde, ce qui augure de belles perspectives… » Le Maire de la Penne-sur-Huveaune, Pierre Mingaud, est également convaincu que « le choix de sortir l’eau de cette logique marchande » est un « exemple qui doit être suivi par d’autres territoires ».

« Par et pour les habitants »

« C’est un beau démarrage plein d’enthousiasme que l’on va continuer à avoir par et pour les habitants du territoire », se félicite la Présidente de l’Agglo, Magali Giovannangeli, qui rappelle, également en tant que présidente de la SPL, que « la structure a un statut souple, n’est pas figée et va encore grandir et créer des coopérations ». La SPL est une société privée mais avec un capital 100% public. Actuellement, outre l’Agglo, Aubagne et La Penne, les villes de Cuges et Saint-Zacharie en sont membres-actionnaires, leur DSP « eau » courant respectivement jusqu’en 2016 et 2019.

Les trois contrats de missions ont été signés pour une durée de 20 ans. Au 1er juillet, les Aubagnais et Pennois (12.000 foyers) vont noter quelques menus changements pour l’instant. « Nous avons toujours dit que les tarifs n’allaient pas baisser immédiatement », prévient Béatrice Marthos. « La première année sera nécessaire pour réaliser un état des lieux complet du réseau et du patrimoine, c’est pourquoi, dans un premier temps, la SEM, nous accompagnera dans une période de transmission progressive des savoir-faire et des compétences. »

En attendant d’avoir la main mise totale sur le réseau « L’eau des collines », (14 employés aujourd’hui), se fera connaître auprès des abonnés (relevé des compteurs, gestion des factures et modes de paiement…). « Le public pourra se rendre directement dans nos locaux(*) », assure la DG.

Florent De Corbier (La Marseillaise, le 6 mars 2014)

(*) 140, avenue du Millet aux Paluds.

Repères

30 premiers mètres cubes d’eau gratuits pour tous. Telle est la mesure forte sur laquelle planche la SPL. En attendant, premier geste symbolique, dès le 1er juillet, les frais d’accès au réseau (63 euros) facturés lors de l’ouverture d’un contrat seront supprimés.

Napoléon III. C’est en 1853 que la Ville a demandé au gouvernement de Napoléon III de prolonger le canal de Marseille jusqu’à Gémenos (la Penne et Aubagne compris), ce qui fut fait en 1870. Depuis, Aubagne et La Penne étaient jusqu’alors incluses dans la périmètre dit du canal de Marseille, géré par la ville de Marseille puis MPM.

Proxi-toyenneté. Proximité et citoyenneté, deux valeurs sur lesquelles la SPL s’appuie comme le stipule sa charte. Tout sera mis en oeuvre pour avoir un service public de proximité dans la gestion de l’eau (accueil personnalisé, présence physique au siège). Les citoyens, via une sorte de conseil d’usagers, seront impliqués dans la SPL.