le 10 août 2014
le 10 août 2014
le 10 août 2014
le 10 août 2014
le 05 août 2014
Les Pennes Mirabeau, Le 5 août 2014
Monsieur Désiré Avice DOT C 13 7, rue Gaspard Monge 13458 - Marseille Cedex 13 Monsieur Philippe Clément Directeur Territorial du Réseau la Poste 19, rue Henri Barbusse 13020 - Marseille Cedex 20Messieurs les Directeurs,
Dans son entreprise de « destruction organisée » d’un service public, la Poste morcelle les services, les isole les uns des autres et installe des directeurs pour mieux démanteler la structure et faire un labyrinthe pour l’usager qu’elle appelle client. C’est l’objet de ce courrier qui vous est adressé :
Depuis le 23 juin 2014 vous avez fermé le bureau de Poste de la Gavotte pour des travaux que vous appelez de modernisation mais qui débouchent à l’arrivée sur des suppressions d’emplois.
Comble de votre désinvolture vis-à-vis des usagers-clients vous collez 2 affichettes « pendant la durée des travaux, nous restons à vos côté » COMMENT ?
« Vos côtés » Messieurs les Directeurs, c’est pour un usager-client faire 12 kms (aller/retour) pour se rendre aux Pennes Mirabeau pour une lettre recommandée ou un colis. Le Bureau des Pennes a d’ailleurs été « modernisé » il y a quelques mois mais vous aviez au moins mis quelques préfabriqués dans la cour.
Pour la Gavotte, aucune disposition de dépannage n’a été prévue. A croire que pour vous les usagers de la Gavotte sont des « sous clients ». Pourtant, dans la cour du bureau de la Gavotte il y avait la même possibilité (Propriété Municipale). Mais non, vous obligez les 20.000 habitants des Pennes (+ la zone de Plan de Campagne) à se rendre à un seul bureau. Félicitations !
Au passage, je vais observer que si vous aviez accepté de faire un bureau aux Cadeneaux (10.000 habitants + 14 commerces), nous n’en serions pas là.
Ces mesures de réduction drastique du service public s’accompagnent pour les usagers de la Gavotte et des Cadeneaux, pour combien de temps nul est informé, d’une tournée du facteur un jour sur deux. De plus, les habitants du Moulin du Diable ont obtenu suite à leur demande une boîte aux lettres (rue Caruso) simplement « scotché » par vos services. Bravo !
Ces mesures prises dans le but d’économie pour maintenir le service public ont un impact négatif : les clients – usagers, vont retirer de l’argent aux banques C.I.C. et Crédit Agricole proches. N’était-il pas plus judicieux de mettre à disposition provisoirement un distributeur à l’intérieur de la Mairie Annexe de la Gavotte. Tout le monde n’a pas la possibilité de se déplacer jusqu’au distributeur des Pennes Mirabeau faute de voiture ;
En attendant l’achèvement des travaux, quand ? des solutions de dépannage pourraient être mises en œuvre.
Les 20.0000 Pennois ne peuvent pas accepter sans réagir toutes ces atteintes à la qualité du service. Leurs attentes sont multiples :
La mise en service du photocopieur aux clients (en panne depuis deux mois)
Nous transmettons copie de ce courrier à Monsieur le Maire car les locaux de la Gavotte sont municipaux.
Veuillez agréer, Messieurs les Directeurs, l’expression de mes salutations distinguées.
Serge Baroni Front de Gauche, Les Pennes Mirabeaule 05 août 2014
Les Pennes Mirabeau, le 5 août 2014
Monsieur le Maire Mairie des Pennes MirabeauMonsieur le Maire,
Je vous adresse copie de la lettre ouverte que j’ai adressée aux deux directeurs de la Poste au sujet du bureau de la Gavotte.
En attendant la prochaine réunion du Conseil Municipal où ces problèmes pourraient être mis à jour, il me semble que les agissements de la Poste, plus que désinvolte vis-à-vis des habitants, doivent être évoqués.
En cette période de « vacances », nous sommes disponibles pour essayer d’obtenir une rencontre avec les responsables de ces disfonctionnements.
Je ne sais si les délais de fin des travaux ont été donnés mais en voyant le peu de salariés sur le chantier, je crois peu qu’ils seront achevés en août (j’ai vu 2 personnes travailler le dimanche 27 juillet).
Est-il possible de savoir pour répondre aux questions des usagers si la Poste a fait des démarches pour faciliter la vie des habitants avant le début des travaux.
Avec mes salutations les plus sincères.
Serge Baroni
le 05 août 2014
(Les articles ci-dessous sont accessibles individuellement)
ÉDITO
Énergie et climat : le modèle français, Amar Bellal
DOSSIER : Révolution Numérique
Introduction : Tout est nombre, Ivan Lavallée
La révolution numérique, Ivan Lavallée
De quelles révolutions est porteur le numérique?, Francis Velain
La France exaflopique : un milliard de milliards d’opérations à la seconde…, Ivan Lavallée
Electronique en France : silicium, nanotechnologie et optimisation fiscale, Sébastien Elka
Industrie logicielle et Capitalisme, Stéphanie Levain
La recherche en informatique, l’internet et nous, Gérard Huet
Big data ou Big Brother ?, Louise Lacier
La cryptologie science du secret (Partie 2), Soufian Ben Amor
E-sceptiques ou E-béats, la lutte continue, Sébastien Elka
Faites vos jeux !, Stéphane Natkin
BRÈVES
Contestations et actions dans les laboratoires et les universités, Raoul Glaber
SCIENCE ET TECHNOLOGIE
GÉNÉTIQUE Fuite en avant technologique, génome et éthique, Patrick Gaudray
ESPACE La géodésie à l’ère spatiale : mesurer la Terre au millimètre!, Jonathan Chenal
BIOLOGIE La structure en nid d’abeilles est-elle mise en péril par la politique agricole commune?, François Pilu
HISTOIRE Le CERN : un collectif de travail engagé pour la paix, Jean-Pierre Merlo
TRAVAIL, ENTREPRISE & INDUSTRIE
SERVICES Quartier d’affaires la Défense : les coulisses de la propreté, Anne Rivière
PÔLE PUBLIC Industrie pharmaceutique : les leçons des nouveaux traitements de l’hépatite C, Docteur Éric May
RECHERCHE Le CEA dans la tourmente, Jean-Paul Lauvergeon
ENVIRONNEMENT & SOCIÉTÉ
IDÉE Le progrès : une culture du risque, Gérald Bronner
RESSOURCES Vive la pêche artisanale !, Charles-François Boudouresque
RESSOURCES Biodiversité, Brigitte Berland
ÉNERGIE Projet de loi gouvernemental France : quelle transition énergétique?, Valérie Goncalves
THÉORIE La boussole des besoins, Michel Laurent
LIVRES
Critique de La science pour qui ?, Pascal Lederer
POLITIQUE
Du côté du PCF et des progressistes (N°5)
ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET RECHERCHE
Réforme territoriale : vers la désertification universitaire, Jules Rondeau
EVENEMENTS
HIGGS
le 04 août 2014
Transports. Présentation, vendredi dernier, du lancement de la marche à blanc du tram avec les consignes de sécurité.
Joseph Pittera et Claude Inès sont venus annoncer le lancement à blanc du tram, présenter les consignes de sécurité et une vidéo de la présidente expliquant « la réorientation de l’offre de transports sur le territoire » (la com ça y va !).
Cadence, horaires, arrêts,… à partir d’aujourd’hui (5h30 à 20h30), tout sera réglé comme en situation réelle. Il ne manquera que les voyageurs qui, eux, devront attendre le 1er septembre prochain pour emprunter une ligne croupion de 2,5 km en attendant, peut-être, mieux !
Une marche à blanc qui vise à « valider ainsi nos propres procédures en vérifiant que tout va bien », confie Frédéric Schneider, Autobus Aubagnais. Des simulations d’incidents, d’accidents ou de perturbations du réseau sont prévues et feront l’objet d’exercices conjoints avec les sapeurs-pompiers et la police. Pour l’instant la plus grande prudence est demandée au public qui devrait s’habituer à la présence du tram et surtout respecter scrupuleusement les consignes de sécurité(*).
Par ailleurs, la deuxième phase du tram qui devait desservir la zone des Paluds ayant été abandonnée, l’Agglo entend mettre en place une ligne de BHNS (Bus à haut niveau de service). Un système qui ne règle pas le fond du problème, puisque la collectivité aura sur les bras 8 rames, déjà commandées à Alstom, en plus d’un atelier de maintenance et d’un poste de commandement.
Pour régler le problème, l’idée, qui est à l’étude, est de prolonger le tramway sur la voie de Valdonne. Sauf que cette « étude du faisabilité technique a identifié un certain nombre de contraintes », reconnaît Joseph Pittera qui pense « réactiver l’atelier tram ».
Première difficulté, connecter cette voie à la ligne urbaine et donc il va falloir la prolonger de 800 mètres. « La SNCF refuse une emprise à partir de la gare », il va falloir, donc, construire un nouveau quai. Comme, il va falloir aussi adapter la voie ferrée à l’exploitation d’un tramway… Et tout ça a un coût que les techniciens sont incapables à quantifier pour l’instant. Après on viendra expliquer qu’il n'y a pas d’argent et qu’il faut faire des économies !
La Marseillaise, le 4 août 2014
(*) Plus d’infos : Maison du tram - Esplanade Charles-De-Gaulle.le 04 août 2014
Piscines de Grand Poitiers : la CGT suspend la grève jusqu’à la rentrée pour ne pas pénaliser les poitevins qui ne partent pas en vacances…mais beaucoup de choses ne vont pas à Poitiers et au Grand Poitiers
Lors d’un point presse le 1er août, le syndicat CGT des territoriaux de Poitiers, du grand Poitiers et du CCAS a communiqué sa décision de suspendre jusqu’à la rentrée le mouvement de grève portant sur la revalorisation de l’indemnité horaire du dimanche ( voir précédent article ) pour ne pas pénaliser les poitevins qui ne partent pas en vacances mais, forts des nombreux messages de soutien reçus, le syndicat reprendra une action dont la forme sera décidée en AG en septembre et à laquelle d’autres catégories seront associées ( 340 salariés environ sont concernés par le travail du dimanche - le syndicat rappelle que dans les commerces comme Décathlon, l’ouverture du dimanche est prise en compte)).
Au-delà de la question des rémunérations, se pose toujours la question du manque de moyens humains et le manque de reconnaissance du personnel dans les relations humaines : sans ce mouvement de grève, la négociation n’aurait pas repris depuis 4 ans alors que la revendication était posée en Comité technique paritaire ( CTP). Le personnel n’est ni consulté avant la prise des décisions ( y compris le CHST – Commission d’hygiène et sécurité ) ni peu ou pas informé ensuite des décisions prises alors qu’il doit en informer les usagers (par exemple pour l’augmentation des tarifs des piscines ou pour la fermeture du poney club du bois de Saint Pierre)
Le syndicat rappelle à propos du Bois de Saint Pierre que l’on laisse se dégrader les installations et que 5 postes sur 7 vont être supprimés, posant la question de la sécurité dans le bois. Aurait-on déjà oublié la tempête de l’an dernier, le dévouement du personnel au service public et sa connaissance de la gestion d’un bois fréquenté par un public nombreux ?.
En ce qui concerne les piscines, les plannings des interventions avec les scolaires ne sont pas faits pour la rentrée. Les enfants de Poitiers et du Grand Poitiers vont –ils encore bénéficier d’un apprentissage de la natation suffisant ?
La politique managériale chère au capitalisme financier a fait la preuve de son inefficacité mais la hiérarchie se refuse à écouter le personnel qui est pourtant le mieux à même de faire des propositions dans l’intérêt du service et les agents vivent mal de ne pas pouvoir rendre le service public de qualité qu’ils voudraient.
Un autre point noir ce sont les emplois d’avenir qui n’ont pas droit aux primes de vacances, sont payés au SMIG sur des postes où les titulaires qu'ils remplacent avaient souvent Bac plus 5 et formés par des formateurs non indemnisés et n’ayant pas de temps dégagé pour cela !
Le pouvoir organise lui-même l’étranglement de ses propres communes, rappellent les syndicalistes qui rappellent également que le Maire est également député et un député de Gauche : au sein de l’Assemblée nationale, il peut et doit proposer des textes qui permettent aux collectivités territoriales de mener à bien les missions pour lesquelles elles ont été élues et, au sein de sa propre collectivité, il doit instituer un traitement de la crise qui respecte le personnel, l’humain, tout simplement…
Propos recueillis par Françoise Poteau
le 01 août 2014