Commission santé et protection sociale du Parti communiste français

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20140901-CP-Beauvais-Le maire réclame « un déblocage » sur la ligne TER

le 01 septembre 2014

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20140901-CP-Estrées-Saint-Denis-Un wagon déraille et perturbe le trafic Amiens-Compiègne

le 01 septembre 2014

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Séisme institutionnel : Aux citoyens de décider!

le 31 août 2014

Séisme institutionnel : Aux citoyens de décider!

Exigeons un grand débat public et un ,référendum national !

Le conseil des ministres du 18 juin, a adopté deux projets de loi de réforme territoriale :
L’un réduisant de 22 à 14 le nombre de régions.
Le second sur les compétences nouvelles des régions, au détriment des départements et celles des intercommunalités au détriment des communes.
 
Après la loi sur l’affirmation des métropoles, créant 13 entités géantes faisant perdre de l’autonomie aux territoires et aux communes, le gouvernement veut poursuivre et accélérer le séisme territorial. Les conseils généraux sont voués à disparaître, tandis que les communes devront obligatoirement intégrer des intercommunalités à minima de 20000 habitants en zone rurale et de 300000 en zone métropolitaine. Quant aux « futures » régions, elles seraient réorganisées sans tenir compte de l’histoire de nos territoires, de leurs projets, des intérêts des populations, des services publics si utiles à tous les citoyens.
 
LES OBJECTIFS SONT MAINTENANT CLAIREMENT AFFIRMÉS
 
-Pour la première fois, la Président de la République s’est fixé pour but la disparition des communes en déclarant : « L’intercommunalité deviendra la structure de proximité et d’efficacité de l’action locale »
- Suppression à terme d’un échelon essentiel des institutions républicaines, le Conseil général, appelée à être dans un premier temps vidé de ses compétences.
- Réduction du nombre d’élus régionaux et locaux, pour des territoires plus grands et plus puissants. C’est la mise en place du couple métropole/région. Il en résulterait un éloignement des élus des citoyens, un éloignement des préoccupations et des projets décidés démocratiquement, un éloignement des lieux de décisions. Il en résulterait une mise à mal de l’action publique. Car celle-ci est d’autant plus efficace et réussie qu’il y a des assemblées élues, un contrôle et une initiative citoyenne et non des organismes étatiques.
 

Faire des économies? Voire…

L’agence de notation américaine Moody’s dit elle-même que les mesures annoncées ne vont pas générer d’économies dans les années qui viennent car elles ne font que distribuer les coûts vers d’autres organes de l’État…
La suppression des conseillers généraux sur toute la France économiserait au mieux 100 millions d’euros. Mais, c’est une baisse de 11 milliards de dotation qui est annoncée soit 28,5 milliards de perte cumulée entre 2014 et 2017 pour les collectivités !
 

La réforme, une machine à austérité

Le fameux argument du « mille feuilles », des soi-disant mutualisations nécessaires, c’est le cache misère de la véritable stratégie : La réforme utilisée comme une machine à austérité, avec le passage au crible de toute l’action publique pour qu’elle mette ses moyens au service du capitalisme mondialisé, avec une mise en concurrence renforcée des territoires.
 

De graves conséquences sur l’emploi et les services publics

 
Cette logique ne peut qu’aggraver la situation économique et sociale.
Elle restreint l’investissement et donc l’emploi pour de nombreuses entreprises.
Elle limite ou liquide des services publics locaux utiles à la population et au développement durable. C’est la suppression de nombreux emplois, utiles socialement. Ce projet est une intrusion, brutale et agressive, dans la gestion de proximité, à la française, la qualité de vie et la solidarité de nos habitants.
Cela préjuge la disparition rapide de dizaines de milliers d’emplois, publics et privés. Faut-il rappeler que les collectivités, gérées financièrement de manière équilibrée, souffrent en premier lieu de leur étouffement financier ? Une grande réforme fiscale est indispensable !
 
En s’attaquant aux collectivités territoriales, à leur structure, à leurs compétences, à leurs
personnels, à leurs moyens financiers, le gouvernement bouleverse l’édifice républicain, non
pour le rendre plus démocratique mais pour l’inscrire dans une construction fédéraliste
- agglomérations, métropoles, régions - dans une Europe intégrée conforme aux exigences
de la rentabilité financière.
 

Le statu quo? Non… Quelles propositions pour une autre réforme?

Une autre logique ancrée dans le respect des droits humains, de la solidarité et de l’égalité des territoires est-elle possible?
Pour cela les évolutions institutionnelles doivent être mises dans les mains du peuple qui doit rester souverain pour construire la République. De réels progrès deviendraient ainsi possibles ! Chaque niveau doit avoir son assemblée élue avec des moyens fiscaux permettant de mener à bien les projets construit avec les citoyens. L’élection à la proportionnelle doit s’appliquer à tous les niveaux Il s’agirait également de réintroduire dans les missions de l’État son rôle d’impulsion du développement économique des territoires, et les grandes mesures sociales garantissant la solidarité et l’égalité.
Il s’agirait de faire de la commune l’espace citoyen privilégié, de donner les moyens aux coopérations volontaires permettant de construire des projets territoriaux.
Il s’agirait de définir les missions publiques en faisant le bilan de la décentralisation, en évaluant les effets de la péréquation, l’efficacité et la justice fiscale. Autant d’objectifs qui permettraient alors de construire l’architecture pertinente pour la France du XXIe siècle au service des populations et des entreprises.
 
La commune est le lieu par excellence du débat démocratique, de la citoyenneté, des expérimentations possibles de participation citoyenne, des modalités de gestion diverses selon les choix politiques fait par les populations. Demandons qu’elle soit, au contraire des réformes actuelles, à la base de toutes transformations institutionnelles.
 

Pour un tel bouleversement, c’est aux citoyens de décider !

Pas de changement de nos institutions démocratiques sans démocratie !
Un débat public est indispensable conclu par un référendum national, comme le réclame déjà 58 % des Français !
Et la tenue de référendums d’initiative locale ou de toute forme de consultation citoyenne sur l’avenir de chaque collectivité, sur leur périmètre comme leurs compétences contribue à mettre les citoyens au coeur du processus.
La démocratie doit se construire à tous les étages et de manière démocratique avec les citoyens.
 
En quoi la réduction du nombre d’élus serait un progrès démocratique ?
En quoi le fait de concentrer tous les pouvoirs en quelques mains serait-il une avancée ?
En quoi les fusions-absorptions programmées amélioreraient-elles l’efficacité et la qualité des
services ?
 

 

20140830-CP-Beauvais-La hausse des tarifs passe mal [cantine]

le 31 août 2014

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le 31 août 2014

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20140828-CP-Beauvais-Tillé-Pas de perturbation dans l'air

le 31 août 2014

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20140828-LeP-Beauvais-TER Beauvais-Paris : les cheminots appellent au rassemblement

le 31 août 2014

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Aubagne. Pôle d’échanges-Charrel en 10 minutes chrono

le 31 août 2014

Aubagne. Pôle d’échanges-Charrel en 10 minutes chrono

Le tramway démarre demain. Pour le Val’tram (voie de Valdonne) ce sera en 2018… Si tout va bien.

Hier matin, à Aubagne, on ne parlait pas vraiment « d’un événement », encore moins « d’une inauguration », mais plus simplement « d’une présentation à la presse » de ce que sera dès demain, la mise en service du tramway.

La formule permet sans doute de rendre plus discrète l’absence du Maire d’Aubagne. Remarquée par certains, elle semblait évidente pour d’autres, en raison de relations qui ne seraient pas des plus chaleureuses entre Sylvia Barthélémy et Gérard Gazay. Mais là ne semblait pas être l’essentiel pour la Présidente de la Communauté d’agglomération du Pays d’Aubagne et de l’Etoile, entourée de quelques Maires de l’Agglo(*) de Guillaume Aribaud, directeur de Transdev (Autobus Aubagnais), de Jacques Beltran, directeur commercial d’Alstom Transport France, mais aussi de très nombreux collaborateurs de la collectivité et de ses partenaires.

Le top départ donné au pôle d’échanges, tout ce monde prenait place dans la rame du tramway flambant neuf, cap sur le terminus au Charrel. 2,7 km de distance en dix minutes chrono à 36Km/heure, sont parcourus sans bruit comme cela sera le cas dès demain matin pour les passagers du « 1er Citadis-Compact », fleuron de l’industrie française. Suit la visite du centre de maintenance, un concentré de hautes technologies sur 2,5 hectares, à proximité duquel stationnent les huit rames existantes.

Quelques minutes plus tard, direction l’atelier tout aussi moderne. C’est là que Sylvia Barthélémy a choisi de tenir la conférence de presse pour expliquer sa décision de « réorienter le projet global de transports en commun » à l’échelle du territoire et dont elle dit vouloir faire « la priorité » de son mandat. Un projet qui, la première phase du tramway assurée, doit se tourner vers la remise en service de la voie de Valdonne pour desservir cinq communes (Aubagne, Roquevaire, Auriol, La Destrousse, La Bouilladisse). Et, selon la Présidente de l’Agglo « dans le même temps, la zone industrielle des Paluds, pour résoudre les déplacements de 12.000 salariés » via des « bus à haut niveau de service » progressivement opérationnels dès septembre 2015. Sylvia Barthélémy l’affirme : ce sont les rames « Citadis Compact » d’Alstom qui rouleront en site propre sur la voie de Valdonne, les études sont lancées et une concertation publique aura lieu à la fin de l’année.

De leur côté, ses proches Conseillers Joseph Pitera et Claude Ines précisent respectivement « l’économie par rapport au projet précédent sera d’environ 20 millions d’euros » et « on aurait envie d’une mise en service à l’horizon 2018 ».

Quant à Pierre Coulomb, Vice-Président de l’Agglo chargé des transports, la cause est acquise. « On avance à grands pas, ce Val’tram est vraiment indispensable (…) » lance-t-il en soulignant « ce projet nous tient à cœur (…) et je pense  particulièrement à tous mes collègues Maires du Nord du territoire ». Les habitants de ces communes, eux, jugeront sur pièce.

Jeannette Riou (La Marseillaise, le 31 août 2014)

(*) Etaient présents ou représentés les Maires de Peypin, La Bouilladisse, La Destrousse, Saint-Zacharie, La Penne.

Le « Val’tram », pour ne pas rester à quai

Présents hier matin, pour un petit comité d’accueil pré-visite de presse, de nombreux membres de l’Asdel (association se déplacer en liberté) dénonçaient le projet de Sylvia Barthélémy.

Fervent soutien du tramway, l’association s’est créée justement en réaction à l’arrêt du projet par la nouvelle majorité de droite. Dire que l’Asdel est sceptique quant à la réorientation du tram vers la voie de Valdonne est un doux euphémisme…

Ce projet de « Val’tram », défendu par Sylvia Barthélémy consiste « à utiliser la technologie tramway déjà en place et en vérifiant la possibilité de prolonger la voie du tramway du pôle d’échanges vers la voie de Valdonne afin d’y faire circuler le tram », détaille la Présidente, dans un courrier du 11 août, adressé à l’association.

Les premiers résultats de faisabilité seront connus fin septembre. « Ceux-ci nous permettront certainement de relancer en priorité le projet de réhabilitation de la voie de Valdonne, dans une nouvelle perspective, avec une mise en service au plus tôt », estime Sylvia Barthélémy.

« Certainement », « au plus tôt », un vocabulaire des plus hypothétiques que dénonce l’Asdel. « On brasse du vent et noie le poisson alors qu’un projet de tram-train était déjà très avancé sur Valdonne », fait valoir Maurice Marsiglia. Qui insiste : « Nous disons oui à la voie de Valdonne, mais non en fonctionnant avec le tram. Car si le tram train avait déjà été choisi c’est qu’il représente la meilleure option sur le long terme pour relier La Bouilladisse à Marseille via ensuite le tram. On assiste à l’enterrement en 1ère classe d’une politique globale de transports à l’Est de Marseille ! »

Sans compter que « la mise en service au plus tôt » du Val’tram sera conditionnée par la métropole et sa préfiguration encore bien floue. Un projet que la présidente de l’Agglo a déjà affirmé « vouloir mettre dans la corbeille de la mariée de la métropole ». Les bans sont loin d’être publiés…

La Marseillaise, le 31 août 2014

Pays d’Aubagne. Une nouvelle simulation d'accident pour le tramway

le 30 août 2014

Pays d’Aubagne. Une nouvelle simulation d'accident pour le tramway

Alors que ce matin, une visite presse est organisée afin de présenter la mise en service du tramway, à partir de ce lundi 1er septembre, les essais du futur moyen de transport public gratuit s’achèvent. Avant-hier, une nouvelle simulation d’accident grandeur nature a eu lieu au Charrel. Un troisième et ultime cas sensible factice, après ceux réalisés autour de chocs avec les piétons. Cette fois, il s’agissait d’une voiture, avec à bord quatre personnes, heurtée par le tramway. Une opération qui permet à toutes les équipes de secours et de sécurité de se rôder et de mesurer leur réactivité.

La Marseillaise, le 30 août 2014

Pays d’Aubagne. Une nouvelle ligne sous très haute tension

le 29 août 2014

Pays d’Aubagne. Une nouvelle ligne sous très haute tension

Avec la mise en service du tramway ce lundi 1er septembre, le réseau de transports devient « Lignes de l’Agglo ». Des changements sont imminents. La gratuité demeure. Pour l’instant…

Certains ont déjà pu le remarquer sur le territoire de la Communauté d’agglomération du Pays d’Aubagne et de l’Étoile. Les « Bus de l’Agglo » ainsi que les arrêts desservis sont en train de connaître un sacré lifting. Un changement de signalétique et de nom du réseau de transports public, consécutif à la mise en circulation du tramway, prévue ce lundi 1er septembre.

Exit donc les « Bus de l’Agglo », bienvenue aux « Lignes de l’Agglo »(*), toujours sous la coupe du délégataire « Les Autobus aubagnais ». Un nouveau site internet est en ligne depuis hier, avant l’entrée en vigueur de plusieurs modifications sur les lignes, le 1er septembre également.

Tramway = ligne T

« Dans la mesure où le tramway arrive, le nom bus de l’agglo perdait son sens », indique Joseph Pittera, Conseiller transports auprès de la Présidente de l’Agglo. Outre cette dénomination différente, la plupart des lignes vont connaître des changements, que ce soit d’itinéraires ou de fréquences de passages. On ne parlera plus non plus de pôle d’échanges mais de gare d’Aubagne.

Le tramway prendra le nom de ligne T, une nouvelle ligne, la 13, sera créée : elle offrira une desserte de « La Garenne » et du « Cimetière des Fenestrelles » toutes les 20 minutes en correspondance à « avenue de la Paix » (Charre)l avec le terminus du tramway.

« On en profite également pour moderniser toute l’information à destination des voyageurs, détaille Élodie Hugues, responsable marketing et communication des Autobus aubagnais. Cartographie, plans, fiches horaires, l’arrivée du tram permet de proposer une communication plus claire et plus hiérarchisée. »

Adieu « Liberté, égalité, gratuité ! »

Une campagne d’affichage, « Laissez-vous porter ! », est aussi à la vue de tous. Un slogan bien plus policé que le précédent « Liberté, égalité, gratuité ! », qui avait accompagné la mise en place de la gratuité sur l’ensemble du réseau de la communauté d’agglomération du Pays d’Aubagne et de l’Étoile, en mai 2009, et même servi de titre pour un ouvrage(**).

« Le changement de nom du réseau était prévu avant les élections », fait valoir Joseph Pittera. La nouvelle majorité politique de l’Agglo, présidée par Sylvia Barthélémy (UDI), a elle choisi de remiser la devise. Le terme « Bus gratuit » s’affiche encore sur le déroulé lumineux des bus et en tout petit, presque caché, sur les bus eux-mêmes…

« Cette devise n’avait pas été choisie au hasard », rappelle Magali Giovannangeli, ancienne Présidente de l’Agglo. « L’enlever témoigne d’une réorientation politique et affadi complètement le propos d’une politique de transports dont la gratuité fait justement sa force. »

« C’est un choix concerté avec le délégataire », assure Joseph Pittera, qui s’agace presque : « On a déjà entendu ce slogan 25.000 fois, il n’apporte plus rien. Mais l’essentiel reste, la gratuité du réseau ».

Certes, mais jusqu’à quand ? Car si jusque-là Gérard Gazay, Maire (UMP) d’Aubagne et Sylvia Barthélémy défendent publiquement bec et ongles la gratuité, l’ombre de la métropole plane. Et pendant ce temps, à Marseille, l’équipe de Jean-Claude Gaudin, se gargarise en affirmant, à qui veut l’entendre, que Gérard Gazay est déjà d’accord pour entrer dans la « mastodonte » et accepter la fin de la gratuité des transports en commun. Pour cela, n’aurait-on pas besoin de préparer les esprits… ?

Florent De Corbier (La Marseillaise, le 29 août 2014)

(*) www.lignes-agglo.fr – 04.42.03.24.25.
(**) « Voyageurs sans ticket : liberté, égalité, gratuité», par Magali Giovannangeli et Jean-Louis Sagot-Duvauroux.

Une « inauguration » sans goudron ni plumes

« Si je me trompe, je veux bien être ficelée sur les rails du tramway, enrobée de goudron et recouverte de plumes comme dans les meilleurs westerns ».

Une déclaration signée… Sylvia Barthélémy, qui affirmait son opposition ferme au tramway et même à la possibilité de sa réalisation. C’était lors d’un conseil municipal, le 31 mars 2009. Aujourd’hui, ces propos prennent une saveur particulière, à l’heure où le tramway va entrer en service et que l’ancienne élue d’opposition est devenue Présidente de l’Agglo. L’honneur de l’inauguration lui revient donc…

Mais d’inauguration en bonne et due forme, il risque bien de ne pas y avoir. Si Jospeh Pittera, son Conseiller transports assure que quelque chose de « populaire » est à l’étude, sans donner de date, du côté des « Autobus aubagnais », on confie que rien n’est à l’étude pour une inauguration…

Une simple visite et conférence de presse est prévue pour les médias demain matin. Sylvia Barthélémy en sera, sans goudron ni plumes, mais avec entrain pour faire valoir son Val’tram, qui déplume complètement le projet initial de tramway, déclaré d’utilité publique (DUP).

Une question, parmi d’autres, soulevée par l’Asdel (association se déplacer en liberté) lors de sa création (notre édition du 26 juin), qui avait adressé un long courrier à l’Agglo sur les conséquences de l’arrêt du tramway. Une réponse -datée du 11 août- est parvenue, au Président de l’Asdel, Maurice Marsiglia. Celui-ci regrette que « beaucoup de questions restent sans réponses : DUP, devenir des subventions, éventuelles pénalités… »

Globalement, l’Asdel juge la missive « politique et polémique ». Notamment sur le volet financier, où la Présidente affirme que « les ménages participent lourdement au budget des transports et donc du tram », étant donné son « déficit structurel ». « C’est archi-faux », tranche Maurice Marisglia. « Il n’y a pas de financement spécifique du budget transport par les ménages, ça fait trois ans que les travaux du tram sont auto-financés et l’emprunt n’alourdit pas le budget. » « Contrairement à MPM, l’ancienne majorité a fait le choix de ne pas créer un impôt communautaire additionnel », conclut l’Asdel.

La Marseillaise, le 29 août 2014

Repères

Ligne T. C’est le nom de la ligne tramway qui reliera en dix minutes et en sept arrêts, le Charrel à la gare d’Aubagne. Le tram roulera du lundi au samedi à une fréquence de 10 minutes entre 5h45 et 21h. Les dimanches et jours fériés, une ligne T Bus assurera la liaison.

16 lignes désormais présentes sur le réseau de l’Agglo. A cela s’ajoute dix trajets de bus à la demande. Au total, 13 communes sont concernées : les 12 de l’Agglo ainsi que Gémenos (MPM).

4,7 millions de passagers en 2013, une baisse de 2,71% par rapport 2012 due en partie aux travaux du tram. Mais avant la mise en place de la gratuité, la fréquentation était de 1,9M de passagers (2008).